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Mohamed Bazoum (Niger): «Nous faisons le pari de lutter contre tous les fléaux» Par Marie-Pierre Olphand
Publié le mercredi 4 mai 2016   |  RFI


Mohamed
© Autre presse par DR
Mohamed Bazoum, président du PNDS, le parti présidentiel et ministre de l’Intérieur


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Il y a un mois, jour pour jour, le 2 avril, le président Issoufou était investi pour un second mandat après avoir remporté la présidentielle du 20 mars contre son rival Hama Amadou. Une élection qui s’est déroulée dans un climat de boycott de l’opposition qui avait cependant décidé de maintenir son candidat. Les rapports entre l’opposition et le pouvoir peuvent-ils s’apaiser ? Le parti présidentiel et le chef de l’Etat sauront-ils satisfaire les déçus du premier mandat ? Notre invité est Mohamed Bazoum, président du PNDS, le parti présidentiel et ministre de l’Intérieur. Il répond à Marie-Pierre Olphand.

RFI: Mohamed Bazoum, il y a un mois environ des contacts avaient été noués entre le pouvoir et l’opposition, mais ils n’ont pas permis finalement de former un gouvernement d’union nationale. Est-ce que vous le regrettez ?

Mohamed Bazoum : Pas beaucoup en ce qui me concerne, mais le président de la République, lui, le regrette très certainement parce qu’il pensait que c’était une chose nécessaire.

Est-ce que vous souhaitez que ces contacts soient relancés ?

Ce n’est pas le moment à mon avis. On vient de mettre en place un gouvernement, il est en train de s’installer et de démarrer. Ce n’est pas du tout le moment.

Est-ce que ce n’est pas le moment quand même de commencer ce second mandat dans un esprit de réconciliation ?

C’est ce que pensait justement le président de la République. Et le connaissant j’imagine qu’il y travaillera sans relâche.

Il y a des partis d’opposition avec lesquels le président serait prêt à travailler au cours de ce second mandat ?

Certainement. La preuve c’est qu’il avait fait cette démarche. Les partis de l’opposition n’ont pas beaucoup de choses en commun. Ils sont très dissemblables. Il y a des partis républicains avec lesquels nous pouvons parler. Il y a [ceux] qui étaient avec nous, qui nous avaient quitté simplement parce qu’ils ont besoin d’avoir le pouvoir pour eux seuls et [avec] ceux-là, à mon avis, [il] est difficile que nous nous retrouvions aujourd’hui.

Le MNDS, le parti de Seyni Oumarou, fait partie de ceux avec lesquels vous pourriez discuter ?

Il n’est pas impossible qu’un jour nous nous retrouvions avec le MNDS.
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