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Lettre à mes amis du PNDS au Niger : saurez-vous ne pas reproduire les erreurs du passé ?
Publié le lundi 18 avril 2016   |  Marianne


Le
© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l`Intégration Africaine et des Nigériens à l`Extérieur, M. Mohamed Bazoum


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a réélection de Mahamadou Issoufou, le président du Niger, le 20 mars dernier, est passée plutôt inaperçue en France où les grands médias l’ont quasiment ignorée. Pour briguer un deuxième mandat, celui qui semblait incarner l’espoir d’un renouveau démocratique lors de sa première élection en 2011, n’avait cette fois quasiment aucun adversaire sérieux face à lui. Emprisonné dans le cadre d’une affaire de trafic présumé d’enfants, Hama Amadou, son principal rival, n’a pu mener campagne et n’aurait récolté que 7,9% des voix au second tour contre 92,51% au sortant… Allié privilégié de la France dans la lutte contre le terrorisme islamiste dans la zone sahélienne, Mahamadou Issoufou savait pouvoir compter sur la bienveillance de l’ancienne puissance coloniale, laquelle à l’image de l’Union africaine n’a rien trouvé à redire à "la mascarade électorale" dénoncée par une opposition déconfite et sans projet. RAS du côté de Niamey ? Tout le contraire, selon l’ethnologue franco-nigérien Jean-Pierre Olivier de Sardan pour qui cette victoire en trompe l’œil risque de perpétuer "le clientélisme, l’affairisme, l’interventionnisme, la corruption". Pour la troisième fois, il exprime dans "Marianne" ses inquiétudes sur l’état d’un pays en proie à la montée de l’islamisme radical.

Amis du PNDS (1), vous avez apparemment toutes les cartes en main : un Président réélu facilement (même s’il a dû aller jusqu’à un second tour pour le moins étrange où il s’est retrouvé face à un concurrent en prison et à un boycott) ; une majorité à l’assemblée qui pourrait vous éviter les inconvénients et les compromis d’une alliance avec d’autres partis et vous permettre une politique de rupture avec les formes de gouvernance du passé ; une opposition « concassée », désorientée, unie par la seule détestation de votre pouvoir, et dépourvue de propositions crédibles et de projets alternatifs. Tout semble aller bien pour vous.
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