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Rebondissement dans l’affaire AFRICARD CO LTD : La Renaissance tente de désamorcer la bombe
Publié le dimanche 7 aout 2016   |  Le Courrier


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l`Economie et des Finances, M. saidou Sidibé


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Dans notre précédente parution nous vous faisions cas de l’affaire AFRICARD ayant abouti au gel des avoirs du Niger dans les comptes du groupe Areva. Devant la douloureuse tournure de ce bras de fer judiciaire, la Renaissance dépêcha de toute urgence le ministre des finances, le secrétaire général du gouvernement, et le directeur du contentieux de l’Etat à Paris. Difficile mission.

Petit rappel des faits : le bras de fer entre notre pays et la société AFRICARD CO LTD, résulte du retrait unilatéral de l’attribution d’un contrat de confection de cartes d’identités biométriques. En clair, de façon fort singulière, le Guri avait mis fin à cette entente.Ce divorce aurait pu se terminer à l’amiable moyennant une contrepartie d’à peu près trois (3) milliards au profit AFRICARD CO LTD. Mais c’était sans compter avec le personnage bouillant du secrétaire général du gouvernement. En effet, Gandou Zakara minimisa l’injonction du conseil d’Etat donnant raison à AFRICARD CO LTD et s’opposa à tout règlement. Face au déni qui lui était opposé, le patron Libanais d’AFRICARD CO LTD porta l’affaire devant les Tribunaux de l’Hexagone, où il eut gain de cause, en témoignent la sentence arbitrale rendue le 6 décembre 2014 par M. Boubacar Dicko, arbitre unique, appuyée par l’ordonnance rendue par le Président du Tribunal de grande instance de Paris le 26 janvier 2015, régulièrement signifiée par voie diplomatique. C’est fort de ces décisions de justice qu’un cabinet d’Huissiers parisien avait averti Areva, ce 28 juin 2016, d’une saisie attribution des avoirs de l’Etat du Niger dont est détenteur le groupe nucléaire français. Cette saisie se base sur l’Accord de partenariat stratégique conclu le 26 mai 2014 entre Areva et la République du Niger. Par courrier en date du 1er juillet 2016, Areva informa le Niger de la gravité de la situation en ces termes : « D’ores et déjà cette procédure gèle les fonds correspondants et interdit à Areva SA et Areva Mines d’effectuer tout versement au bénéfice ou pour le compte de l’Etat du Niger ». Devant cette mauvaise passe, le régime dépêcha illico presto à Paris une mission composée du ministre des finances, du directeur du contentieux de l’Etat et du secrétaire général du gouvernement. L’objectif de ce trio étant de tenter de ramener AFRICARD CO LTD à des meilleurs sentiments par le biais d’une main levée sur les avoirs du Niger. Que les émissaires de Niamey réussissent ou pas, le mal est déjà fait. En effet, de trois (3) milliards FCFA en guise d’amendes pour non-respect du contrat, l’Etat du Niger doit aujourd’hui verser à AFRICARD CO LTD quelque vingt-deux (22) milliards FCFA ! Par la faute d’un fonctionnaire se croyant tout permis, le Trésor national va devoir débourser des milliards FCFA qui auraient pu servir à améliorer le quotidien des Nigériens.
Alpha

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