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L’air du temps : Avec des maires et en marées hautes
Publié le samedi 28 mai 2016   |  Onep


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© Autre presse par DR
Des personnes fuyant les inondations


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Tandis que la saison d’hivernage s’installe progressivement dans notre pays, la crainte est grande chez les habitants de certains quartiers de Niamey d’avoir à revivre le retour du calvaire des inondations et des mares stagnantes qui entravent la circulation. Une crainte justifiée car les premières pluies enregistrées ont déjà mis à nu les insuffisances qu’accuse la ville de Niamey en matière d’assainissement.

De nos jours, force est de constater que la plupart des rues secondaires de la capitale sont quasi impraticables après chaque pluie, du fait des eaux qui s’accumulent jusque sur les chaussées. Aussi, pour aller d’un point à l’autre de la ville en automobile ou à moto, il faut savoir tracer son ‘’plan de vol’’ dès au départ, afin d’éviter les pièges et autres points d’impasse.

Pour les habitants des quartiers périphériques non (ou mal) lotis, la situation est des plus critiques. Pour se déplacer, il faut savoir contourner les ‘’lacs’’ ou se résoudre à papoter dans la boue. Et là, on assiste, à un véritable spectacle de patinage artistique dans la fange, qui prend souvent des tournures périlleuses, avec des glissades. Un pas, un autre, une valse, puis la chute en demi-flip. Galère ! Et dire que les piétons n’ont rien à envier aux automobilistes. Ces derniers doivent désormais s’exercer à un autre style de conduite qui inclut les ‘’dribbles’’ et la ‘’marche du canard’’ dans les mares et les marécages qui submergent les routes, mais aussi les sauts périlleux, d’un trou à un autre.

Un état de fait, somme toute déplorable, qui semble laisser les responsables de nos municipalités totalement indifférents. Sinon, comment expliquer que depuis des années, les mêmes causent produisent les mêmes effets à des points précis de la ville, et que les maires de nos différentes communes n’aient guère pensé à apporter des solutions, ne serait-ce qu’en procédant au cas par cas ? Comment expliquer qu’une route comme celle de ‘’Niamey Nyala’’, récemment réalisée à grands frais, soit laissée à la merci des eaux de ruissellement qui y charrient eaux et monticules de sable, sans jamais arrêter le désastre? Comment expliquer que depuis des dizaines d’années, des axes entiers demeurent infranchissables durant toute la saison des pluies, parce ce qu’ils sont inondés par les eaux stagnantes ? Assurément, la constance de cette inaction de nos services municipaux devant le calvaire enduré par les contribuables frise l’insouciance, voire la mésestime.
On se rappelle que, l’année passée, lors de la visite qu’il a effectuée au niveau de la route Niamey Nyala, le Chef du Gouvernement, dans une colère à peine contenue, a invité les maires ‘’à prendre leurs responsabilités’’ devant la déconfiture qui régnait dans la zone. On pourrait croire qu’à partir de là, la leçon a été bien assimilée. Mais, comme disent les Anglais :wait and see…

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