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Repères chronologiques du harcèlement contre MODEN/ FA Lumana-Africa et son Président, SEM Hama Amadou
Publié le vendredi 29 juillet 2016   |  Niger Diaspora


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou


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En 2011, après une transition militaire de 12 mois, le Niger renoue avec les élections générales. Parmi les candidats aux présidentielles, figure Hama Amadou, président du mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden/FA Lumana-Africa), parti qu’il a créé pendant qu’il était en détention pour un faux dossier dit de « fonds de presse ». Troisième au premier tour des présidentielles, il décide de soutenir, au deuxième tour, Issoufou Mahamadou, candidat du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya).
C’est grâce à ce se soutien que Mahamadou Issoufou arrive au pouvoir avec une majorité confortable à l’Assemblée nationale (83 députés sur 113). Hama Amadou sera porté à l’unanimité des députés à la tête de la deuxième institution de la République. Mais très tôt, commence à régner un climat de suspicion et une politique de déstabilisation à son endroit comme à l’endroit des cadres de son parti. Le régime, dès 2012, entame une politique d’affaiblissement et d’isolement de son allié principal. Avec pour conséquences l’instauration d’un climat politique délétère au sein de l’alliance, ainsi qu’une crispation de la situation sociopolitique du pays, jusqu’à la sortie de Lumana le 22 août 2013. Le retrait de Lumana n’a pas cessé les ardeurs du pouvoir à vouloir détruire un opposant politique et candidat potentiel contre Issoufou Mahamadou. Au contraire, c’est à partir de ce retrait que les événements se précipitent au Niger. Nous proposons ici quelques éléments de repères du harcèlement contre Hama Amadou, son parti et les militants de son parti.

22 août 2013
Déclaration de retrait du MODEN/FA LUMANA AFRICA-AFRICA de la MRN (mouvance au pouvoir).

2 septembre 2013
Interpellation de l’honorable Djafarou Moumouni, député du groupe parlementaire MODEN/FA LUMANAAFRICA, par la police judiciaire, sous prétexte d’un flagrant délit inexistant et de surcroit sans se référer au bureau de l’Assemblée nationale comme l’exige la constitution.

22 septembre 2013
Sur RFI, Hassoumi Massoudou, ministre de l’intérieur, affirme à propos des leaders de l’opposition, Hama Amadou en particulier, qu’ils sauront « les isoler et les traiter comme tels ».

23 septembre 2013
Dépôt d’une motion de défiance contre Oumarou Moumouni Dogari, président du Conseil de ville de Niamey et Vice-président de la coordination régionale MODEN/FA Lumana-Africa de Niamey, en vue de s’assurer le contrôle de la capitale, politiquement dominé par le MODEN/FA Lumana-Africa, majoritaire dans toutes les 5 communes qui la composent.

30 septembre 2013
En lieu et place de la mise en oeuvre de la motion de défiance, le pouvoir prend un raccourci en révoquant le président élu du Conseil de ville de Niamey, Oumarou Moumouni Dogari, par un décret pris en conseil des Ministres, violant ainsi la souveraineté du peuple.

5 octobre 2013
Réduction drastique de la garde rapprochée du président de l’Assemblée nationale, composée de 34 agents, fut ramenée à 8.

Nuit 16 au 17 février 2014
Un tir d’arme à feu vise la résidence du président de l’Assemblée nationale, au moment où il était en mission à Téhéran (IRAN). Refus du Ministre de l’intérieur de laisser l’enquête se poursuivre.

25 février 2014
Communiqué de presse de la Direction générale de la Police nationale faisant volontairement l’amalgame entre le coup de feu sur la résidence du président de l’Assemblée nationale et les tirs de sommation effectués dans un autre quartier de la ville par un agent de sa garde rapprochée lors de l’agression dont il a été victime dans la nuit du 24 au 25 février.

17 avril 2014
Déclaration de la majorité parlementaire faisant du PAN l’artisan du blocage dans la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale, alors que c’est cette même majorité qui voulait utiliser sa majorité numérique pour imposer des députés de l’opposition ayant rejoint son camp par achat de conscience connu de tout le pays, aux groupes parlementaires de l’opposition, en violation flagrante de la constitution de la République du Niger et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

19 avril 2014
Le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ben Omar, député d’un parti membre de la mouvance au pouvoir, donne un point de presse au cours duquel il annonce que leur seul objectif est de débarquer le président de l’Assemblée nationale, du seul fait qu’il est un opposant et qu’à ce titre ne saurait être à la tête de l’Assemblée.

