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Les dessous cachées d’une réélection contestée au Niger : révélations sur les chiffres de la CENI validés par la Cour constitutionnelle
Publié le samedi 2 avril 2016   |  Niger Diaspora


Second
© AFP par ISSOUF SANOGO
Second tour des élections présidentielles de 2016
Dimanche 20 Mars 2016. Niamey. Les électeurs au Niger viennent voter pour élire leur président


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La Cour constitutionnelle vient, sans surprise, de valider les résultats du 2e tour présentés par la CENI sans rien changer, ni formuler une remarque substantielle et certains s’apprêtent à investir un candidat qui n’a pas gagné les élections. Issoufou avait 48% au premier tour, son opposition réunissait 38% et tous les autres candidats 14%.


Il espérait 62% au second tour avec les voix des 14% mais au final il se retrouve officiellement avec 92% avec une participation de seulement 6% en dessous de celui du premier tour. Pour la Cour, tout va bien dans le ciel électoral nigérien. Pourtant même au plan technique plusieurs des choses à redire. Malgré l’appel au boycott dont l’effet a eu un réel impact sur le scrutin, reconnus même par les observateurs, on remarque que la différence entre les suffrages exprimés valables du premier tour et ceux du second n’est que 215. 552 voix (1er tour 4 650 207 et 2e tour 4 434 655).

Pour vous donner une idée en 2011 la présidentielle a été très disputée au second tour contrairement au scrutin du 20 mars 2016 et là aussi la différence entre les deux tours était aussi exactement de 201823 voix (à l’époque au 1er tour 3 298 641 et au 2e tour 3 039 816 suffrages exprimés valables). Qui a bien pu remplir les urnes avec autant de bulletins et signer devant les noms des électeurs pendant que les membres incomplets des bureaux de vote dormaient faute de clients ?

Il est important aussi de rappeler qu’aux élections législatives du 21 février 2016 lors desquelles tous les partis étaient alignés avec 5 029702 votants, le PNDS n’a recueilli que 1703321 voix dans les huit grandes circonscriptions électorales du pays soit 33,86% au plan national, ce malgré les 5 ans d’exercice du pouvoir, un soi-disant bilan inédit au Niger ainsi que les bourrages d’urnes et les fraudes aux PV. Dans les 8 grandes circonscriptions du Niger ce score du PNDS aux législatives est le suivant : Agadès 80570 voix soit 53,08%, Diffa 52144 voix soit 34,14%, Dosso 131023 soit 20,91%, Maradi 245872 soit 27,16% (sous réserve de l’approbation de l’allié mécontent Doyen Jackou Tambari), Niamey 40738 soit 20,41%, Tahoua 684103 soit 63,03%, Tillabéry 173430 soit 21,31%, Zinder 206882 soit 22,97%. Donc à part à Tahoua et Agadès (on sait comment) nulle part il n’atteint même 35% dans les différentes régions du Niger. Si leurs chiffres fabriqués par eux-mêmes indiquent que plus de 66% de nigériens n’ont pas voté guri aux législatives, comment se fait-il que malgré l’abstention massive au 2e tour le candidat de ce parti se retrouve avec 92% soit plus de 4 105514 voix. Au regard de ces chiffres des législatives, de la présidentielle 1er et 2e tour, eux-mêmes ne peuvent convaincre personne que ce n’est pas une supercherie électorale. Pourquoi si un tel capital de sympathie était réel n’était-il passé au premier tour, réalisé son coup k.o comme » il en a tant rêvé et fait rêver ses militants et sympathisants ?

Disons le tout haut à ceux qui se croient plus intelligents que tout un peuple : point n'était besoin d'être dans les bureaux de vote car les fraudes ont été finalisées en amont et réajuster une fois les procès-verbaux des communes entre les mains de la CENI. Cela veut dire que, comme au premier tour, la seule présence dans les bureaux n’aurait pas servi à grand-chose.

Nous mettons au défi la CENI et la Cour constitutionnelle de rendre disponible les listes d'émargement des bureaux de vote sur lesquelles de nombreux citoyens qui n'ont pas mis le pied dehors le 20 mars sont signalés avoir voté.

Les chiffres que nous utilisons sont ceux affichés par la CENI sur son site Internet et ils correspondent quasiment à ceux proclamés par la Cour constitutionnelle dans ses arrêts.




