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Niger: "Boko Haram ne contrôle pas Bosso" (ministre)
Publié le jeudi 9 juin 2016   |  AFP


Hassoumi
© Autre presse par DR
Hassoumi Massaoudou,ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique


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Abidjan - Le ministre nigérien de la Défense Hassoumi Massaoudou a affirmé jeudi à l'AFP que le groupe islamiste nigérian Boko Haram, auteur d'une attaque massive et meurtrière vendredi contre Bosso, ne contrôlait pas cette ville du sud-est du Niger située à la frontière nigériane.

"Boko Haram ne contrôle pas Bosso. Ils ne peuvent pas. Nos hélicoptères surveillent la zone en permanence et s'ils se mettent à découvert, ils s'exposent aux frappes aériennes", a-t-il assuré.

"La ville (Bosso) est vide. La population a fui. Ceux qui racontent que Boko Haram contrôle la ville n'y sont pas", a-t-il souligné.

Le ministre a démenti que les premiers éléments tchadiens envoyés contre les insurgés nigérians étaient entrés à Bosso mercredi soir. "Les Tchadiens ne sont pas là. Je ne sais pas quand ils arriveront mais pour le moment nous surveillons la zone avec nos moyens aériens".

Mercredi soir, une source sécuritaire nigérienne avait indiqué à l'AFP qu'une trentaine de véhicules tchadiens étaient arrivés à Bosso.

L'armée tchadienne qui doit envoyer 2.000 hommes faisait mouvement vers le théâtre d'opération où elle est déjà intervenue à plusieurs reprises par le passé, sans qu'il soit possible de dire où se trouve le gros de la troupe.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou s'est rendu mardi à N'Djamena pour s'entretenir avec son homologue tchadien Idriss Déby, en première ligne de la lutte contre les groupes jihadistes en Afrique subsaharienne.

M. Massaoudou, qui s'était rendu dimanche à Bosso, a ajouté que "la ville n'a pas été mise à sac ou pillée", reconnaissant que les installations militaires avaient été "attaquées et touchées".

Vendredi, Boko Haram a lancé une offensive massive sur la ville qu'elle a déjà attaqué à plusieurs reprises. Quelque 50.000 personnes ont fui la zone dans un secteur qui accueillait déjà de nombreux camps de réfugiés et déplacés en raison du harcèlement de Boko Haram.

pgf/jlb

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