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Harcèlement : Sur les pistes du réseau malveillant
Publié le vendredi 10 juin 2016   |  Le Monde d’Aujourd’hui




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La renaissance, ainsi que les socialistes, non sans orgueil, ont dénommé leur gouvernance, est, hélas, l’une des plus chaotiques de l’histoire politique du pays. Au regard du mal qu’il a fait au pays et qu’il continue de faire, personne, ne peut aujourd’hui s’en réclamer. Trop de mal, trop d’injustice, trop de complot, trop de division. Trop de trop ! Le Niger va mal et il n’avait qu’à écouter ces silences douloureux dans le peuple, pour comprendre à quel point ça ne va pas, pour comprendre les profondeurs du malaise, les tristesses inaudibles d’un peuple.
Tous ceux qui dérangent par leur discours, par leur opinion, ou simplement parce qu’ils se réclament d’une certaine opposition assumée, d’une société civile libre qui refuse l’inféodation et le larbinisme, se retrouvent dans le collimateur d’un régime qui n’a plus que la force et la brutalité pour gérer les hommes, depuis que, harcelé par mille et un défis face auxquels il est devenu incapable et impuissant, renfrogné dans le sentiment incompris de son échec, il a perdu sa boussole et la force de ses arguments qui furent en d’autres temps, le testament qui fonde sa foi politique et le guide. Dérouté depuis, il vit dans l’errance et la philosophie du mal.

Ce régime tortionnaire, faussement labellisé démocratique, ne vit plus que sous les couleurs démoniaques de la tyrannie et de la dictature. Jamais, les idéologues n’ont pensé qu’un socialisme pouvait secréter autant de mal et de méchanceté que de ce qui relève de l’antisocial. Il a blessé des hommes, des familles, des femmes, et des enfants. Sa méchanceté, il l’a portée sur tous. Depuis des mois, des hommes et des femmes, sont en prison, pour des motifs que personne, en régime démocratique ne peut soutenir. En fomentant des complots, les camarades se sont arrangés à envoyer en prison, des hommes dont le discours et l’engagement politique dérange. Qu’il s’agisse de Hama Amadou, d’Issoufou Issaka, de Soumana Sanda, de Dogari, de Méréda, et de tous les autres, l’on sait les accusations fallacieuses par lesquelles, on les a incriminés pour les jeter en prison pour de longs et interminables mois. Cette injustice ne doit pas continuer !

La dernière victime de la machination socialiste est un certain Siradji de la société civile, connu pour ses déclarations sans concession qui passent à chaque fois au peigne fin la gestion calamiteuse de la Gauche nigérienne gauche, dont la gouvernance se fait pour elle-même, contre les Nigériens. Le complot de ses spécialistes, cette fois, est vite découvert. Un jeune homme – pauvreté commandée par le socialisme oblige – pour avoir de l’argent facile, aurait accepté de jouer le sale boulot pour un certain X encore non identifié, en prêtant à Siradji la production d’un tract qu’il est chargé de distribuer. Tant pis que la perquisition menée dans son bureau, de permettre de découvrir des indices compromettants, l’essentiel c’est d’être en position d’accusé, le reste, visiblement sera facile à conduire. Mais, dans les procédures, il y a des choses qui ne dépendent pas toujours de la volonté corrompue des princes roses qui régentent la 7ème République. La détention préventive dans les locaux de la PJ pour les besoins de l’interrogatoire et de l’enquête s’allonge, et sur 72 heures déjà, le jeune en mission commandée a commencé par craquer et par s’effrayer des tournures compliquées que pourrait avoir le faux dans lequel, peut-être sans réfléchir, il a dû s’engager, poussé par l’odeur de l’argent promis, mais peut-être pas encore encaissé. Le pauvre, sans avoir empocher le salaire convenu, est allé en mission ! Quelle imprudence. Il connaît mal ceux qui l’emploient. Il passe alors aux aveux pour disculper Siradji qui n’a jusqu’ici mené son combat que pour s’inquiéter pour le Niger au regard de la gestion inique qui s’y fait depuis quelques années. IL reconnut alors qu’il ne connaît pas l’homme qu’ils ont voulu incriminer et qu’il aurait agi pour de l’argent, sous l’instigation de personnes qu’il n’avait pas encore révélés mais qu’il doit certainement connaître. S’il ne connaît pas Siradji, au moins doit-il être un familier de ceux qui, guidés par leur cynisme, l’ont utilisé.
Les Nigériens découvrent ainsi comment et sur quoi marche la renaissance : sur le mensonge et le complot. Sans doute qu’il en a été ainsi pour tous les détenus politiques d’Issoufou Mahamadou et de son régime. S’il est politiquement possible – pas normal – d’accuser un autre, au moins, doit-il passer devant un juge. Et l’on ne peut pas comprendre au non de quelle logique et de quelle cause inavouable, des hommes qu’on accuse de faits qu’ils ne reconnaissent pas, doivent-ils être indéfiniment gardés en prison, sans être présentés devant un juge pour qu’il apprécie dans sa lucidité, son intégrité et son impartialité, les faits dont on les accable. Siradji, lui, a eu la chance, il ne va pas allonger la liste éhontée des détenus politiques du régime d’Issoufou Mahamadou. ‘’L’enfant’’ a fini par parler, pour prêter au régime son expression devenue célèbre, il a plongé ! Le devoir de dire aux Nigériens la vérité.

Qui pouvait être cet X qui aurait poussé ce jeune dans cette entreprise hollywoodienne ? Sans doute les mêmes qui ont comploté pour envoyer ces militants de l’opposition en prison, injustement. Il faut seulement espérer que la justice ait le courage de creuser dans l’affaire pour aller jusqu’à ces commanditaires sadiques et sournois qui ne voient pour l’autre que le malheur. Les Nigériens attendent donc de savoir qui sont ceux-là qui jouent ce jeu dangereux dans une nation aussi fragile que le Niger. En poussant ce dossier jusqu’à ce qu’il soit vidé, on pourra faire comprendre aux Nigériens sur quelle logique fonctionne leur pays depuis qu’il est géré par les pseudo socialistes qui gardent encore le pouvoir par effraction. Des masques devront tomber pour révéler des vérités jusqu’ici cachées. Ceci est au prix d’une réparation dont a besoin ce pays qui n’a que trop souffert d’une politique divisionniste, revancharde.
C’est pour dire que l’aboutissement de cette enquête pour aider à dénouer d’autres affaires car au coeur de toutes ces machinations, on devra découvrir, une certaine cellule, toujours la même chargée peut-être de concevoir les différents complots qui pourraient permettre d’anéantir tous ceux qui dérangent. Le Dossier Siradji ne devait donc pas être fermé sans que l’on ne puisse comprendre jusqu’à ses profondeurs. Il porte, peut-on croire, des lumières, qui peuvent éclairer tant d’autres questions que l’on n’arrive toujours pas à comprendre dans le pays. Wait and see…


WALÉ.

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