Quelques anomalies notoires

Malgré les demandes réitérées la CENI n’a pas voulu rendre public les résultats par bureau de vote encore moins les PV des commissions électorales communales qui ont compilé les résultats ;

Le calcul du taux de participation au 2e tour de la présidentielle a été volontairement tronqué par la CENI en se basant sur le nombre de suffrages exprimés valables alors même que la base de calcul devait être le nombre total de votants en rapport avec le nombre initial d’inscrits ;

Le nombre exact d’inscrit pas région n’a jamais été clairement fixé au préalable ce qui à l’analyse des résultats donne des variations étonnantes qui ne permettent pas d’apprécier avec exactitude le taux de votants ni même le nombre de bureaux non parvenus.

Les listes additives par communes anormalement élevées dans certaines laissent penser à un vote de personnes qui ne figuraient pas du tout sur la liste initiale ce qui constitue une rupture d’égalité par rapport à d’autres citoyens qui sont restés sans droit de vote car non recensés ; C’est le cas à Gougaram (128%), Iférouane, Kao ou les taux vont de 104 à 110%.


L’ampleur de la fraude à travers les résultats des régions et de la diaspora

Il s'en est fallu de peu (heureusement que les informaticiens de la CENI sont vigilants sous la contrainte bien sûr des logiciels de calcul !) pour que vainqueur soit réélu non pas à 92% mais à plus de 100% (comme l’atteste les scores dans les départements de Iférouane, Ingall où on est au-delà des 100%) tellement les faux procès-verbaux des Commissions électorales communales convergeaient vers la CENI national par le biais de responsables proches ou membres du parti présidentiel mais qui, mal coordonnés, rivalisaient de zèle pour être celui qui a le plus mobilisé, contre forte récompenses, les électeurs au profit du candidat sortant.

Région d’Agadès sur les 222717 inscrits, 159277 votants au 1er tour et 180956 au second tour soit 32113 nouveaux votants. Le taux de participation est passé de 71,51% à 81,24% soit une progression de 9,72%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliés) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 107763 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 175742 voix soit une progression de 63,08% du score attendu. Il a fallu ajuster les scores de Tchiro et Arlit pour que le compteur ne saute pas et malgré tout le score reste encore très soviétique à 97% des voix au candidat sortant. Aux législatives ce parti ne faisait que 58% des voix.

Région de Diffa sur les 278609 inscrits, 174650 votants au 1er tour et 150938 au second tour soit moins de 23712 votants. Le taux de participation est passé de 62,68% à 54,14% soit une baisse de 8,54%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliés) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 93089 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 134029 voix soit une progression de 43,97% du score attendu bien que le taux de participation a baissé de 8,54%. Il a fallu ajuster les scores des communes pour rester dans la fourchette de 91%. Aux législatives le parti présidentiel ne pesait que 34% des voix.

Région de Dosso sur les 916782 inscrits, 633614 votants au 1er tour et 564103 au second tour soit moins de 69511 électeurs. Le taux de participation est passé de 69,11% à 61,55% soit une baisse de 7,56%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliés) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 350999 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 511980 voix soit une progression de 79,29% du score attendu bien que le taux de participation a baissé de 7,56%. La différence quant aux suffrages exprimés valables entre les deux tours est de 30922 voix. Aux législatives ce parti ne pesait que 20,91% des voix.

Région de Maradi sur les 1411459 inscrits, 924389 votants au 1er tour et 797858 au second tour soit moins 126531 votants. Le taux de participation est passé de 65,49% à 56,23% soit une baisse de 9,26%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliées) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 618105 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 698284 voix une progression de 12,97% du score attendu bien que le taux de participation a baissé de 9,26%. Il obtient un score de 89,93% des votants. Aux législatives ce parti ne pesait que 27,16% des voix.

Région de Niamey sur les 358230 inscrits, 203274 votants au 1er tour et 92512 au second tour soit moins de 110762 électeurs. Le taux de participation est passé de 56,74% à 25,82% soit une baisse de 30,92%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliés) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 70856 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 85036 voix soit une progression de 20,01% du score attendu bien que le taux de participation général a baissé de 30,92%. Aux législatives ce parti ne pesait que 20,41% des voix.

Région de Tahoua sur les 1028672 inscrits, 1089825 votants au 1er tour et 1278641 au second tour soit plus de 200547 nouveaux électeurs. Le taux de participation est passé de 76,02% à 89,78% soit une hausse de 13,15%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliés) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 936333 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 1255876 voix une progression de 34,12% du score attendu. Dans tous les départements on frôle 98-99% de voix pour le candidat et certains dépassent d’ailleurs les 100% et là encore il a fallu ajuster les scores des communes pour ne pas franchir la barre des 100%. Aux législatives le parti présidentiel pesait 63,03% des voix.

