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Ramadan au Niger ou la valse des étiquettes des produits de premières nécessités
Publié le mercredi 8 juin 2016   |  Niger Diaspora


Fruits
© Autre presse par DR
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A peine le mois béni de Ramadan débuté et déjà les produits de grande consommation en cette période voient leurs prix augmenter de façon exponentielle. Des légumes aux fruits en passant par les céréales les prix flambent de jour en jour sur les différents marchés de la capitale. Ces prix passent du simple au double voire au triple et pour certains même au quadruple. Par exemple le kilogramme de la pomme de terre est passé de 400FCFA à 600FCA, la mesure de mil communément appelé ‘’Tiya’’ se vend 650 contre 550FCFA auparavant.

Chez les tenanciers des boutiques de quartier certains produits comme la tomate ou le poivron sont devenus si chers qu'une petite bourse de 100FCFA ne peut vous procurer ces denrées. C’est le cas pour des produits comme le chou ou encore la carotte et le persil. Ce phénomène des valses des étiquettes des produits de premières nécessités en cette période de jeun est connu de tout le monde mais trouver les responsables de ces spéculations chacun essayent de tirer le drap vers lui entre commerçants grossistes et détaillants. En effet les détaillants expliquent cette hausse par une pure coïncidence entre le début de Ramadan et la pénurie de certains produits de grande consommation du fait que ceux-ci sont importés. Les consommateurs regardent en spectateurs impuissants les spéculations des commerçants véreux sur les prix des produits qui ne font que prendre l’ascenseur du jour au lendemain. Devant une telle situation on se demande à quoi bon les différents protocoles d’accord signés au préalable entre le gouvernement à travers le ministère en charge du Commerce et les commerçants importateurs- exportateurs du Niger via la chambre de Commerce. En outre, dans le cadre de ce mois béni de Ramadan il est fortement recommandé la solidarité, l’entraide et la largesse entre musulmans hélas ce passage des prescriptions coraniques et de la sounna sont allègrement bafouées voire ignorées par nos commerçants obnubilés par le profit maximum. Il incombe au gouvernement de prendre ses responsabilités en amenant ces commerçants à respecter les termes des protocoles d’accord signés avant le Ramadan quant ç la stabilité des prix sinon les autorités se doivent alors de prévoir des mesures d’accompagnement afin de permettre aux petites et moyennes bourses d’accomplir ce 4 ième pilier de l’Islam dans les meilleures conditions.

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