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La sécurité transfrontalière au menu d’une rencontre entre le Préfet de Madarounfa (Maradi) et les chefs de villages et de groupements
Publié le jeudi 28 avril 2016   |  Agence Nigerienne de Presse




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Maradi - Il y a quelques années, dans la bande sud de Maradi (centre sud-est du pays) notamment les zones des Communes rurales de Gabi, Oungouwa Roumdji et quelques contrées de la Commune de Dan Issa, les populations faisaient face à un banditisme grandissant caractérisé par des vols à mains armées de bétails. Et tout laissait croire que les voleurs et les bandits armés prenaient la direction du Nigéria (pays frontalier du Niger), après leur forfait.

A l’installation des Autorités de la 7ème République, et conformément aux préoccupations du président de la République, celles de la sécurisation des personnes et de leurs biens, des brigades de patrouille ont été mises en place dans toute cette bande, en proie à l’insécurité. Les résultats probants enregistrés ont permis à la population de renouer avec la quiétude et la relance des activités pastorales et économiques.

Voilà que brusquement l’on assiste à la résurgence des vols de bétails avec souvent mort d’hommes. C’est pourquoi, le Préfet de Madarounfa, M. Attikou Issa a initié des rencontres d’information et de sensibilisation avec les chefs de groupements peulhs de Oungouwa Roumdji et de Gabi ; deux zones durement touchées par le banditisme.

Au regard de la gravité de la situation, le Préfet a rappelé aux chefs coutumiers leur rôle dans un langage, sans détour :’’ Vous êtes des auxiliaires de l’Administration et de ce fait, vous devez servir l’Etat comme il se doit. Aussi, c’est parce que le président de la République a fait de la sécurité son cheval de bataille que des patrouilles ont été instaurées dans toute la bande frontalière de notre région. Malheureusement, vous ne facilitez aucunement pas la tâche à ces patrouilles, car en cas de vol, vous n’informez pas à temps qui de droit pour que des poursuites soient engagées. Les éleveurs installés trop proche de la frontière doivent se démarquer de celle-ci, pour qu’en cas de vol, nos Forces de Défense et de Sécurité qui patrouillent dans la zone, arrivent à rattraper ces voleurs de bétails avant qu’ils ne franchissent la frontière nigériane. Car, jusqu’ici, il n’y a pas encore d’Accord de poursuite entre nos deux pays. Quand ces malfrats entrent au Nigéria, nos FDS ne peuvent en aucun cas y pénétrer pour les arrêter. Donc, il y a nécessité pour la population à fournir des informations en temps réel aux Forces de Défense et de Sécurité. Même dans les pays les plus développés, il est impossible de placer un agent de sécurité au mètre carré pour garantir la sécurité des citoyens. Il revient donc à cette population de prêter main forte aux agents pour circonscrire le mal. ’’.

Toutefois, le préfet Attikou a attiré l’attention des éleveurs sur les risques qu’ils courent en entreprenant eux-mêmes les poursuites des voleurs de bétails. Déjà dans ces poursuites, des pertes en vie humaines ont été enregistrées à plusieurs reprises.

« Certes, un éleveur qui vient d’être victime d’un vol n’a de reflexe que de récupérer son bétail. Mais poursuivre des voleurs armés pour leur reprendre ce bétail relève de la pure folie puisque les risques sont énormes » a-t-il prévenu.

Pour lui, la seule solution c’est d’informer en un temps record les Forces de Défense qui s’en chargeront.

AT/AMC/DMM/ANP/Avril 2016

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