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Niamey veut mettre en « régime » la SORAZ
Publié le jeudi 2 juin 2016   |  Tamtam-info


L’exportation
© Autre presse par DR
L’exportation du pétrole nigérien à partir du terminal de Kribi (Sud) via le pipeline Tchad-Cameroun


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Des pourparlers s’ouvriront bientôt entre Niamey et la China-CNPC sur la gestion de la raffinerie de Zinder et la commercialisation du pétrole, extrait d’Agadem. Une mission chinoise de haut niveau serait à Niamey, depuis l’envoi, le 26 mai dernier, d’une lettre signée par Foumakoye Gado, et enjoignant à la SORAZ d’appliquer quelques mesures d’austérité.
Il s’agit, entre autres, de la réduction des salaires pour les employés chinois, la diminution des départs en vacances des salariés expatriés, le versement par les chinois eux-mêmes de quelques impôts notamment celui sur le traitement du salaire (et non par la SORAZ) et last but not the least la « nigérisation » de certains postes au sein de la Raffinerie, détenue à 60 % par les chinois.
Tout semble plaider pour de « fortes » discussions entre Niamey et China-CNPC dont le personnel employé à la Soraz cumulerait une masse salariale d’environ 20 milliards CFA pour 300 chinois contre seulement 2.5 milliards CFA pour les 425 nigériens en poste.
Bien évidemment qu’en faisant « perdre » à la SONIDEP un contrôle « absolu » sur la vente du raffiné, Niamey tente de trouver des solutions de « substitution » pour se mettre à l’abri d’une fronde sociale, dans le secteur pétrolier, de même qu’un ras-le-bol généralisé, en raison de « probables » hausses du prix des hydrocarbures.
Les nouveaux points « revendiqués » par Foumakoye Gado rejoignent, en partie, les exigences, moult fois réitérées par les employés nigériens à la SORAZ et jusque-là réfutées par les chinois.
Peut-être qu’en lieu et place d’un baroud d’honneur vis-à-vis des chinois, quelque peu « susceptibles », le Gouvernement trouverait des « actions-fusibles » à même de « liquéfier » les ardeurs des Chinois.
Surtout qu’on ne sait pas jusque-là, les « vraies » clauses entre Chineeses et Gouvernement nigérien sur cette fameuse gestion du pétrole, même si les « mauvaises langues » soutiennent que le « célèbre » Eximbank serait passé par là…

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