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La MRN, on revient de loin mais on n’est pas sorti de l’auberge
Publié le lundi 25 mars 2013   |  Nigerdiaspora.info


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© Autre presse par DR
Membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN)


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La fin d’une énigme ou le début d’une fuite en avant face aux vraies préoccupations d’un peuple qui aspire à un changement radical? Difficile à dire tant ça a chauffé, de tous les côtés, vous me direz.
Une énigme ? Eh oui, on s’achemine finalement vers le dénouement, heureux ou pas, d’un feuilleton qui a mis aux prises les deux grands partis ténors de la majorité au pouvoir.

Quand on compare la cohabitation entre le PNDS et le LUMANA à ces ratés qui souvent mélangent la langue et les dents pour justifier des heurts qui surviennent çà et là entre eux, reconnaissez quand même que les nombreuses critiques adressées à l’endroit de la gestion de la 7ème République sont quand même vraies et réelles. Ce n’est quand même pas l’ARN qui provoque et attise la mésentente entre les cadres de LUMANA et du PNDS dans les ministères et autres services. Car, entre autres causes de dysfonctionnement, il y a cette indiscipline manifeste de certains cadres qui désobéissent allégrement aux ordres de leur hiérarchie sous le seul prétexte qu’ils ne sont pas du même bord. On l’a vu au ministère de l’Education Nationale où des cadres développent l’effronterie jusqu’à crier à la face de la ministre qu’elle est la première responsable du blocage actuel des négociations avec les syndicats du secteur parce qu’elle parle mal. Ailleurs, ce sont des peaux de bananes qui seraient carrément posés par des cadres LUMANA pour faire échouer tout programme. Car, si un quelconque échec venait à être consommé, on l’attribuerait très certainement au PNDS, lui dont le président a été élu. Il y a aussi ces questions de nominations et de plusieurs dossiers de certaines pontes de LUMANA visés par l’assainissement. On veut assainir dans ce sens. Cependant, le faire serait jeté en prison plusieurs cadres de l’alliance au pouvoir. Est-il loisible de dénoncer et condamner ses propres amis avec lesquels on a conquis le pouvoir ? Serait-il aussi loisible pour cette même raison de mettre la main sur des tiers et d’épargner des amis ? Voilà en somme l’énigme sulfureuse à laquelle fait face le président Issoufou Mahamadou. Ce sont donc tous ces problèmes réels qui ont mis en désaccord les membres de l’alliance au pouvoir, le tout exacerbé par cette campagne avant terme qu’est le débauchage des militants tant au Niger qu’à l’extérieur. Qui dira donc que le problème réel était juste les ragots concoctés par la presse en vue de semer la zizanie entre les partis membres de l’alliance ?



Aussi, il aurait fallu d’abord reconnaître qu’il y a un dysfonctionnement réel qui empêche aux choses de tourner juste au sein de l’alliance même. Au besoin, tous ces problèmes auraient dû être exposés (car ils sont connus de tous) et aussi les solutions qui en ont découlé des consultations entre les deux partis en vue de les solutionner. Cela aurait plus rassuré l’opinion publique. Cependant, agir comme on l’a fait, c’est-à-dire en niant complètement ces préoccupations qui pourtant crèvent les yeux, est une façon de se rétracter et de laisser ressurgir ses problèmes qui rebondiraient très certainement. Les sages nous enseignent pourtant que quand on parle d’un problème, on l’aurait déjà résolu à moitié. Au lieu de cela, tant le PNDS que LUMANA se sont lancés dans une ‘’bouc-émissarisation’’ qui a fini par soulever des vagues dans le milieu de la presse. Heureusement que le PNDS n’a pas accompagné cette supercherie. En effet, au moment où de l’autre côté on s’acharnait sans conviction sur les journalistes, au PNDS on a juste reconnu que tout allait bien. Eh oui, tout va bien même si on n’avance rien qui prouve cet état de fait. Même celui qui a pris la parole au meeting de LUMANA n’était pas le mieux indiqué. En effet, à chaque fois qu’un allié de la MRN célébrait un quelconque événement, le maître à parler a toujours été le vieux, spécialiste des emphases et redondances. Mais cette fois-ci on a choisi Bazoum Mohamed pour le faire. Quand même, ce n’est pas Bazoum qui requalifierait celui qu’il a de tous les temps considéré comme un simple « individu ». Et le résultat était tout simplement lamentable : Bazoum qui essayait d’entretenir un visage débonnaire constamment trahi par une gêne qu’il a du mal à masquer , Hama Amadou qui ne s’empêchait pas de loucher sur Bazoum comme pour dire : « regarde la mobilisation dont je suis l’objet ». Un éternel climat de suspicion.

Madougouizé

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