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MUKURIGATE (2ème partie): bien comprendre l’importance et l’enjeu du projet pour un pays pauvre comme le Niger
Publié le mercredi 1 juin 2016   |  tamtaminfo


Le
© Autre presse par DR
Le MUKURIGATE


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A la demande de nombreux internautes, nous sommes revenus en arrière pour mieux expliquer et expliciter les tenants et aboutissants de cette escroquerie du siècle dont notre pays est victime. Alors que l’idée de départ est louable, permettre à l’Etat d’engranger un maximum de ressources sur les compagnies téléphoniques, à l’arrivée nous assistons à un pillage systématique de nos maigres ressources par un groupe avec à leur tête l’incontournable Salifou Diallo (actuel président de l’Assemblée Nationale burkinabé, l’homme de l’ombre) soutenu et appuyé localement.
Selon des cadres de l’administration des télécommunications et finances approchés et requérant l’anonymat, le projet du contrôle de la qualité de service et de la facturation du trafic téléphonique des opérateurs des réseaux de télécommunications au Niger est une trouvaille équivalente à une opération « MAI BOULALAN » avant l’heure. Ce projet a pour vocation, s’il y avait un peu de sérieux, d’accroître sérieusement les ressources financières de l’Etat, dans le cadre du recouvrement des ressources internes en permettant du coup d’éradiquer la fraude fiscale inouïe des opérateurs téléphoniques au Niger, et de faire rentrer l’Etat dans ses droits évaporés.
Objectif du marché à l’origine du scandale MUKURIGATE :
Détecter d’énormes fraudes fiscales des opérateurs mobiles en permettant en conséquent des redressements très très importants susceptibles de renflouer les caisses de l’Etat par le recouvrement de recettes fiscales supplémentaires évaluées à des centaines de milliards. Seulement, l’Etat n’a pas les moyens d’acquérir l’équipement technologique nécessaire et qui coûte extrêmement cher. L’Etat avait lancé un appel à concurrence public ouvert resté infructueux, d’où ensuite l’appel d’offre restreint duquel une société a été retenue et cette dénommée MACH-AGITECH/ NIGER, a pour fondateur et actionnaire majoritaire M. Abdallah Téfrij.
Cette société adjudicatrice est représentée par un DG en la personne de MUKURI DANIEL qu’Abdallah accepta d’accueillir à Niamey sur recommandation d’amis et de le nommer à ce poste moyennant quelques actions dans la société. Options et modalités d’exécution du marché Suite à cette adjudication, le contrat PPP issu des négociations prévoyait que l’adjudicataire prend à sa charge l’ensemble du processus de réalisation ( financement intégral des équipements, achat, importation, installation, entretien, mise en œuvre, personnel technique) pendant toute la durée du contrat, sans que l’Etat n’ait à débourser le moindre centime, et qu’au terme du contrat de 6 ans d’exercice, la propriété desdits équipements sera transférée et définitivement cédée à l’Etat gratuitement.
Ceci suivant les modalités suivantes : Grâce à ces machines, le flux réel du trafic téléphonique de tous les opérateurs mobiles est collecté en temps réel sans que ces derniers ne puissent échapper au contrôle des machines, de sorte qu’une fois traités, les résultats obtenus permettront de dégager les chiffres d’affaires non déclarés par les opérateurs indélicats, et par conciliation avec les chiffres d’affaires habituels déclarés unilatéralement, que le gap non déclaré apparaisse pour être taxé et redressé au titre de fraude fiscale. C’est ce gap additionnel, constitutif de la fraude, mis au grand jour, que normalement l’Etat doit se charger d’autorité, de recouvrer par tous les moyens auprès des fraudeurs, mais moyennant pour le prestataire une ristourne de l’ordre de 20% en couverture de ses charges et amortissements.
Jusque-là, en tant que citoyens nigériens, il y a de quoi se frotter les mains pour le bonheur de notre pays, s’agissant d’un projet générateur de ressources inattendues, importantes (dizaines de milliards mensuels), permanents et progressifs, de surcroit sans aucune incidence financière pour sa réalisation. Mais, mais, mais, les serpents venimeux étaient dans la paille. Des vautours étaient tapis dans l’ombre pour en récupérer les fruits destinés non seulement au peuple, mais aux honnêtes gens qui de bonne foi viennent nous accompagner et contribuer à notre bien-être. Irruption de la mafia et déploiement de la structure dévoreuse du marché.