Région de Tillabéry sur les 1299209 inscrits, 894679 votants au 1er tour et 724445 au second tour soit moins de 170234 votants. Le taux de participation est passé de 68,86% à 55,76% soit une baisse de 13,09%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliés) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 288751 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 647547 soit voix une progression de 124,15% du score attendu bien que le taux de participation général a baissé de 13,09%. Il a fallu ajuster les scores des communes pour rester dans la fourchette de 91% de victoire. Aux législatives le parti présidentiel ne pesait que 21,31% des voix.

Région de Zinder sur les 1542235 inscrits, 912014 votants au 1er tour et 679976 au second tour soit moins de 232038 votants. Le taux de participation est passé de 59,13% à 44,07% soit une baisse de 15,05%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliées) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 398490 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 550462 voix soit une progression de 38,13% du score attendu bien que le taux de participation général a baissé de 15,05%. Il a fallu ajuster les scores des communes pour rester dans la fourchette de 83,78% de victoire. Aux législatives le parti présidentiel ne pesait que 22,97% des voix.

Région Diaspora (Nigériens à l’extérieur) sur les 110737 inscrits, 62800 votants au 1er tour et 49444 au second tour soit moins de 13356 votant. Le taux de participation est passé de 57,52% à 43,41% soit une baisse de 14,10%. Le candidat Issoufou attendait avec les reports de voix (tous ceux qui ont voté pour lui au 1er tour et toutes les voix des nouveaux ralliés) c’est-à-dire un report et une participation de 100% de ses soutiens 30244 voix. Mais surprise, il se retrouve avec 46558 voix une progression de 53,39% par rapport au score idéalement attendu bien que le taux de participation général a baissé de 14,10%. Dans la quasi-totalité des pays de vote à l’étranger le taux de participation a baissé systématiquement.

Explications : la confiscation du suffrage universel par la transmission de faux pv aux institutions électorales

Premièrement, la Cour constitutionnelle qui n’était pas sur les lieux de vote, ne s’est pas intéressée aux preuves de la matérialité des actes électoraux présentée et qui l’ont conduit à prendre ses décisions. Les membres de la Cour se sont prononcés sur la base des résultats transmis par la CENI et sur la base des documents reçus de la CENI et destinés à elle. A aucun moment la question de la véracité de tels documents et de leur fiabilité n’a été posée. S’il était possible de rendre disponible la liste des votants dont les noms sont répertoriés comme votants sur les fiches d’émargement des milliers et des milliers de citoyens lambda se rendraient compte qu’ils sont été comptabilisés comme votants sans avoir jamais mis le pied dans un bureau de vote le 20 mars ni donné mandat à une autre personne de le faire. Voilà le problème de la légitimité de cette élection et de l’élu « proclamé ». Comment fermer les yeux sur cette situation ? Quelle justification pourrait-on avancer contre ceux qui affirment que ce vote est une gigantesque fraude ?


Deuxièmement il ne sert à rien dans un débat sur les chiffres d’accuser les citoyens qui réclament la vérité, fussent-ils des opposants politiques de complot ou de coup d’état. Les démocrates nigériens ne contestent pas le hold-up électoral parce qu’ils veulent d’un putsch militaire contrairement à ceux que racontent Bazoum et Massaoudou, les deux idéologues du Guri bien avant les fameux scrutins de février et mars 2016 déjà conscients de l’impopularité de leur régime. A titre de rappel, ces 25 dernières années, le PNDS a été un des sinon le principal bénéficiaire, dans un premier temps, des putsch militaires : 27 janvier 1996 (il se débarrasse du Président Mahamane Ousmane), 9 avril 1999 (paix à son âme), 18 février 2010 (il se débarrasse de Tandja Mamadou). En revanche, le PNDS a perdu toutes les élections libres, transparentes et inclusives celles de 1993, celles de 1999, celles de 2004 et officiellement crédité de 36% en 2011 (grâce à l’invalidation des listes concurrentes), en 2016 même avec les chiffres gonflés via les faux PV, il tourne autour de 33% lors des législatives.


Troisièmement, après avoir raté son coup k.o et créé les conditions du boycott du deuxième tour et sachant la « victoire » déja acquise en raison de l’élection tropicale, le PNDS ne s’est plus encombré de scrupule pour gonfler la participation et par là même le score de son propre candidat unique sur le terrain. Pour nombre de militants et délégués de la CENI aux commandes des bureaux de vote, il était plus facile et simple d’aligner des chiffres sur les PV que de faire du porte à porte pour mobiliser les électeurs. C’était à qui mieux mieux.

