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Le Sahel N° du 6/4/2016

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La santé en période de Canicule : Les types de pathologies en période de canicule
Publié le jeudi 7 avril 2016   |  Le Sahel




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Selon, le chef du Service des Urgences Médicales de l’Hôpital National de Niamey, Dr. Yarima Salifou, la chaleur n’a pas de pathologie particulière. Cependant, les moments de forte chaleur, couramment appelés canicule peuvent aggraver un certain nombre de pathologies, notamment les états de déshydratation. L’exemple le plus frappant est celui de l’année 2010, où le thermomètre a oscillé entre 44 et 45 degrés à l’ombre.
Cette situation a, de façon spécifique, engendré des coups de chaleur chez certains individus. La forte chaleur a favorisé la complication de beaucoup de maladies, dont celles diarrhéiques, accompagné de déshydratation. Dr. Yarima Salifou, a aussi rappelé que la chaleur augmente la perte d’eau et aggrave toutes les pathologies qui engendrent la fièvre. En outre, la canicule favorise la complication de pathologies, qui en période normales suscitent moins de morbidités et de mortalités. Elle a aussi un impact sur les infections et peut engendrer des fortes convulsions, voir un état de coma. Il précise toutefois, que chaque période de l’année a ses propres pathologies, donc l’Hôpital National de Niamey, n’enregistre pas une recrudescence particulière en matière de prise en charge des malades.
Pour le pédiatre médecin chef du service d’aiguillage pédiatrique, toujours, à l’Hôpital National de Niamey, Dr. Maman Ousmane, on constate chez les enfants les complications des symptômes et pathologie en période de canicule. «C’est très fréquents de constater chez les enfants l’élévation de la température et facilement l’enfant peut convulser. Ils sont très sensibles. Ces convulsions peuvent toucher le système neurologique, créer l’épilepsie et d’autres symptômes irréversibles. La déshydratation crée aussi chez les enfants un choc hypovolémique et ce n’est pas toujours évident de récupérer le patient. Chez les nouveaux nées même sans pathologie, maladies infectieuses ou sous-jacente, il est enregistré en période de chaleur, des piques des températures allant jusqu’à 40°. Cela est dû au fait que les aptitudes de contrôle de la température ne sont pas encore développées chez l’enfant» explique le médecin chef du service d’aiguillage pédiatrique. Il rappelle que l’enfant est dépendant et ne prend pas d’initiative d’où l’importance de l’hydrater plus souvent, pour compenser la perte d’eau due à la transpiration.
A l’Hôpital National de Niamey lors des canicules, la prise en charge est multi disciplinaire. En général les dispositifs qui sont mis en œuvre tournent autour de la climatisation de toutes les salles, la mise en place d’un dispositif de réanimation, la préparation des salles de réanimation afin qu’elles soient aptes à recevoir un grand nombre de patients. Il faut aussi prévoir suffisamment de soluté pour la réhydratation.
«A domicile, les populations doivent mettre en place des dispositifs qui leur permettent d’être moins exposées au vent chaud, il faut de l’ombre surtout pour les personnes âgé et les enfants, qui en général n’expriment pas souvent leur besoin de boire. Il y a nécessité d’éviter les espaces clos et pas assez aérés, qui ne disposent pas suffisamment de fenêtres, et où les rayons de soleils frappent. On conseille aussi de ne pas faire de longue distance sous le soleil. Pour ceux qui font du sport le matin, il est important de terminer avant 9h» recommande le chef du Service des Urgences Médicales de l’Hôpital Nationale de Niamey, Dr. Yarima Salifou.
Dr. Maman Ousmane lui, relève qu’il est important de prévenir les accidents domestiques relatifs à la négligence des parents. «Pour les enfants de moins de six mois, on conseille l’allaitement maternel exclusif, et le plus souvent possible» ajoute t-il.
Rappelant la canicule de 2010, Dr. Yarima Salifou a souligné les limites de certains de leurs services. Pour désengorger l’Hôpital de National de Niamey, il faut d’autres centres dans la ville capable d’accueillir les patients en demande de soins communs» notifie le Dr. Yarima Salifou
A ce sujet, Dr. Maman Ousmane rappelle que les Centres de Santé Intégré (CSI) dans les quartiers, ont d’ailleurs été créés à cet effet. Et, pour que le travail se fasse de façon adéquate, ils doivent être accessibles en tout temps. De plus, il souhaite que les infrastructures, les équipements, et aussi les médicaments, puissent toujours être au rendez-vous.

Samira Sabou(onep)

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