23 avril 2014
Le MDL chef Hassane Abdoulaye, de la garde rapprochée du Président de l’Assemblée nationale, a été interpelé par la police nationale et mis en mandat dépôt à la prison civile de Niamey pour soit disant détention illégale d’arme à feu (fusil de chasse) et importation illicite de munitions (cartouches à plomb pour la chasse).

2 mai 2014
Retrait par le Ministre de l’intérieur, de l’ensemble des agents de la police et de la garde nationale qui composait la garde rapprochée du Président de l’Assemblée nationale, excepté l’Aide de Camp, le Col Abdoulkarim Soumaila et un autre militaire, le caporal Boureima Moussa dit Commando.

4 mai 2014
Le ministre de l’intérieur, Hassoumi Massoudou, rencontre les compagnies privées de sécurité et leur interdit formellement, sous peine de sanctions, de louer leurs services au président de l’Assemblée nationale.

5 mai 2014
L’aide de camp du président de l’Assemblée nationale, à son tour est relevé de ses fonctions par décret 2014- 338/PRN/MDN du 05 mai 2014, sans être remplacé.

17 mai 2014
Le premier vice-maire du conseil régional de Tahoua, militant du parti du président de l’Assemblée nationale, est débarqué suite à une motion de défiance pour le motif qu’il est de « l’opposition ».

20 mai 2014
Prétendue attaque du domicile du 4ième Vice-président de l’Assemblée nationale Mohamed Ben Omar, dans la nuit du 19 au 20 mai 2014. Accusation, sur la base d’aucune preuve, des militants du parti du Président de l’Assemblée nationale, suivie de l’arrestation du Coordonnateur régional du MODEN/FA Lumana-Africa de Niamey, Monsieur Soumana Sanda, sans aucune preuve à son encontre.

21 Mai 2014
Prétendu incendie volontaire du siège du PNDS Tarraya, parti au pouvoir, suivi d’une vague d’arrestations de militants et responsables du MODEN/FA Lumana-Africa de la région de Niamey et Tahoua, de l’entourage du Président de l’Assemblée nationale, parmi lesquels, son Directeur de cabinet Adjoint et son fils ainé.

Une quarantaine de militants ont été gardés à vue pendant deux semaines à la police nationale pour des enquêtes sous le chef d’accusation d’ « Association de malfaiteurs en relation avec une organisation terroriste ».

22 mai 2014
Convocation et tentative d’arrestation, en pleine session de l’Assemblée nationale, par la police de 3 députés membres du groupe parlementaire du MODEN/FA LUMANA-AFRICA, en violation flagrante des dispositions en vigueur.

30 mai 2014
La cour constitutionnelle rend un arrêt N°008/14/CC/ MC du 30 mai 2014 pour déclarer que la vacance de la présidence de l’Assemblée nationale n’est pas constituée en réponse à la majorité parlementaire qui en a fait la requête.

03 juin 2014
Comparution à la justice des détenus et libération provisoire de 32 d’entre eux. Six (6) ont été mis en man dat dépôt à la prison civile de Kollo pour soit disant « complot contre l’autorité de l’Etat ».

06 juin 2014
Déportation de 5 des 6 détenus dans les prisons de Say, Daikaina, Tillabéry, Ouallam et Filingué à l’insu du juge d’instruction en charge du dossier.

17 juin 2014
Le Caporal Boureima Moussa dit Commando, le seul militaire qui restait dans la sécurité du Président de l’Assemblée nationale, est mis aux arrêts de rigueur pour avoir opté pour la démission plutôt qu’à l’affection, conscient que l’objectif visé n’a rien de professionnel mais relève du règlement de compte politique. Il est ensuite radié du rang des forces armées nigériennes par décision N°001274/DIS-19 du 30 juin 2014.

22 juin 2014
Interpellation à la police de l’épouse du Président de l’Assemblée Nationale, pour soi-disant trafic d’enfants et de 29 autres femmes sans la moindre preuve sauf des photos tirées sur internet exhibées à la presse nationale et internationale qui ne concernent aucune de ces femmes.

