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Le projet Mobilisation des eaux au Niger va de l’avant
Publié le mercredi 6 juillet 2016   |  Commod Africa


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© Autre presse par DR
un accès à l`eau en Afrique


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Au Niger, le projet Mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire (PMERSA-MTZ) va de l'avant. Lancé en 2011 sur financement du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP, selon l’acronyme anglais), le projet a pour principales composantes les infrastructures de collecte et de mobilisation des eaux de surface et souterraine pour renforcer la production agricole dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder. Le programme cible 213 000 producteurs partenaires directs5 et 460 000 producteurs partenaires indirects de ces régions où vivent près de 60% de la population du Niger.

Le PMERSA-MTZ a démarré en juillet 2012 et devait se terminer en décembre 2016. A mai 2016, 43,5% des $ 33 millions de financement total du projet GAFSP avait été décaissé, souligne la Banque africaine de développement, chef de file du projet, dans un communiqué publié aujourd'hui, rappelant que sur les 40,443 millions unités de compte (unités de la Banque africaine de développement ) UC 21,02 millions viennent du GAFSP, UC 9,34 millions du Fonds africain de développement (FAD), UC 9,56 millions de la coopération espagnole et UC 0,52 millions du gouvernement et des bénéficiaires.

Une production maraîchère en hausse de 13%

Selon une étude commandée par l'ONG ActionAid USA (http://www.actionaidusa.org/sites/files/actionaid/niger-gafsp-actionaid-... ) et parue mi-mai, les progrès réalisés seraient au rendez-vous. En deux ans, la production annuelle globale de cultures irriguées (oignon, tomate, poivron, pastèque) aurait augmenté de 13% (11 017,50 tonnes par an), un progrès significatif vers la réalisation de l’objectif d’augmentation de 19% (de 80 000 t à 96 000 t par an) défini par le projet. A noter que la production de céréales telles que le maïs ou le riz n’a pas été développée dans les périmètres irrigués réhabilités ou créés, car il a été estimé que ce sont les légumes qui fournissent un meilleur retour sur investissement dans les champs irrigués, souligne l'étude. La production céréalière pluviale n’a donc augmenté que de 1,6%.

Le projet compte aussi à son actif, à ce jour, la formation de quelque 420 volontaires de protection des végétaux et en élevage, payés par leurs collègues agriculteurs, l'appui à 3 centres de semences,, la distribution de 600 charrettes, la construction de 28 magasins d'intrants agricoles et de 25 magasins d'aliment de bétail, la mise en place de 30 champs d'écoles paysans et de 1 ha gérés par l'Institut national de recherche agronomique du Niger (Inran). En outre, le PMERSA-MTZ a construit ou réhabilité 128 km de pistes.

L'impact de la baisse de l'aide au développement espagnol

L'étude d'ActionAid souligne que le PMERSA-MTZ a appuyé des activités destinées à développer la commercialisation et la transformation des produits agricoles ( pressoirs à huile, décortiqueuses d'arachides, de céréales des broyeurs, brûloirs, moulins à faine, etc.) mais qui se sont révélées moins efficaces que celles destinées à stimuler la production agricole. Toutefois, 120 meuniers ont tout de même été recrutés et formés pour faire fonctionner et entretenir les moulins.

S'agissant de l'impact sur l'augmentation des revenus des bénéficiaires, les opérations "cash for work" ont bénéficié à près de 1000 personnes mais la mise en place d'un mécanisme de crédit rural n'a pas encore vu le jour. "Le PMERSA-MTZ avait initialement prévu de mettre en place un mécanisme de crédit rural financé par l’un des bailleurs de fonds du projet (Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo, AECID) – et non par des fonds GAFSP – afin d’offrir un crédit à taux préférentiel aux agriculteurs pour leur permettre d’acheter des équipements et des intrants. L’activité n’a toutefois pas commencé, car l’AECID a réduit le montant de l’aide qu’elle devait affecter au projet, entraînant une révision du plan de financement de ce dernier", souligne le document d'ActionAid

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