Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Le Sahel N° du 13/5/2016

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Santé

Atelier d’enrichissement du rapport de l’étude sur l’analyse du phénomène de la corruption dans le secteur de la santé : Davantage de mesures juridiques et administratives pour juguler la corruption
Publié le mardi 17 mai 2016   |  Le Sahel


Santé
© Autre presse par dr
Santé : Des filles de salle


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le vice-président de la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions assimilées (HALCIA), M. Salissou Oubandoma a présidé, samedi dernier à Niamey, l'ouverture d'un atelier d'enrichissement du rapport de l'étude sur l'analyse du phénomène de la corruption dans le secteur de la santé. Cette rencontre entre dans le cadre des études initiées par la HALCIA en vue de la mise en place des outils d'amélioration des performances de la bonne gouvernance dans le fonctionnement des services publics. Elle a regroupé les agents du Ministère de la Santé et ceux de la HALCIA. La cérémonie s'est déroulée en présence de Maï Moctar Hassane, Inspecteur Général de service au Ministère de la Santé Publique et des responsables de la HALCIA.
Dans le discours d'ouverture de l'atelier, le vice-président de la HALCIA a indiqué que, ces études s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d'une des missions de son institution telles que décrites dans le texte fondateur. Ces missions consistent à mener toutes les études ou les investigations et de proposer toutes mesures juridiques, administratives et pratiques de nature à prévenir ou juguler la corruption. «Il n'y a donc pas de visées particulières sur les services de santé et pour ce cycle-ci des études. Il est prévu outre le secteur de la santé, celui des douanes, des enseignements et des professions libérales», a-t-il déclaré.

Pour M. Salissou Oubandoma, il s'agit dans chaque cas de proposer des mesures permettant d'améliorer le fonctionnement des structures par la volonté de construire des organisations encore plus éthiques dans l'intérêt des membres, des partenaires et de l'Etat du Niger. Il devait ensuite dire que dans les secteur de la santé spécifiquement, la corruption est perçue sous forme de dysfonctionnements, de mauvaises pratiques, de violations des textes législatifs et réglementaires relatifs à l'accès aux services de santé pour les usagers. En effet, le système de santé est encadré par des textes juridiques précis, mais sur le terrain on dénote régulièrement des pratiques contre nature provenant de toute la pyramide sanitaire. « La corruption dans le secteur de la santé a des effets destructeurs sur le niveau de santé de la population. Elle peut engendrer des conséquences dramatiques en termes d'accessibilité, de qualité, d'équité et d'efficacité des services de santé », a souligné le Vice président de la HALCIA.
Le rapport objet de l'atelier d'enrichissement fait ressortir que dans le secteur de la santé, on observe toutes sortes de corruption. Pourtant, il est établi que la baisse de la corruption, du fait qu'elle accroît l'efficacité des dépenses publiques, contribue à améliorer les résultats en matière de santé publique. L'amélioration des conditions de santé des populations passe nécessairement par la lutte contre la corruption dans le secteur. Selon M. Salissou Oubandoma, le rapport contient plusieurs propositions tendant à relever ces différents défis. Il s'agit de la sensibilisation ; l'application des sanctions ; l'amélioration des conditions de travail des agents ; la formation sur l'éthique et la déontologie, au renforcement de la surveillance et du contrôle dans les services et enfin l'instauration du mécanisme de dénonciation des cas.

Seini Seydou Zakaria(onep)

 Commentaires