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Niger: liberté provisoire pour l`opposant-candidat Hama Amadou (avocat)
Publié le mardi 29 mars 2016   |  AFP


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou


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La Cour d’appel de Niamey a accordé mardi la liberté provisoire à l’opposant-candidat Hama Amadou, hospitalisé en France depuis le 16 mars après avoir été évacué depuis sa prison nigérienne où il se trouvait pour son implication dans un présumé trafic d’enfants, a annoncé un de ses avocats.

"La décision est claire: la Cour (d’appel) vient d’ordonner la liberté provisoire du candidat Hama Amadou. Il est libre à partir d’aujourd’hui", a affirmé à la presse Me Mossi Boubacar, un des avocats de Hama Amadou, qui a passé toute la campagne électorale de la présidentielle en prison.

A sa sortie de l’hôpital parisien où il est soigné, M. Amadou n’aura plus à regagner sa prison de Filingué, à 180 km au nord de Niamey, selon une source proche du dossier.

"A priori, il sort soit aujourd’hui, soit demain", a déclaré à l’AFP son médecin parisien, le docteur Luc Karsenty, de l’Hôpital américain de Paris. L’opposant nigérien devra continuer à suivre des soins pendant sa convalescence, avec un "séjour recommandé sur Paris pendant un mois", a ajouté ce médecin.

Hama Amadou est poursuivi pour une affaire de trafic d’enfants qui empoisonne le climat politique nigérien depuis deux ans et dans laquelle une vingtaine de personnes sont impliquées. L’opposant a toujours affirmé qu’il s’agissait d’un montage politique destiné à l’empêcher d’être élu président. Le pouvoir, lui, parle de "dossier de droit commun" et "d’indépendance de la justice".

M. Amadou, qui avait précipitamment quitté le pays pour la France afin d’échapper à la procédure, a été écroué, dès son retour d’exil le 14 novembre 2015.

Ancien Premier ministre et ex-président du Parlement, Hama Amadou, qui n’avait pu s’exprimer publiquement pendant la campagne, a été battu par le président sortant Mahamadou Issoufou au second tour de la présidentielle de dimanche (20 mars) après avoir terminé 2e du 1er tour (21 février).

L’opposition avait appelé au boycott et ne reconnaît pas les résultats du scrutin annoncés le 22 et donnant M. Issoufou réélu avec plus de 92% des voix.

La justice nigérienne avait refusé à plusieurs reprises la libération de l’opposant. Cette décision survient moins d’une semaine après une autre également favorable à M. Amadou: la Cour de cassation a confirmé mercredi dernier qu’il fallait que la justice civile tranche la "filiation" de la trentaine d’enfants concernés par le présumé trafic avant un éventuel procès pénal.

Une vingtaine de personnes - dont Hama Amadou, un ex-ministre, des banquiers, des hommes d’affaires, un officier de l’armée, ainsi que leurs épouses - sont poursuivies pour "supposition d’enfants", un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde.

Toutes ont été emprisonnées et accusées d’avoir participé à un trafic de bébés qui auraient été conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin. Elles ont ensuite été remises en liberté conditionnelle.



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