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Rencontre entre une équipe des chirurgiens indiens et la présidente de la Fondation «Tattali Iyali » : Vers une coopération dans le domaine de la chirurgie du genou et de la hanche
Publié le lundi 8 aout 2016   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Rencontre entre une équipe des chirurgiens indiens et la présidente de la Fondation «Tattali Iyali » : Vers une coopération dans le domaine de la chirurgie du genou et de la hanche


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La première dame Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la fondation «Tattali Iyali», a eu une séance d’échanges, vendredi dernier dans l’après-midi avec une équipe des chirurgiens indiens conduite par Dr Ashvin Shardhare, chirurgien traumatologue en mission dans notre pays. Cette équipe qui a déjà réalisée sept (7) interventions dont la pose de prothèses de genoux pour 4 personnes et la réparation de la hanche pour trois personnes a reçue en présence du ministre de la Santé Publique, M. Kalla Moutari, du président du conseil national de santé, du président du conseil d’administration et du Directeur général de l’hôpital Lamordé.
A l’issue des d’échanges, le président du Conseil national de santé, Dr Illiassou Tahirou, membre de l’équipe technique mises en place par le ministère de la Santé publique chargée des évacuations sanitaires, a salué l’initiative de la fondation «Tattali Iyali» qui selon lui, va dans la droite ligne des objectifs du Ministère. Selon lui, le système d’évacuation sanitaire est en train de dévaloriser la qualité des soins au Niger. La pose de la prothèse de la hanche peut coûter de 10 à 15 millions de francs CFA alors que celle du genou coûte entre 15 à 20 million de francs CFA. « Imaginez, les sept (7) patients opérés par l’équipe en mission au Niger avec le matériel de dernière génération constituent les frais de l’opération d’une seule personne évacuée à l’étranger. Il s’agit d’une initiative permettant de former les ressources humaines et mettre en place le plateau technique. Cela permettra à ce que les Nigériens soient soignés au pays », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne l’aspect technique de l’intervention chirurgicale, Dr Mallam Hayatou Mahamadou, traumato orthopédiste a expliqué que, les articulations de la hanche et du genou constituent essentiellement le lot des évacuations sanitaires des orthopédistes nigériens. « Depuis trois ans, on arrive à changer les articulations de la hanche au Niger sans que le patient soit évacué. Aujourd’hui grâce à la fondation Tattali Iyali en collaboration avec l’Hôpital national de Lamordé et l’appui technique des Indiens, nous venons de poser pour la première fois une prothèse totale du genou au Niger. C’est historique et c’est un motif de satisfaction. Cela prouve que les orthopédistes nigériens sont en train d’aller à zéro évacuation sanitaire », a-t-il dit.
Dr Mallam Hayatou Mahamadou a aussi souligné qu’avant l’arrivée des médecins indiens, le Niger ne dispose pas de plateau technique pour l’intervention complète de genou. Mais, « les Indiens sont venus avec leur plateau technique, qu’ils vont laisser aux chirurgiens nigériens. Ils ont promis de nous accompagner techniquement jusqu’à ce que les chirurgiens puissent correctement prendre en charge les patients. Nous allons également mettre l’accent dans la formation des assistants des chirurgiens, surtout en matière de prothèse du genou. En chirurgie, il est toujours dit que, c’est l’assistant qui fait opérer le chirurgien », a-t-il expliqué.
Pour la représentante de la fondation Tattali Iyali, Dr Melé, cette action entre dans le cadre des actions sociales et particulièrement le volet santé à travers le plaidoyer, mais aussi la mobilisation en ce qui concerne l’amélioration de la santé de la population. « Les premières interventions de genoux effectuées par l’équipe indienne sont gratuites. La prise en charge était commune », a-t-elle expliqué. Dr Melé s’est en outre dit très satisfaite, parce que, l’objectif premier de cette collaboration est de voir d’abord la faisabilité de cette activité. C’est une coopération dans laquelle, il y’a non seulement le soin, l’apport du matériel, mais aussi la formation continue. « C’est dire qu’il ya un transfert de compétences qui est en train d’être fait des chirurgiens indiens vers nos frères médecins traumatologues du Niger pour pouvoir prendre la relève », a-t-elle conclu.

Seini Seydou Zakaria(onep)

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