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Message du ministre de la Santé publique p.i à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la fistule génitale féminine : Pour l’atteinte de l’objectif : ’’Fin de la fistule en une génération’’
Publié le mardi 24 mai 2016   |  Onep


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© Autre presse par DR
Message du ministre de la Santé publique à l`occasion de la Journée internationale de lutte contre la fistule génitale féminine


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Notre pays à l'instar de la communauté internationale a célébré, hier, 23 Mai, la Journée internationale de lutte contre la fistule génitale féminine. Le thème choisi cette année est : ''Fin de la fistule en une génération''. A cette occasion, le ministre de l'Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, M. Magagi Laouan assurant l'intérim du ministre en charge de la Santé publique a livré, samedi dernier, un message commémoratif.

La fistule génitale féminine, en plus de la perte permanente des urines et ou des matières fécales, a aussi des conséquences psychologiques pour la femme du fait de l'isolement, du rejet familial et de la communauté. Selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 2 millions de femmes et de filles, certaines n'ayant parfois pas plus de 12 ans, souffrent de la fistule dans les pays en développement, et 50.000 à 100.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Dans son message, le ministre de la Santé publique par intérim a rappelé que pour combattre cette morbidité maternelle, le Niger, à l'instar des autres pays de la région africaine a souscrit aux différents engagements internationaux et régionaux en matière d'éradication de la fistule et particulièrement depuis 2003 à la Campagne mondiale d'éradication de la fistule lancée par l'UNFPA avec l'appui des Partenaires Techniques et financiers et des Organisations de la société civile.

M. Magagi Laouan a cité entre autres mesures et actions menées par notre pays pour lutter contre la fistule génitale féminine, la création d'un Réseau d'éradication de la fistule par Arrêté 00026/MSP/ LCE/DGSP/DRS en 2004 avec comme mission la coordination et le suivi des activités de lutte, la création d'un Centre National de Référence des Fistules Obstétricales par arrêté N°000202/MSP/DGSP/DOS du 28 mai 2008, la création de sept centres régionaux de prise en charge ; le renforcement des capacités des professionnels de la santé et l'adoption de la loi 2006-16 sur la santé de la reproduction et son décret d'application. Il y a enfin la signature du Décret N°2005-316/PRN/ MSP/LCE, accordant aux femmes la gratuité des prestations liées aux césariennes fournies par les Etablissements Publics de Santé.

Le ministre de la Santé publique par intérim de relever que malgré notre faible couverture sanitaire et l'insuffisance des centres de prise en charge de la fistule, 4.300 patientes ont été prises en charge de 2005 à 2015 et 3.200 ont bénéficié d'une réintégration. En dépit des progrès enregistrés par notre pays dans la promotion de la santé maternelle, on estime encore entre 700 à 756, le nombre de nouveau cas de fistule génitale féminine par an. « Pourtant, la fistule peut être évitée ou traitée », a –t-il assuré. «Le thème de cette journée à savoir : ''Fin de la fistule en une génération'', est un objectif noble auquel notre pays a souscrit fortement. Dans cette perspective mon département ministériel s'est doté, en début de cette année 2016, d'une stratégie nationale pour l'élimination de la fistule génitale féminine », a annoncé le ministre de la Santé publique par intérim.

M. Magagi Laouan d'ajouter que la prévention, le traitement et la réintégration constituent les trois axes d'intervention stratégique de cette stratégie dont le premier plan d'action couvre la période de 2016 à 2020. Le ministre de la Santé publique par intérim a en outre précisé que pour éliminer, voire éradiquer la fistule génitale féminine dans notre pays, il est nécessaire que toutes les femmes et les jeunes filles aient accès à des services de santé de la reproduction de qualité et que toute la population ait accès à l'information nécessaire pour prévenir la fistule, notamment celle relative aux dangers des mariages et maternités précoces.

Mamane Abdoulaye(onep)

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