25 juin 2014
Comparution à la justice de l’épouse du Président de l’Assemblée nationale. Elle est mise en mandat dépôt, par le Doyen des juges à la prison civile de Kollo avec chef d’accusation de supposition d’enfant, nonobstant son engagement de se soumettre à un test d’ADN.

10 juillet 2014
Interpellation et mise en mandat dépôt à la prison civile de Say, du Secrétaire particulier de SEM Hama Amadou, Monsieur Maman Garba dans l’affaire dite de « supposition d’enfant ».

16 juillet 2014
Requête du procureur de la République « aux fins d’arrestation de Monsieur Hama Amadou, député à l’Assemblée nationale », en violation flagrante des lois et règlements du Niger, c’est-à-dire sans au préalable passer par la levée de son immunité parlementaire, et encore moins une poursuite constituée.

Alors que la première session extraordinaire ouvrait le 04 août 2014 ses travaux, l’exécutif en possession de la correspondance, n’a pas daigné l’inscrire à l’ordre du jour, pensant utiliser un raccourci illégal et anticonstitutionnel d’un bureau de l’Assemblée nationale incomplet, et hors session pour atteindre son objectif.

16 juillet 2014
Suspension du secrétaire général de l’Assemblée nationale, Monsieur Issa Kanga, membre du Bureau politique national du MODEN/FA Lumana-Africa par le 1er Vice-président prétextant d’un article d’un journal « l’évènement » et au motif suivant : Usurpation de titre, rétention d’information et rétention de documents, juste 48 h après le départ du PAN pour la France et en violation flagrante des textes en vigueur. Et le 17 juillet 2014, le Ministre de la fonction publique prend un arrêté mettant fin à la position de détachement auprès de l’Assemblée nationale du Sieur Issa Kanga.

30 juillet 2014
Radiation du Caporal Boureima Moussa dit Commando Matricule 88/456 (le dernier agent de la sécurité rapprochée du PAN), des rangs des forces armées nigériennes par décision N°001274/DIS-19 du 30 juin 2014, après 26 ans de service, en lieu et place d’une retraite anticipée ou proportionnelle !

31 juillet 2014
Interpellation du Secrétaire général de l’Assemblée nationale par la gendarmerie nationale, Monsieur Issa Kanga, suite à une plainte déposée par Daouda Mallam Marthé dans sa politique de nuisance au Président Hama Amadou et à son entourage au motif de «tentative de détournement d’une caution bancaire»

25 août 2014
La Ministre déléguée à la coopération, Mme Mariama Moussa, assurant l’intérim du Ministre de la Justice, dépoussiéra la correspondance du Procureur du 16 juillet et demanda au Premier Ministre à son tour l’arrestation du Député Hama Amadou.

26 août 2014
Les événements se précipitent :
1-Sur instruction du Président de la République, en vacance dans son village natal, le Premier ministre, chef du gouvernement, convoqua un conseil des Ministres extraordinaires pour examiner exclusivement la demande du Ministre de la justice intérimaire.

2-Le Premier ministre adresse une correspondance au « bureau de l’Assemblée », non pas au président de l’institution mais à « tout membre », pour demander l’examen de la requête du Ministre de la justice, autrement la mise à disposition à la justice de SEM Hama Amadou.

3-Le président de l’Assemblée nationale adresse une requête à la Cour constitutionnelle pour un « recours en interprétation et en application de l’article 88 de la Constitution ».

4-Le Premier vice-président du bureau, alors que le Président est sur place à Niamey, adresse une correspondance au Président de l’Assemblée nationale pour lui adjoindre de convoquer une réunion du Bureau le lendemain, le 27 août 2014 à 10h, faute de quoi, les sept (7) députés signataires de la demande « se réuniront et délibéreront sans désemparer » sur la requête du gouvernement.

5-Le président de l’Assemblée nationale écrit deux correspondances : l’une au premier vice-président de l’Assemblée nationale et aux 6 autres membres pour leur relever qu’ils n’ont pas indiqué l’ordre du jour de la réunion, qu’ils n’ont pas compétence de convoquer une réunion, et qu’il a adressé une requête à la Cour constitutionnelle ; la seconde lettre est adressée au Premier ministre pour lui notifier qu’une requête en vue de l’autorisation des poursuites ou de l’arrestation, devait contenir, conformément à l’avis n°19/CC du 23 mai 2013 de la Cour constitutionnelle, des « éléments propres à éclairer la représentation nationale sur les faits reprochés au député, les circonstances de leur commission, son degré d’implication ou de responsabilité, la qualification pénale donnée aux faits et les mesures notamment privatives de liberté envisagées à l’encontre de celui-ci ». 27 août 2014 Nonobstant ces correspondances et requêtes du président de l’Assemblée nationale, le Premier vice-président réunit les sept (6) membres du Bureau issus de la majorité pour donner un avis favorable au gouvernement.

