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Le Sahel N° du 14/6/2016

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L’atelier d’échange avec les journalistes sur le respect de l’éthique et de la déontologie : Promotion de la liberté de la presse et responsabilité des journalistes dans le traitement de l’information
Publié le mercredi 15 juin 2016   |  Le Sahel




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La couverture médiatique peu professionnelle des événements nés de l'attaque de Bosso par certains medias de notre pays, a conduit le ministère de la Communication à l'organisation hier matin, à la Maison de la Presse, d'un atelier d'échange avec les journalistes sur le respect de l'éthique et de la déontologie. C'est la ministre de la Communication Mme Amina Moumouni qui présidé l'ouverture de cette rencontre en présence des responsables des medias publics et privés.
Placé sous le thème « Etat, Démocratie et Médias : les journalistes face à leurs responsabilités », cet atelier vise essentiellement à échanger sur les conditions liées à la couverture médiatique des conflits, le respect par les journalistes des lois et règlements en matière de communication, l'observance des règles d'éthique et de déontologie. Pour échanger sur ce thème avec les journalistes venus de divers organes publics et privés du Niger, deux conférenciers dont leur expertise est avérée, ont été invités par le ministère de la Communication. Il s'agit M. Idimama Kotoudi, ancien directeur général de l'Office National d'Edition de Presse et de l'Agence Nigérienne de Presse pour apporter son éclairage sur les règles d'éthique et de déontologie et M. Omar Ibrahim, ancien procureur de la République pour un exposé sur le cadre juridique et institutionnel de la profession de journaliste.
En ouvrant les travaux de cet atelier, la ministre de la Communication, Mme Amina Moumouni, a rappelé que ''le dernier classement annuel de Reporters Sans Frontières (RSF) positionnant le Niger à un rang qui nous fait perdre quelques points, devrait susciter, en nous, une introspection quant aux véritables causes de cette situation, puisqu'à travers ce même classement, notre pays surclasse des Etats pourtant considérés comme des références en matière de liberté de la presse en Afrique, à l'exemple du Bénin ou encore du Sénégal.
En outre, depuis l'avènement du processus démocratique dans notre pays, bien des situations ont mobilisé médias et placé les journalistes au centre du débat , suscitant, parfois, des interrogations sur la pertinence et l'efficacité de nos lois et règlements sur la communication mais interpellant, toujours, sur ce que les journalistes font des règles éthiques et déontologiques ainsi que de leurs responsabilités de journalistes au sein de la société''.
Cet état de faits présente l'avantage de replacer la question de la liberté de la presse au cœur des discussions, en conformité avec la dynamique ayant présidé à la signature, en 2011, de la Déclaration de la Montagne de la Table par le Président de la République, Chef de l'Etat S.E Issoufou Mahamadou. II apparait dès lors nécessaire pour le ministère de la Communication de rappeler aux journalistes, en tant que leaders d'opinion, les responsabilités qui sont les leurs, c'est-à-dire les droits et devoirs liés à l'exercice de leur métier et de leur fonction. C'est dire que cette activité de renforcement des capacités, organisée par le ministère de la Communication, se veut permanente. Elle est conforme, a dit la ministre Amina Moumouni '' aux objectifs qui nous sont assignés dans la Déclaration de Politique Générale et s'explique également pour la simple raison que tous les jours, le paysage médiatique nigérien connaît des mutations, notamment avec l'entrée en scène de nouveaux acteurs, à savoir journalistes et médias.
Et Mme Amina Moumouni de souhaiter que cet atelier soit le point de départ d'une vision partagée de la responsabilité des journalistes par les journalistes eux-mêmes. Ce cadre d'échange a permis aux participants de bien cerner les délits couverts par l'ordonnance 2010 portant dépénalisation des délits commis par voie de presse et ceux qui ne le sont pas du tout.

Hassane Daouda(onep)

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