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Le front social en ébullition
Publié le vendredi 13 mai 2016   |  Nigerdiaspora




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Sous la bannière du Syndicat Autonome des Magistrats du Niger, les hommes en toge qui ont été les premiers a dégainé à travers une grève de soixante-douze heures. Un arrêt de travail largement suivi. L’essentiel des points de leur plateforme revendicative tourne autour de l’amélioration des conditions de travail. Malheureusement le Ministre de la justice a fait la sourde oreille devant les revendications des magistrats du Saman avec pour conséquence une paralysie de l’appareil judiciaire dès le lundi.
Malgré tout le Saman par la voix de son Secrétaire Général a exprimé sa disponibilité au dialogue franc et sincère avec son ministère de tutelle en vue de trouver des solutions idoines aux préoccupations soulevées par ledit syndicat et éviter ainsi à la justice nigérienne des épreuves difficiles pour fait de grève. Deuxième front en ébullition, c’est le secteur de l’éducation avec la grève de quarante-huit heures du Syndicat National des Agents et Fonctionnaires de l’Education Synaceb. La également il s’agit de revendiquer une amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants dont certains accumulent aujourd’hui un retard d’un à deux mois sur le payement de leurs pécules ou salaires. Le Syndicat a fustigé le mépris caractérisé du Gouvernement vis-à-vis de leurs revendications qu’il juge légitime. Il faut dire qu’avant d’entrer en grève le Synaceb a prévu une marche suivie de meeting le 11 Mai pour manifester son mécontentement du traitement réservé aux enseignants par le Gouvernement. Une manifestation de rue interdite par le Maire de la ville de Niamey pour des raisons de sécurité. Un argument jugé fallacieux par le syndicat pour qui cette interdiction est une preuve supplémentaire de la volonté des autorités en place de restreindre les libertés fondamentales acquises de longue lutte. Quoiqu’il en soit le Synaceb n’entend pas baisser les bras dans son combat pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants qu’ils soient contractuels, agents ou fonctionnaires de l’éducation.

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