28 août 2014
Au vu de l’enchaînement des évènements relatifs à cette arrestation, de la malveillance qui l’entoure et au regard de la mobilisation des militants de l’opposition à se dresser contre l’arbitraire, le Président a préféré quitter le territoire national pour éviter un affrontement aux conséquences fâcheuses.

28 août 2014
Le même jour, le Directeur de Cabinet Adjoint du président de l’Assemblée nationale, Monsieur Moussa Mounkaila, informé des menaces qui pèsent sur lui, quitte aussi le pays pour entrer dans la clandestinité, avant de revenir pour se mettre à la disposition de la justice. Accusé d’avoir appelé sur Facebook à « un attroupement armé ». Il sera lavé de tout soupçon par la justice.

24 novembre 2014
L’Assemblée nationale procède à l’ « élection » d’un nouveau président de l’Assemblée nationale, en la personne d’Amadou Salifou, dissident du MNSD, parti de l’opposition, en violation flagrante du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui n’autorise que les groupes parlementaires et les députés non inscrits à postuler aux différents postes.

24 novembre 2014
En même temps que la majorité parlementaire imposait son candidat à la tête de l’institution, le premier viceprésident de l’Assemblée nationale, par arrêté, met fin aux fonctions des membres du cabinet du président de l’Assemblée nationale, alors que seul le président est habilité à lesnommer.

25 novembre 2014
Plus de 16 codétenus de Mme Adiza Hama bénéficient d’une liberté provisoire. Elle a continué à garder prison jusqu’au 23 décembre 2014.

23 décembre 2014
Mme Adiza Hama bénéficie enfin d’une liberté provisoire. Mais elle est vite interpellée, en début du mois de janvier 2015 à la sortie de Niamey, pendant que forte de sa liberté provisoire et l’autorisation du juge chargé de son dossier, elle se rendait dans son village pour des condoléances, pour « rébellion de fait ». Le délibéré du jugement de ce deuxième faux dossier est fixé au 2 février 2015.

18 janvier 2015
Marche pacifique suivie de meeting de l’opposition réunie au sein de l’ARDR où les leaders des partis politiques de l’opposition ont été brutalisés et gazés. Plus de 90 militants de l’opposition sont interpellés et mis aux arrêts pendant 5 jours avant d’être relâchés les vendredi 23 et samedi 24 Janvier 2015.

24 janvier 2015
Interpellation, à nouveau, de 5 militants de l’opposition libérés la veille. Il s’agit des anciens ministres Ousseini Salatou (porte-parole de l’ARDR), Soumana Sanda (président coordination régionale Lumana Niamey), Youba Diallo coordination régionale Lumana Dosso) ; de Messieurs Doudou Rahama (membre du bureau politique CDS) et Ibrahim Bana (internaute et militant de Lumana). Le régime, veut établir une relation entre ces personnalités et les mouvements violents anti-Charlie qui ont eu lieu à Zinder et Niamey les 16 et 17 janvier 2015 à l’initiative des leaders religieux musulmans pour protester contre les caricatures faites par Charlie Hebdo contre le prophète Mohamed (PSL).

26 janvier 2015
Interpellation à la police judiciaire de l’honorable Hamed Hameda, député et président de la coordination régionale MODEN/FA Lumana-Africa de Diffa. Il est libéré quelques heures après avoir été entendu.

30 janvier 2015
Le tribunal de grande instance hors classe de Niamey se déclare incompétent dans le dossier dit des « bébés importés », au moyen duquel le pouvoir de Niamey compte éliminer l’opposant Hama Amadou. Aussitôt, le procureur dit avoir fait appel. Mais jusqu’ici, l’affaire est expressément « trainée » pour maintenir le président Hama Amadou en exil et l’empêcher de revenir au pays en vue de se préparer pour les présidentielles de 2016. Le Procureur de la République interjette aussitôt appel.

