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Réaction à un article d’un site en ligne titré le Ministre Mohamed Moussa lavé de tout soupçon
Publié le mercredi 27 juillet 2016   |  Tamtam Info


Entretien
© Autre presse par DR
Entretien avec le Secrétaire permanent de la Cellule d`Appui au Partenariat Public-Privé (CAPPP) : ``Nous avons conclu une dizaine de contrats pour une valeur d`environ 500 milliards de FCFA`` déclare Mohamed Moussa


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Nous prenons bonne note du contenu de l’article en question, assimilable à un droit de réponse-bis, mais cette fois-ci, déguisé sous forme d’investigation fortuite, ainsi que du message qu’il porte. Nous réaffirmons d’emblée ici, que nous n’avons rien, ni aucune animosité contre la personne de Mohamed Moussa, ni contre qui que ce soit dans cette affaire de Mukurigate.

Des individus ont profité de leur position pour spolier les biens de l’Etat, donc notre richesse commune, nous nous contentons de rapporter les faits, pour qu’un jour, justice soit rendue au peuple nigérien.

Que Mohamed Moussa se rassure, nous ne sommes pas et ne serions jamais associés à une entreprise de déstabilisation de sa personne pour l’empêcher d’accéder à la Direction Générale de l’ASECNA.

Comme tout bon Nigérien patriote et sincère, nous lui souhaitons bonne chance. Mais qu’il sache bien, qu’entre ses intérêts propres à lui et ceux du Niger, notre choix est tout à fait clair et sans ambiguïté.
Nous sommes pour le Niger et nous défendrons les intérêts du Niger, quoi qu’il arrive.

A notre confrère qui affirme « qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’une cabale orchestrée par certaines personnes qui en veulent à l’ancien ministre Mohamed Moussa. Ce dernier est en effet un proche du Président de la République Issoufou Mahamadou, « un ami depuis la période du lycée national de Niamey ». En somme donc une affaire de règlement de comptes, à relents politiques, visant à salir la réputation d’un homme qui ne manque pas de mettre en avant qu’il n’a jamais été cité dans une affaire même lorsqu’il était ministre du commerce et du tourisme et durant toute sa carrière à l’ASECNA.

D’autres personnes qui connaissaient bien les dessous du dossier nous ont également confirmé qu’en vérité, il ne s’agissait que « d’une tentative de régler son compte au conseiller du PM et salir sa réputation afin de l’empêcher d’accéder à un important poste international et surtout que ces détracteurs lui reprochait à tort, et partant au cabinet du chef du gouvernement, d’avoir occulté le nom d’un de leurs poulains et protagonistes de l’affaire, sur la liste des membres du dernier gouvernement nommé».

D’où le fait de déterrer l’affaire dans la presse alors que le dossier a été depuis clos devant la justice », nous lui laissons l’entière responsabilité de ses affirmations. Et que le linge sale se lave là-bas en famille. Pour notre part, qu’il ait conflit d’intérêt dans le sérail du pouvoir, cela ne nous intéresse guerre ;

Aghali, va continuer son travail d’investigation et le sommeil risque d’être difficile pour certains.

Halbé halbé ba ta hana mutuwa. C’est dommage qu’au moment ou nous envisagions d’avancer sur l’affaire MUKURIGATE pour publier la suite des développements après la parenthèse précédente liée aux principaux personnages, voila que Mr le Ministre du moins EX, continue de se moucher en nous revenant « entre les pattes « en tentant de s’auto-disculper ou se faire « laver » par un site web à l’aide du récit d’une affaire complètement hors sujet, relatif à un contentieux de personnes privées n’intéressant personne, n’ayant aucun rapport direct avec les manœuvres illégales imputables à ce dernier, et qui semble se débattre tout seul, sans toutefois rapporter le moindre éclairage de sa part à ce sujet.

Donc cette affirmation du site en question selon laquelle : l’un dans l’autre, les documents en notre possession et que nous publions ici, nous permettent de confirmer que le ministre est désormais et publiquement lavé de tout soupçon dans cette affaire », est un rêve mais cauchemardesque.

