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Niger : mise en eau du barrage hydroélectrique Kandadji à l’horizon 2021
Publié le jeudi 14 juillet 2016   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Le premier séminaire gouvernemental au titre de la deuxième mandature du président Issoufou Mahamadou a clos ses travaux vendredi sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Brigi Rafini


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Le démarrage des premières turbines du gigantesque barrage hydroélectrique de Kandadji et l’opérationnalisation des aménagements, sur le fleuve Niger, à environ 150 km en amont de Niamey, capitale nigérienne, surviendront à l’horizon 2021.

C’est la conclusion d’une réunion de haut niveau sur le financement du programme Kandadji tenue mardi à Niamey sous la présidence du Premier ministre nigérien Brigi Rafini, et en présence des Partenaires techniques et financiers (PTF) impliqués dans la mise en oeuvre du projet.

Pour rappel, l’idée de la construction d’un barrage à buts multiple sur le parcours du fleuve Niger, devant notamment les menaces de toutes formes auxquelles le fleuve et les ressources de la vallée faisaient déjà face, germait dans l’esprit des autorités nigériennes depuis les années 1970. Cependant, le démarrage de sa construction a connu plusieurs péripéties.

La première tentative de construction a été l’oeuvre du président nigérien d’alors Tandja Mamadou ,qui procéda à un premier lancement en 2009, mais les travaux n’ont jamais démarré. Ce fut ensuite au tour du régime de transition du général Salou Djibo de procéder à un second lancement de sa construction, confiée à la société russe "ZARUBEZHVODSTROY".

En septembre 2011, le nouveau président nigérien Mahamadou Issoufou présida une autre cérémonie de lancement des travaux du barrage, mais plus de deux ans après, devant l’incapacité technique constatée de l’entreprise russe à réaliser dans le délai le barrage, le gouvernement a décidé en juillet 2013 de purement et simplement résilier le contrat.

La présente réunion de haut niveau avec les PTF a permis de passer en revue l’état d’avancement des travaux, de discuter des différentes phases de déplacements et de réinstallation des populations concernées, et des questions de la sécurisation foncière en vue de compenser les propriétaires terriens expropriés.

Après tout ce processus sera lancé un appel d’offre pour la construction du barrage, prévue pour démarrer à partir de novembre 2017 pour une durée de 55 mois.

Le coût du programme est estimé à plus de 650 milliards de francs CFA, selon le vice-président de la Banque mondiale, M. Janvier LITSE, qui est un des partenaires du projet.

Il est à rappeler que ce barrage, très utile pour le Niger, devait permettre à terme d’irriguer plus de 45.000 hectares et contribuer à la résorption du problème énergétique du Niger par la production d’une puissance installée de plus de 130 mégawatts.

Il permettra la régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger, et contribuera à la réduction de la pauvreté grâce à la régénération du milieu naturel, l’amélioration de la sécurité alimentaire et la couverture des besoins en eau et en énergie.

La réalisation du barrage améliorera la disponibilité en eau, rendue possible par l’existence d’un réservoir de régulation de 1,6 milliard de m3, garantira un débit minimum de 120 m3/s en aval et sécurisera tous les usages socio-économiques de l’eau, selon les études techniques.

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