Réunion du Conseil de commandement des FAN : Après vingt ans de léthargie, l’instance militaire se réveille #aNiamey

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Réunion du Conseil de commandement des FAN : Après vingt ans de léthargie, l’instance militaire se réveille

Publié le lundi 8 aout 2016 | Le Sahel

© Autre presse par DR
Des officiers des Forces armées du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d`Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Togo prennent part du 26 au 28 janvier à Lomé

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Armée et sécurité nationale

Le conseil de commandement des Forces Armées Nigériennes (FAN) s'est réuni jeudi dernier sous la présidence du ministre de la Défense Nationale, M. Hassoumi Massoudou, qui a décidé de réactiver cette instance de décision des FAN, tombée en léthargie depuis près de vingt (20) ans. En effet, c'est depuis 1997 que le conseil de commandement des FAN ne s'est plus réuni. Y ont pris part à cette session du conseil, le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de terre et de l'armée de l'air, le chef d'état-major particulier du Président de la République, les officiers généraux, les commandants du secteur de la force mixte multinationale (FMM) et des opérations spéciales, les principaux responsables centraux de la hiérarchie militaire et l'ensemble des commandants de zone.
La décision du ministre de la Défense nationale de «redonner vie» au conseil de commandement des Forces Armées Nigériennes est fort à saluer et très opportune au regard de la situation sécuritaire qui prévaut autour et dans notre pays ; une situation caractérisée par les menaces des groupes terroristes dans la zone sahélo saharienne. M. Hassoumi Massoudou de souligner qu'avec la réunion du conseil de commandement des FAN, on renoue désormais avec les normes de gouvernance de l'institution militaire expliquant que le contexte sous régional caractérisé par un voisinage trouble rend la mission de défense de l'intégrité du territoire qui incombe aux FAN, plus difficile et plus délicate. Le ministre de la Défense nationale d'ajouter que le travail accompli par les forces armées nationales pour défendre et sécuriser le Niger relève de l'exploit au regard de l'immensité du territoire nigérien à sécuriser et de la pauvreté du pays.
Depuis plusieurs années, nos forces continuent à contenir et repousser les menaces provenant du sud de la Libye, du nord-est du Nigeria et du nord-est du Mali et cela, explique le ministre, est dû essentiellement trois choses : la vision et l'esprit d'anticipation du Président de la République, l'allocation prioritaire des ressources conséquentes aux FDS et la vaillance des soldats ainsi que la qualité de leur commandement. M. Hassoumi Massoudou a réaffirmé l'engagement du Président de la République et du gouvernement à poursuivre les efforts car, ajoute-t-il, ils sont convaincus que « la sécurité et la souveraineté de notre pays ainsi que les libertés de notre peuple n'ont pas de prix ». « Le développement du Niger et la dignité de son peuple en dépendent » a-t-il affirmé avant d'indiquer que la réactivation du conseil de commandement et la réunion visent à prendre des mesures pour renforcer les capacités opérationnelles de l'armée afin de mériter davantage la confiance de la Nation.
Le chef d'état-major des armées le général de corps d'armée Seyni Garba a souhaité la bienvenue aux participants à la réunion convoquée à l'initiative du ministre de la Défense nationale. Cette réunion a pour but de rappeler aux nouveaux commandants des zones leur rôle mais aussi de leur prodiguer des conseils afin de leur permettre de démarrer leurs nouvelles fonctions dans les meilleures conditions possibles mais aussi de leur dire ce que la haute hiérarchie militaire attend d'eux. Le général de corps d'armée a informé les participants notamment les commandants des zones nouvellement nommés qu'il est attendu d'eux des propositions et contributions pertinentes avant d'indiquer qu'une périodicité sera établie pour la tenue du conseil de commandement. Le chef d'état-major des armées a rappelé aux nouveaux commandants des zones le contenu de leur fonction mais aussi et surtout les contraintes qui y sont liées.
Zabeirou Moussa(onep)

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