Comme tout le monde on s’attendait de l’auteur de l’investigation, qu’il consacra son énergie, plutôt sur les circonstances et motivations réelles de ces manœuvres illicites ayant conduit à jeter l’Etat du Niger dans les bras des soit disant représentants successivement de sociétés étrangères ( MACH-Luxembourg , SYNIVERS et WALLGATES) d’existences juridiques pour la plupart douteuses , limitées à un seule personne physique, et incontestablement inéligibles aux marchés PPP du point de vue de la loi sur les PPP que MOHAMED MOUSSA avait l’obligation d’appliquer avant de pousser les organes de l’Etat signataires dans une aventure complètement hors la loi , lourde de conséquences graves dans ses suites pour l’Etat.

L’article soutient qu’à travers la cellule d’appui PPP, MOHAMED MOUSSA « conseille » l’Etat en la matière, tout en ignorant que c’est lui qui dirige les négociations et l’ élaboration des contrats PPP (en tout cas dans le cas d’espèce), avec astreinte de toutes les précautions prescrites par la loi, ce qui n’a pas été le cas ici. Loin de là. Sinon, comment comprendre alors cette connivence manifeste avec le principal protagoniste et ses appuis arrières (Salif Diallo et autres), que d’entrée de jeu après un processus régulier d’adjudication, que l’adjudicataire MACH-AGITECH Niger retenu, soit mis à l’écart dudit marché au profit d’une autre société non éligible et non prise en compte dans le processus ?

( Voir fac-similé)…. Lire le lien pour mieux comprendre l’illégalité de l’acte posé par Mohamed Moussa.


Comment comprendre que par la suite, bien après les délais prescrits au marché, après constat de défaillance totale de cette même société introduite par SALIF DIALLO et compagnie (mensonges sur l’existence du financement et des équipements) suite à la mission dépêchée au Luxembourg par le Premier Ministre BIRGI RAFINI , que ce même marché soit transféré à nouveau, sans aucune forme de procédure, en faveur de deux sociétés encore et ensembles dirigées par l’homme providentiel, à savoir sociétés SYNIVERS et WALLGATES SA également inconnues dans le processus légal du marché d’Etat, sous le prétexte absolument non vérifié (et d’ailleurs faux) que celles-ci auraient racheté la précédente défaillante depuis le jour même de la signature du contrat PPP le 02/07/2013, en l’absence de tout justificatif de récépissé du registre du commerce du Luxembourg, ce qui implique que l’Etat du Niger était roulé jusque là dans la farine, alors même que les ressources financières escomptées étaient déjà intégrées dans les prévisions budgétaires présentées à la Banque mondiale.

Pire encore, comment comprendre que pour soit disant redresser l’indélicatesse, que sous l’influence d’un bras long « invisible », que MOHAMED MOUSSA entreprenne de soumettre à signature de l’Etat un avenant ( Nr 1 non daté) tenant lieu d’une cession dudit marché en faveur des sociétés ci-dessus, en l’absence de tout consentement express préalable de l’adjudicataire officiel et titulaire du marché, si ce n’est une adjudication nouvelle et clandestine du même marché, et dont il n’a pas compétence, dans des circonstances hors du processus prévu par la loi en vigueur ?

Il y a à conclure dans ces conditions, qu’il y aurait incontestablement fraude manifeste occasionnée par MOHAMED MOUSSA. Car, de règle et même de morale élémentaire, un marché ne pourrait valablement être cédé à des tiers que par son titulaire, d’abord par un acte de consentement expresse et préalable convenu avec le maitre d’ouvrage. Dans ce cas nous pourrions aisément croire que les juristes de la cellule d’appui PPP, n’ont sans doute pas été mis à contribution et que très probablement ces combines ont été mises en œuvre à huit clos.

Comment comprendre encore, de surcroit, que dans un marché d’enjeu financier si important, l’on engage l’Etat auprès de « partenaires » dont on ignore absolument tout, jusqu’à leurs réelles existences ou capacités techniques et financières ?, alors même que les services de la SONIBANK ont quant à eux eu le reflexe d’en faire vérification à l’occasion d’une escroquerie qu’elle allait subir de la part de ce bras long « invisible » à travers l’une desdites societés, avérée inexistante sur attestation des organes compétents.