Jeudi 5 mars 2015
L’ancien ministre Youba Diallo, Coordination régionale Lumana Dosso et proche de Hama Amadou, est mis sous mandat dépôt pour « destruction d’édifices publics », à l’occasion de la marche pacifique organisée par l’opposition politique ARDR le 18 janvier 2015 à Niamey. Le pouvoir de Niamey, fort en montages, veut faire croire à l’opinion que c’est l’opposition qui est derrière les manifestations violentes des 16 et 17 janvier 2015 qu’il a d’ailleurs laissé faire. Le ministre Youba Diallo bénéficiera d’une liberté provisoire en juillet 2015 .

3 juillet 2015
Aux environs de 22 heures, la police fait irruption dans les locaux abritant le bureau d’Ismael Hama, fils ainé du président Hama Amadou, à la recherche de preuves de terrorisme dont le pouvoir de Niamey, tombé très bas, l’accuse.

Cette perquisition, restée bredouille évidemment, et qui ne respecte pas la réglementation en vigueur, intervient à 10 jours du verdict de la cour d’appel dans l’affaire dite des bébés importés » et pendant que la fuite des sujets du Bac 2015 fait la Une de l’actualité dans la presse et la rue.

10 juillet 2015
A l’issue du conseil des ministres du 10 juillet 2015, le gouvernement décide d’envoyer une requête à l’Assemblée nationale en vue de levée de l’immunité parlementaire de Bakari Seydou, président du groupe parlementaire Lumana, parti du président Hama Amadou.
A cette date, 8 (huit) ont vu leur immunité levée, sans aucune suite judiciaire. Mieux, certains ont été promus dans les plus hautes sphères de l’Etat. C’est le cas d’Albadé Abouba dont l’immunité parlementaire a été levée depuis 2012, nommé ministre d’Etat à la présidence depuis qu’il dirige la dissidence créée à dessin au sein du MNSD-Nassara (le parti du chef de file de l’opposition, M Seini Oumarou) qui soutient les actions du président de la République.

Il est important de souligner que le bureau de l’Assemblée nationale, chargé d’examiner la requête, a à sa tête un député dissident du MNSD, Amadou Salifou, en violation flagrante de la Constitution et du règlement intérieur de l’institution législative.

Le premier vice-président, Daouda Mamadou Marthé s’est approprié les fonds politiques des troisième et quatrième trimestres 2015, du président de l’Assemblée nationale après le départ de Hama Amadou du pays, et avant la désignation d’un nouveau président, soit un montant de 217 millions 500 mille FCFA.

13 juillet 2015
La Cour d’appel de Niamey invalide la décision du tribunal de première instance et renvoie les accusés devant le juge pénal, qui s’est auparavant déclaré incompétent, aux fins de jugement.

Il est évident qu’il y a une main politique invisible qui tire les ficelles de ce dossier où il n’y a ni plaignant ni partie civile, encore moins la moindre preuve.

Au surplus, pour que le juge pénal puisse connaitre de ce dossier monté de toutes pièces, il doit passer par un tribunal civil qui doit statuer au préalable sur la filiation des enfants.
Les avocats conseils de Hama Amadou font appel devant la Cour de Cassation.

14 Novembre 2015
Conformément à ses déclarations, Hama Amadou revient à Niamey. Il est arrêté, malgré la caducité du mandat d’arrêt national, à sa descente d’avion bien qu’il ait annoncé sa volonté de se présenter au juge qui voudrait l’entendre, puis transféré nuitamment à Filingué par le Ministre de la justice, alors que cette prérogative relève du seul magistrat.

Toutes les juridictions compétentes ont été dessaisies du dossier désormais à la cour de cassation. La veille, ainsi que le jour de son arrivée, plusieurs responsables et militants de Lumana, dont le Secrétaire général du parti, Mamane Sani, le coordinateur régional de Niamey Soumana Sanda, sont arrêtés. A ce jour, ils sont 8 à la prison civile de Kollo.

Plusieurs sont brutalisés, gazés aussi bien au siège national du parti que dans les bureaux du groupe parlementaire Lumana.

2- 9 décembre 2015
La cour de cassation examine la demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats conseils de Hama Amadou. C’est au niveau de cette cour que se trouve le dossier dit des bébés importés après le pourvoi. Le 9 décembre, la cour déclare la demande « irrecevable ».

