Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Assemblées de la BAD: un plan de lutte contre les financements illicites
Publié le samedi 28 mai 2016   |  RFI


Un
© Autre presse par Joe Penney. Reuters
Un troupeau de vaches, au Niger, près de la frontière avec le Nigeria, le 24 mars. Pour Benoît Thiery, du Programme alimentaire mondial, «la sécheresse et les faibles pluies de 2014 ont fait avancer le désert. Le problème du manque de pâturage se pose»


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement se sont clôturées vendredi 27 mai à Lusaka, en Zambie. Ce commet qui a réuni chefs d’Etats et ministres africains, a été marqué par le lancement d’un Plan de lutte contre les financements illicites. Il vise à mettre un terme à l’évasion fiscale, à la corruption, mais aussi aux trafics illicites qui dans certains pays sont devenus un véritable pan de l’économie. C’est notamment le cas dans le Sahel où les trafics de bétail, de cigarettes, de carburants ou de drogues financent notamment les groupes terroristes.

Les revenus des trafics illicites dans le Sahel se comptent en milliards de dollars. Mais pour les Etats ils représentent des pertes colossales. « Nous avons dû au Niger multiplier par plus de dix notre budget alloué à la sécurité en cinq ans, ce qui a un impact sur les ressources que nous pouvons allouer à d’autres secteurs tels que l’éducation, la santé ou le développement des infrastructures, etc. », explique Aïchatou Boulama Kané, ministre du Plan du Niger.

Ainsi le budget du Niger finance surtout des patrouilles des forces armées aux frontières du pays. Car le Niger est au cœur d’un corridor de trafic en partie contrôlé par des groupes terroristes. « Il y a des trafics de cigarettes, etc. Aussi nous saisissons régulièrement dans le corridor venant de la Libye en direction du Mali ou dans le sens inverse. Il y a un véritable commerce illicite de drogues ou même d’armes. Nous arrivons à sécuriser nos frontières, ça ne veut pas dire qu’on est arrivés à un trafic zéro, mais quand même nous avons réduit ces trafics-là », affirme-t-elle.
... suite de l'article sur RFI


 Commentaires