Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Les malheurs de l’ancien « PAN » du Niger: Amadou Salifou doit rembourser plusieurs millions de francs CFA à l’Assemblée Nationale…
Publié le mercredi 29 juin 2016   |  Tamtaminfo


Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Salifou, élu président de l`Assemblée nationale


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Rappel des faits : à la suite de sa « nomination », comme il l’avait dit lui-même à l’époque, à la tête de l’Assemblée Nationale, Amadou Salifou avait eu une altercation avec le payeur général de l’institution qui avait eu l’audace de refuser au timonier, la petite somme de 38 millions de francs CFA pour « rénover sa maison personnelle ».
Coup de tonnerre à l’Assemblée Nationale. Un ex président de l’institution, qui a un peu « manzé » dans la marmite commune sommé de rembourser des dizaines de millions de francs FCA.
Ashé, les biens mal acquis ne profitent jamais ?
Cet adage populaire sied aujourd’hui à la situation rocambolesque dans laquelle se trouve l’ex président de l’Assemblée Nationale, M. Amadou Salifou.
En effet, la Commission des finances de l’actuelle Assemblée nationale, a, au cours de sa session de contrôle statutaire des dépenses exécutées par l’Ordonnateur et le Comptable du budget de l’Assemblée Nationale, constaté que les dépenses relatives à la restauration du domicile privé de Amadou Salifou et de la résidence officielle de l’Assemblée Nationale sont irrégulières, par conséquent elles ont fait l’objet d’un rejet total.
Rejet total, vous avez bien lu ! En langage terre à terre, cela veut dire « kala kala » inacceptables donc à rembourser. Aussi, s’appuyant sur l’exemple sud africain où la plus haute juridiction du pays a sommé le Président Jacob Zuma de rembourser à l’Etat dans les 45 jours, la somme d’un demi-million d’Euros, des dépenses irrégulières effectuées pour moderniser sa résidence privée, la Commission des finances de l’actuelle Assemblée nationale, a recommandé à ce que l’Assemblée Nationale du Niger rentre dans ses droits dans cette affaire d’arnaque restauration.
Par conséquent Amadou Salifou et compagnie, c’est-à-dire, tous ceux qui se sont servis indument des biens publics de les restituer immédiatement.
En langage de « Salifou », cela veut dire : Monsieur le président Amadou Salifou vous avez prit 700 millions de FCFA pour mettre un peu de peinture, des réglettes, des ampoules, changer quelques sanitaires, etc à la résidence officielle du président de l’Assemblée Nationale que vous n’avez jamais occupé ; vous avez en même temps soutiré la somme de 38 millions de francs CFA pour embellir votre résidence privée, que vous avez loué à l’Assemblée Nationale afin que vous viviez dans le confort du à votre rang.
Aujourd’hui, le peuple à travers ses représentants, vous demande de rembourser cet argent ; ce tout Monsieur le président.
Nous disons bravo à la commission des finances.
Bravo aux honorables députés qui ont commencé à se flageller eux-mêmes avant que Mai Boulala, tel un ouragan dévastateur, ne débarque à l’hémicycle.
Pour la bonne compréhension de cette affaire, il vous souvient qu’après le départ précipité du président de l’Assemblée nationale de l’époque, le sieur Hama Amadou et le débauchage par la majorité présidentielle, d’une dizaine de députés de l’opposition, le poste du président du Parlement nigérien a été gracieusement offert à l’homme qui ne recherche que des postes juteux.
Ainsi, en dépit de son « back ground » très limité et de ses tristes habitudes de prédateur des ressources publiques (son passage à la tête de la Communauté urbaine de Niamey fut l’épisode le plus noir de toute l’histoire de cette Mairie, avec plusieurs mois d’arriérés de salaires, les travailleurs et les bureaux de la Mairie dans le noir, faute d’électricité et les garouas (porteurs d’eau) qui attendaient dans les couloirs pour ravitailler les chiottes et les canaris de la Mairie, faute d’eau, la gabegie financière à l’extrême et les surfacturations, etc), Amadou Salifou , fut élu ou nommé, c’est selon, président de l’Assemblée Nationale.
Dès sa nomination, il se heurta à l’intransigeance du Payeur Général de l’Assemblée Nationale, l’intrépide Issoufou Boubacar KADO, qui avait une éthique et le respect de l’orthodoxie financière.
Après un bras de fer mémorable, le sieur Amadou Salifou, obtint la tête du frondeur qui a été contraint à la démission. Le boulevard fut enfin libre et Amadou Salifou s’adonna à son jeu favori. Coup sur coup, les dépenses plombent et la bamboula se poursuit jusqu’à la fin de la législature.
En attendant que la Cour des Comptes déjà saisie au fond, dans la gestion de l’Assemblée nationale dresse son Rapport, la Commission des Finances a d’ores et déjà transmis sa recommandation au bureau de l’Assemblée nationale où elle demande le remboursement sans délais des sommes soustraites illégalement.
Car, Amadou Salifou prétend avoir réhabilité la résidence officielle de l’Assemblée Nationale à une somme de 700 millions de francs CFA, bien lire, 700 millions de francs, tenez bien !
Il prétend avoir réhabilité également sa résidence personnelle qu’il loue à l’Assemblée Nationale, à une somme de 38 millions de francs CFA. En somme il s’est appliqué à lui-même l’adage qui dit : « manger le beurre et l’argent du beurre.
Cette recommandation de la Commission des finances ne doit pas rester sans suite Mesdames et Messieurs les Députés.
Votre honneur et votre dignité sont engagés. Ne couvrez plus les prédateurs et autres délinquants.
La Nation attend beaucoup de vous pour récupérer son argent spolié. L’exemple du Président Muhamed Buhari, doit être pour vous une source d’inspiration, soyez sans pitié.
L’opération Mai Boulala doit être aveugle. Chicoter, chicoter tous les malfrats sans exception. Et je vous assure qu’on vous a à l’œil.

 Commentaires