11 décembre 2015
Une nouvelle demande de mise en liberté provisoire est déposée à la Cour d’appel, la dernière cour de fond où le dossier a été examiné. La demande est examinée le 28 décembre et le délibéré fixé au 11 janvier 2016.

15-17 décembre 2015
Arrestations d’un groupe d’officiers accusés de tentative de coup d’Etat, dont le général Salou Souleymane, inspecteur général des armées et oncle de Salou Djibo, président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) qui a dirigé la transition militaire de 2011, ce même conseil que beaucoup d’observateurs accusent de connivence avec le régime actuel. Le président de la République, dans son message à la Nation à l’occasion de la fête de la République, confirme avoir échappé à une tentative de coup d’Etat.

25-26 décembre 2015
Enlèvement, arrestation et séquestrations de plusieurs responsables de Lumana, parti du président Hama Amadou, et gardés en isolement total dans les locaux de la DGSE. Il s’agit de : Issoufou Issaka, ancien ministre et coordinateur régional de Lumana ; Seyni Yacouba dit Mereda, coordinateur du bureau communal de Niamey IV ; Ali Babati, président par intérim de la Coordination régionale de Tahoua ; Omar Dogari, Coordinateur régional adjoint de Niamey ; Elh Mamane Issa, président de la coordination départementale de Guidan Roumdji.

9 janvier 2016
Par arrêt n°001 du 9 janvier 2016, la Cour constitutionnelle valide les candidatures en vue de la présidentielle de février 2016, dont celle de Hama Amadou.

11 janvier 2016
Rejet par la cour d’appel de la demande de mise en liberté provisoire de Hama Amadou, introduite par ses avocats, malgré la validation de sa candidature par la Cour constitutionnelle le 9 janvier 2016. C’est le deuxième rejet après celui de la Cour de cassation.

2 février 2016
Arrestations de Hamssou Garba (cantatrice proche de Hama Amadou) et de Kimba Karimou (président de l’organisation de la jeunesse Lumana).

15 mars 2016
Arrestation du Professeur Yacouba Harouna, médecin personnel de Hama Amadou, par la police départementale de Filingué. Il s’était, quelques instants auparavant, prononcé sur la santé de son client.

16 mars 2016
Evacuation de Hama Amadou sur l’hôpital américain de Paris après moult conciliabules au sommet de l’Etat. Il était pris de malaises dans la prison de Filingué, 4 jours auparavant et hospitalisé dans l’hôpital de district de Filingué.

19 mars 2016
Arrestations de plusieurs jeunes des clubs internautes proches de Lumana. Il s’agit de : Ali Adamou (arrêté à Téra), Ibrahim Boubacar, Kadidja Yaya (enseignante arrêtée à Damana), Yacouba Oumarou Allo, Abdoul Nasser Maidouka, Idrissa Hima, Elh Mamoudou Karidjo, Ousseini Tahirou (suplléant du député Soumana Sanda), Hadjara Moussa, Zakari Adamou.

23 mars 2016
La Cour de cassation casse et annule le jugement de la cour d’appel qui a infirmé l’ordonnance du tribunal de grande instance hors classe de Niamey qui s’est déclaré incompétent.

28 mars 2016
La Cour d’appel accorde la liberté provisoire à Hama Amadou, emprisonné depuis le 14 novembre 2015, et évacué à Paris pour des soins.

1er avril 2016
A la veille de l’investiture de Mahamadou Issoufou, le pouvoir procède à plusieurs arrestations dans les rangs des militants du parti de Hama Amadou. Il s’agit de : Prof Yacouba Harouna, médecin de Hama Amadou et membre du groupe Agir pour Hama Amadou en 2016 ; Bana Ibrahim Kaza (membre du groupe Agir pour Hama Amadou en 2016) ; Tondi Gaweye (membre du Bureau politique), Kimba Karimou (président de la jeunesse Lumana) et Boubacar Kimba Kollo. Les deux derniers, blessés lors de leur interpellation au bureau de leur section pendant qu’ils étaient en réunion, gardent encore prison. Les premiers, accusés par le pouvoir de « Jet de discrédit sur une décision de la Cour constitutionnelle », sont relâchés par le juge le 5 avril.

17 mai 2016
Un mandat de dépôt est décerné contre Bakary Saidou et Idé Kalilou , tous deux membres du bureau politique du Moden F A Lumana , pour une vieille affaire qui remonte de 2005 , donc frappée par la prescription.

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