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Participation du Niger au premier Congrès africain sur les routes au Maroc
Publié le samedi 7 mai 2016   |  Agence Nigerienne de Presse


Agadez
© Le Sahel par DR
Agadez :La sécurité comme gage de développement, Vaste opération de réhabilitation des routes


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MARRAKECH (Maroc), Le premier Congrès africain sur l’entretien, la sauvegarde du patrimoine routier et l’innovation technique s’achève en principe ce jour, vendredi, 6 mai 2016 à Marrakech, (MAROC) sous le haut patronage du Représentant du Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Cette rencontre qui réunit les experts des pays africains subsahariens et du Maroc est une occasion de partage de connaissances et d’expériences sur les aspects de la route dans tous ses états.

A l’ouverture des travaux, un Panel des Ministres a été constitué autour du Ministre Délégué aux Transports du Maroc, Najib Boulif, comprenant le président de l’Association des gestionnaires et partenaires africains (AGEPA), la Ministre guinéenne des Transports et le Secrétaire général du Ministère nigérien de l’Equipement, Sakariou Amousso. L’objectif étant de résumer la situation des routes de chacun des pays composant le Panel.

Dans une intervention, le Secrétaire général du Ministère nigérien de l’Equipement, a brossé la situation difficile dans laquelle se trouvent les routes bitumées du pays. ‘’ Sur environ 4600 kms de bitume, 20% sont bons, 20% en bon état, et 60% en mauvais état"’. Selon Sakariou Amousso, le problème, étant le manque criard de ressources publiques pour l’entretien de ces routes construites à grands frais sur fonds propres.

Il aussi évoqué la collecte des péages routiers de la Caisse Autonome de Financement de l’Entretien Routier (CAFER) et les redevances sur les produits pétroliers "qui demeurent très insuffisants jusque-là’’.

‘’A cela s’ajoute la surenchère du partenariat public privé qui ne nous convient pas pour le moment et qu’il faudra revoir" a martelé le Secrétaire général, qui conclut en disant que "nous sommes dans un pays pauvre et nous manquons de ressources nécessaires pour construire et entretenir nos routes".

Un débat a ensuite été ouvert à l’issue du Panel en vue d’apporter des contributions et solutions aux multiples difficultés que traversent les pays subsahariens dans leur ensemble.


SML/AMC/DMM/ANP/MAI 2016

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