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Nation: la Renaissance II entre partage et obligation de résultats
Publié le dimanche 17 avril 2016   |  Tamtaminfo


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© Autre presse par DR
Le Président Issoufou Mahamadou


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Le gouvernent de la 7eme République de 40 membres (jugé pléthorique à juste titre par certains nigériens) est tombé il y a presque une semaine. Mais peut-il en être autrement dans le contexte nigérien, ou chacun créé un parti politique pour aller aux élections, récolter quelques voix, obtenir quelques sièges de députés nationaux et venir négocier sa moisson ? Chacun est dans une logique du partage et le vainqueur est toujours pris dans ce piége.

L’argent, le pouvoir, les positions ministérielles et » les coquilles pleines » constituent les vériitables problemse. C’est ne certainement pas pour rien que chaque parti allié a envoyé son leader au gouvernement. Ne nous méprisons pas, le problème de notre démocratie est un problème de fond auquel personne ne veut s’attaquer. Malheureusement, et c’est le lieu de le dire, même si ça fâche, ce qui valable pour les formations politiques, est aussi valable pour les syndicats, les médias, les organisations non gouvernementales, en un mot la société dite “civile”. Tout le monde ou presque fait du chantage à la République.

“ J’aurai honnêtement souhaité que le président Issoufou passe dès le premier tour. Ce lui aurait éviter certains alliés encombrant. Ca aurait évité que d’autres alliés ne viennent grossir une coalition déjà pléthorique. Mais Dieu a décidé autrement. Si c’est le prix à payer pour la stabilité des institutions, alors pourquoi pas” estime un observateur de la scène politique.

Reste maintenant au président de la République de mettre au travail toutes ces personnalités de manière cohérente et efficace pour mettre en œuvre son ambitieux programme de la Renaissance II. Il doit également veiller, comme il l’a lui-même promis à lutter contre impunité et la corruption. Comme un grand manager ou entraineur, le président Issoufou Mahamadou a composé son équipe, les nigériens s’attendent tout simplement à des résultats.

C’est donc à l’ouvre qu’on jugera le président Issoufou et sa nouvelle équipe loin de tout préjugé, car ce qui compte, ce n’est vraiment pas le nombre (c’est symbolique) de la nouvelle équipe, mais son efficacité et les résultats auxquelles elle parviendra dans les prochaines années, d’ici la fin du second mandat de l’actuel président. Les nigériens ont reconduit le président sortant sur la base des résultats de son premier mandat et surtout sur la base des lendemains meilleurs.

Ils s’attendent logiquement à ce que l’on partage cette victoire avec eux à travers des réalisations concrètes et une gestion saines de la chose publique.Au total, autant e chef de l’ état peut composer son gouvernement avec qui il veut, autant il a l’obligation de résultats à la hauteur des espoirs qu’il a suscité.

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