A ce petit jeu la commune de Tesker de Bazoum qui est passée de 53% à 87% de participation le dispute aux communes d'Iférouane du PM Brigi avec les 103% à Dannet, 128% à Gougaram, 105% à Iferouane et les 104% à Timia. Nul doute il n’y avait pas que les doigts même les dunes et les turbans ont participé au vote ! Mais, ce zèle frauduleux permettra-t-il de départager les deux candidats pour le poste de futur Premier Ministre ? Il ne faut pas non plus négliger les 105% de Ingall dans l'aïr, les 100,011% de Illéla (ville natale du candidat) ramené grâce à quelques clics de clavier à juste 100% suite à la vigilance des internautes.

A force de jouer avec les chiffres de la participation, les apprentis fraudeurs du guri appuyés par la structure nationale et locales de la CENI on fait sauter le peu qui restait encore du compteur de la renaissance. Voilà l'explication et si Guri, Tarraya ou la CENI contestent nous les invitons à diffuser non pas la lettre de "François" à "Cher Mahamadou" mais les chiffres et PV des communes, des bureaux de votes et les listes d’émargement des électeurs. Nous les mettons au défi de diffuser cela à la Nation, toutes les copies sont censées être disponibles au siège de la CENI et de Cour constitutionnelle. Les relevés sur les fameux PV transmis par fax ou d’autres moyens parleront y compris sur les jours et heures allers et venues éffectuer afin d’ajuster des chiffres au premier comme au deuxième tour.


Quatrièmement, le Président de la République sortant appelle, dans une autre manouvre, au lendemain de proclamation de ses résultats, à la formation d’un gouvernement d’union nationale comme si les millions de nigériens se sont mobilisés le 21 février 2016 pour désigner un chef de gouvernement d’union nationale. Et le paravent de la sécurité nationale et régionale, de la lutte contre le terrorisme et, il faut l’ajouter, contre les trafiquants de drogue brandi par certains pour justifier une inqualifiable atteinte à la souveraineté du peuple, par le détournement et la falsification des documents électoraux est loin d’être crédible. L’arme la plus efficace pour combattre le terrorisme sur la durée c’est une démocratie fondée sur des institutions efficaces elles-mêmes issues d’élections transparentes. Fermer les yeux sur cette réalité c’est faciliter insidieusement la sale besogne de ces mêmes terroristes qui eux aussi ne respectent pas la démocratie, cherchent à la détruire et à provoquer l’effondrement des Etats et du vivre ensemble qui facilite partout dans le monde, de Bruxelles à Nairobi, la réponse nationale collective face à cette menace.

Le Président sortant oublie-t-il que, depuis le 2 avril 2011, il est Président pas parce qu’il a assuré la sécurité aux nigériens auparavant, car à l’époque il n’était plus aux affaires et ce depuis le 27 janvier 1996, mais il était devenu Président parce qu’au deuxième tour du scrutin de mars 2011, il a obtenu la majorité absolue des voix. Si cette condition n’est pas remplie, comme c’est aujourd’hui le cas, cela signifie clairement une rupture du contrat de confiance.

Pourtant, ils nous avaient rassuré que ce sera un coup k.o., que l'opposition ne représente plus rien dans le pays, que le PNDS a un bilan, que ceux qui disent le contraire ne connaissent rien du Niger; que le coup k.o étant imparable même pas besoin de préparer le deuxième tour, et les voilà, comme dans le pays d'à côté, traumatisé à l'idée de se faire battre par un opposant persécuté et en prison, eux les démocrates engagés pour la transparence électorale champions en dénonciation des fraudes des dictatures précédentes. Pourtant à l’épreuve, ce que l’histoire retiendra c’est que le PNDS et Guri qui gravite autour n’ont tout simplement pas été capables d’organiser les premières élections sous leur règne à la fin de leur mandat. Voilà la vérité. Parlant d’un fallacieux bilan à coup de centaines de milliards, ils ont été incapables d’assurer le comptage honnête et transparent des voix exprimées par une grande partie des 7,5 millions de nigériens inscrits sur les listes. Quelle confiance accordée à un tel régime ? Ce n’est pas la cérémonie d’investiture qui effacera cette réalité et les Nigériennes et les Nigériens veulent rester fiers de leur démocratie construite avec efforts et patience et refuseront la politique d’humiliation nationale.

Abdou Gado Maliki
abdougadomaliki8@gmail.com

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