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L’opposition nigérienne réclame la libération des prisonniers politiques
Publié le mercredi 30 mars 2016   |  AFP


Elections
© AFP par Issoufou Sanogo
Elections 2016: Conférence de presse des leaders de l`opposition
Mardi 23 Février 2016. Les partis d`opposition déclarent qu`ils ne reconnaissent pas les premiers résultats partiels des dernières élections présidentielles.


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L’opposition nigérienne demande au président Mahamadou Issoufou, dont elle conteste la réélection, de libérer ses membres emprisonnés en préalable à tout "dialogue" politique, a déclaré mardi à l’AFP l’un de ses porte-parole, Amadou Boubacar Cissé.

M. Issoufou a été réélu avec 92,49% des voix lors du second tour de l’élection présidentielle boycotté par l’opposition qui a qualifié le scrutin de "mascarade électorale". Le président, dont le camp parle d’élections libres et transparentes, a ensuite proposé à l’opposition d’entrer dans un gouvernement d’union nationale.

"Nous sommes tout à fait ouverts à un dialogue pour ne pas mener le pays au chaos, mais pour nous il y a un préalable", a souligné M. Cissé, l’un des vice-présidents de la Coalition de l’opposition pour l’alternance (Copa 2016).

"Le préalable, c’est que l’ensemble des membres de l’opposition qui sont actuellement en prison puissent être libérés. Il faut aussi évidemment régler définitivement la situation judiciaire de Hama (Amadou) et que le président en gage de bonne foi montre qu’il est déterminé à arrêter ce harcèlement continu de l’opposition", a énuméré l’opposant, de passage à Paris.

Hospitalisé en France depuis le 16 mars après avoir été évacué de sa prison nigérienne où il se trouvait pour son implication dans un présumé trafic d’enfants, Hama Amadou était candidat face au président sortant.

Ancien Premier ministre, l’opposant a toujours affirmé que ces poursuites étaient d’un montage politique. Le pouvoir, lui, parle de "dossier de droit commun".

La Cour d’appel de Niamey a accordé mardi à M. Amadou la liberté provisoire.

Pour M. Cissé, "il faut mettre en place un gouvernement qui permette de refaire des élections qui soient incontestées".

"La question pour nous n’est pas de participer à un gouvernement d’union nationale juste pour occuper des strapontins (...) mais pour créer les conditions pour remettre la démocratie sur les rails", a-t-il lancé, avant de conclure: "La balle est dans le camp du président, on attend une réponse à nos propositions".

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