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Une dizaine de responsables déférées en prison pour fraudes à un concours de recrutement à Niamey
Publié le mercredi 20 avril 2016   |  Actu Niger


Tentative
© AFP par DR
Tentative d’évasion de "terroristes" déjouée à la prison : : Des militaires devant la prison de Niamey.
Samedi 1er juin 2013. Niamey. Maison d’arrêt.


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Une dizaine de personnes accusées de délits de fraudes dans l’organisation d’un concours de recrutement direct d’entrée à la fonction publique nigérienne pour le compte du ministère de la Santé, viennent d’être inculpées et déférées à la prison, a-t-on appris mercredi de source judiciaire à Niamey.

La fonction publique nigérienne avait organisé un concours de recrutement direct pour le compte du ministère de la Santé, à l’issue duquel 1.831 agents de santé ont été déclarés admis, mais qui a été par la suite annulé par les autorités pour fraudes constatées.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a donné des instructions fermes pour mener des investigations afin de détecter les auteurs, les co-auteurs et les complices dans cette affaire afin qu’ils soient poursuivis devant les tribunaux.

Dans un point de presse animée mardi soir à Niamey, le procureur de la République, M. Samna Chaïbou, a affirmé que les investigations qui ont porté sur à peu près 28.000 copies des 14.000 candidats ayant concouru, ont mis en évidence divers indices de fraudes. Il est apparu que des personnes n’ayant pas composé se sont retrouvées sur la liste des admis avec des notes de 17/20. Pire, il y a des bons candidats dont les notes ont été interverties pour permettre à d’autres qui ont des mauvaises notes d’être sur la liste des admis, moyennant finance.

Suite aux investigations menées par la police judiciaire, 10 personnes, sur 24 interpelées, ont été déférées, et 8 ont été inculpées pour, entre autres délits, « fraude aux examens » avec une peine d’emprisonnement allant d’un mois à 3 ans de prison, « fait de corruption » puni d’une peine d’emprisonnement allant de 2 ans à 10 ans de prison, et « association de malfaiteurs », selon le procureur de la République.

Cette affaire intervient quelques jours après l’investiture, le 2 avril dernier, du président Mahamadou Issoufou pour un second mandat de 5 ans; cérémonie au cours de laquelle il a renouvelé son engagement de mener une lutte implacable contre le phénomène de la corruption au Niger.

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