A retenir que la société soumissionnaire et adjudicatrice réelle est Mach-Agitech- Niger, de droit nigérien puisque seule connue et présente dans le processus du marché. Les actionnaires sont : Abdallah Tefrij 70%, a cédé gratuitement 20% à Salif Diallo (Relationship), et 10% à Mukuri Maka Daniel (nommé DG pour connaissances apparentes du domaine technique).
Le contrat PPP est signé le 01/07/2013, ( sous supervision de la cellule PPP dirigée par Mohamed Moussa), entre l’Etat (Ministère des Finances et Artp) et curieusement une Société dénommée MACH-Luxembourg, en lieu et place de la soumissionnaire réelle qui dans l’intitulé du contrat est faussement présentée comme étant filiale de la Luxembourgeoise, ce à l’initiative isolée de MUKURI, en entente avec Salif Diallo, et à l’insu du fondateur à qui, ils font savoir que ce n’est qu’un partenaire technique.
Une fois le marché acquis, les masques tombent, SALIF DIALLO convoque M. ABDALLAH Tefridj à son domicile, en présence de MUKURI Daniel, pour le sommer de céder ses parts sociales (70%) et de ne se contenter que de 5 à 10% de parts, le reste réservé à de personne non identifiées, et sans le concours desquelles le marché lui échapperait.
Devant le refus de ce dernier et à son insu, MUKURI DANIEL fut instruit de créer une autre société dénommée WALLGATES SA dans laquelle des combinaisons d’actionnaires écrans apparaissent et camouflant mieux les véritables titulaires. Puis, les comptes de la société MACH-AGITECH alimentés par la SONIBANK sous forme de prêts sont détournés pour les besoins de la nouvelle orientation décidée par SALIF DIALLO et exécutée à la lettre par MUKURI.
Il reste une dernière manœuvre, celle consistant à mettre à l’écart l’adjudicataire du marché et le remplacer par la nouvelle société WALLGATES, qui ni de près ni de loin concernée par le marché.
Chose facile, quand on a à ses côtés Mohamed Moussa qui n’en a cure des textes de loi en vigueur. Car l’illégalité est une notion étrangère à lui tant qu’on a la bénédiction de SALIF DIALLO, lui-même ami des responsables et autres barons du régime. Tenez-vous bien, le contrat de marché est signé et consenti par l’Etat à la société MACH-AGITECH et MACH-Luxembourg. Est-il même imaginable que par effraction des sociétés tierces étrangères au contrat, puissent venir un beau matin modifier un contrat dont ils n’ont jamais été parties pour se l’approprier en un quart de tour, si ce n’est dans notre si beau pays le Niger.
En d’autres termes, et à titre d’exemple, si vous étiez locataire d’une maison sur contrat écrit encore en vigueur avec votre bailleur, serait-il admissible qu’à votre insu et sans votre consentement, qu’une tierce personne vienne modifier votre contrat bail et vous mettre dehors d’emblée ?
Eh bien cela est possible avec MOHAMED MOUSSA « haut cadre de l’Etat» qui a bel et bien facilité cette manœuvre totalement illégale, au mépris des lois et règlements qu’il est censé observer, en permettant de conclure et de faire signer des responsables du Ministère des Finances et l’ex-DG de l’ARTP ALMOUSTAPHA ABOUBACAR un avenant sans date , enregistré le 24/01/2014, avec effet direct et sans aucune procédure légale, de transférer le contrat initial en faveur des sociétés SYNIVERS SA ( avérée n’avoir aucune existence juridique) et WALLGATES SA ( avérée inexistante pour cause de personnes morales actionnaires non existantes au plan légal ).
Ce sont ces sociétés illégalement constituées qui serviront de partenaires à l’Etat du Niger, avec à leur tête l’homme de paille MUKURI DANIEL (d’origine camerounaise prêt à être sacrifié à tout moment) par lesquelles les revenus du projet seront récupérés, empochés et partagés.
A ce stade-ci de l’affaire, MOHAMED MOUSSA , ALMOUSTAPHA ABOUBACAR , ainsi que MUKURI MAKA DANIEL devront être présentés devant la justice Nigérienne pour répondre des faits de malversations liés au détournement et complicité de détournement de marché public, voir même de complicité de détournement de deniers publics , au vu de ce qui suivra dans les prochaines publications, correspondant à l’épisode 3 du MUKURIGATE, relatif à la phase du passage à l’acte de dépouillement de l’Etat et du chantage exercé sur des privés, par la mafia canal le soldat exécutant MUKURI MAKA JOSUE DANIEL.

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