Soyons sérieux, il est incontestable que ce pauvre MUKURI DANIEL (peut être une autre victime du « système ») à lui seul ne saurait manipuler les organes de l’Etat s’il ne bénéficie pas d’appuis solides tapis dans l’ombre au point ou un responsable du rang de MOHAMED MOUSSA devienne complètement aveugle sur les textes de loi garantissant les intérêts de l’Etat , en donnant libre cour à des combines de tout genre manœuvrés sous ses yeux par des aventuriers qui s’en fichent éperdument de l’intérêt général et de l’Etat.

Ou bien l’explication résiderait-elle dans ce qu’évoque l’article publié dans le site en question, selon laquelle l’affaire serait une affaire « de grosses sommes d’argent en jeu mais aussi de l’implication de certaines personnalités » ?

C’est sur toutes ces questions sans réponse que nous attendions d’être édifiés sur ce point du dossier avant d’avancer sur les suites de l’affaire ainsi que d’autres intervenants, mais contre toute attente l’investigateur du site semble procéder par une diversion en nous orientant vers des faux problèmes liés à un soit disant contentieux judiciaire qui n’intéresse personne et qui ne regarde que les intéressés privés, en nous faisant croire que la résolution de leurs problèmes lave MOHAMED MOUSSA de tout soupçons.

Pour nous convaincre l’on nous balance en facs similés des documents judiciaires sans aucun rapport avec le sujet le concernant, en déduction de quoi, selon l’auteur, cette affaire là serait close, les juridictions ayant définitivement tranché. Or, même dans ce contentieux ( qui encore une fois ne nous intéresse pas encore moins Mr le Ministre ), après vérifications auprès des services judiciaires à l’occasion de savoir si les questions liées à Mr le Ministre étaient concernées, il nous a été répondu que non seulement il n’en était pas question , mais que l’affaire était loin d’être close, car si l’on observe bien, le jugement publié sur le site est une décision rendue par défaut et actuellement anéantie par ce qu’ils appellent , un acte d’opposition entrainant une reprise à zéro de la procédure.

Donc c’est archi faux de dire que la Cour d’Appel a définitivement tranché le dossier en faveur de MUKURI DANIEL, alors qu’il est actuellement pendant devant le tribunal de commerce de Niamey, ce que toute personne peut vérifier sur place.

Par ailleurs, il est suggéré à l’auteur de la publication tenté de « laver » MOHAMED MOUSSA à l’aide de la copie publiée de ce jugement d’observer tout de même que les dates mentionnées auxdits documents ne sont pas contemporaines à la période des actes accomplis par MOHAMED MOUSSA , à savoir que l’avenant frauduleux est établi courant janvier 2014, alors que le jugement et les autres documents soit disant régularisant les manœuvres en reproche indiquent des dates ultérieures soit courant respectivement de février et avril 2015.

Alors, comment pourrait-on commettre des actes répréhensibles en 2014, et prétendre les justifier par des documents non encore existants au moment des faits ?

A moins qu’on ne soit un prophète !!!!

Et je ne crois pas que le fait de porter le nom de deux illustres prophètes de Dieu, fasse de vous automatiquement un PROPHETE.

Encore une fois, nous assurons n’avoir aucun compte à régler ni personnellement ni pour le compte de qui que soit vis-à-vis de Mr le Ministre Mohamed Moussa, contrairement à ce que laisse croire l’auteur de l’article publié, puisque d’autres personnalités seraient impliquée dans cette affaire (qui n’est d’ailleurs pas la seule).

Ce qui serait intéressant pour tous c’est plutôt des explications pour éclairer l’opinion de ce qui se passe dans les coulisses de l’Etat, ou, mieux encore des justifications valables susceptibles de mettre hors de cause les uns et les autres, au lieu de chercher à voir « le sexe des anges » genre, qui se cacherait derrière ces investigations, ce qui serait une perte de temps et inutile pour la vérité.

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