Silvio Berlusconi/Hama Amadou : Deux graines d’une même plante #aNiamey

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Silvio Berlusconi/Hama Amadou : Deux graines d’une même plante

Publié le vendredi 4 octobre 2013 | tamtaminfo.com

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Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)

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Activités de l`Assemblée nationale 2013

La situation de crise politique que traverse l’Italie en ce moment, nous appelle à une petite analyse sur les similitudes entre les deux hommes politiques, l’italien Silvio Berlusconi et le président de l’Assemblée Nationale, président du MODEN/FA Lumana Hama Amadou.

Populiste hors pair, l’ancien président du conseil italien Berlusconi n’hésite pas à saisir toutes les occasions qui lui sont offertes pour haranguer la foule et surtout se dresser comme un homme politique incontournable dans l’arène politique à l’image de Hama Amadou avec son fameux Lumana depuis qu’il a quitté le MNSD-Nassara en 2007 quand il a été débarqué de son poste de Premier Ministre indétrônable.

A l’époque comme en Italie il y a un temps avec la mise en accusation de Berlusconi dans l’affaire de Rubygate pour avoir abusé de la jeune fille, la ville de Niamey a été en ébullition devant l’Assemblée Nationale et surtout à la Cour Suprême où a eu lieu le procès devant conduire le ‘’Cavaliere’’ nigérien dans la prison de haute sécurité de Koutoukalé. Aujourd’hui, les deux personnalités politiques traversent la même situation de crise au niveau de leurs formations politiques respectives, le MODEN-Lumana et le PDL.

Comme en Italie, le ‘’Cavaliere’’ nigérien fait face à une fronde dans sa formation politique avec le départ de ses plus fidèles lieutenants, comme son dauphin, Omar Ladan Tchiana, secrétaire Général du parti, l’actuel Ministre d’Etat, Ministre des Mines et du développement industriel et surtout de son vice-président national Salah Habi Mahamadou, Ministre de l’urbanisme dans le second gouvernement de la 7ème République, comme Manou Agaly, Mme Yahaya Baaré Aoua Abdou, sans compter les autres membres du bureau politique qui n’ont pas voulu suivre le parti après le retrait de leur formation politique de la majorité au pouvoir dans les divers sphères de l’Etat.

Pendant qu’on s’y attende le moins, 5 ministres du gouvernement, membres du parti de Silvio Berlusconi ont déposé leur démission du gouvernement plongeant ainsi l’Italie dans une situation d’instabilité gouvernementale avant d’être désavoués par les sénateurs. Au Niger, ce sont 4 membres du gouvernements, nommés dans le gouvernement actuel qui n’ont pas pris fonction, mettant du coup à mal, le fonctionnement du pouvoir exécutif avant d’être remplacés.

Cette situation a provoqué une paralysie du gouvernement dit de large ouverture formé par le Président de la République Issoufou Mahamadou, le 13 août dernier. L’autre point commun aux deux hommes, c’est leur capacité à foutre leur nez dans toutes les situations sulfureuses. Traînant des dossiers lourds de gestion, l’ancien président du conseil italien Silvio Berlusconi a bravé toutes les étapes en utilisant ses fidèles lieutenants à le soutenir contre vents et marrées comme son vis-à-vis Hama Amadou dans tous les dossiers le concernant.

L’affaire de l’incendie du véhicule de Moussa Keita, en passant par l’affaire du fonds d’aide à la presse qui ont défrayé la chronique. Depuis le début de l’instauration de la démocratie au Niger, Hama Amadou a été toujours celui qui a provoqué les soubresauts qu’a connus notre pays à l’image de Silvio Berlusconi dont la vie politique a été caractérisée par des attitudes va-t-en guerre. Selon plusieurs observateurs de la scène politique, Hama Amadou et son parti, le MODEN/FA-Lumana sont en chute libre avec le départ de plusieurs personnalités politiques.

Situation identique pour le ‘’Cavaliere’’ italien qui n’arrive plus à contrôler ses troupes. D’aucuns espèrent que c’est la fin politique de celui qu’on qualifie de l’homme incontournable de la politique italienne. Toutes les incartades de cet homme politique sont finalement tombées à l’eau. C’est un Berlusconi désavoué qui fait face à la presse de son pays tête baissée. Nous craignons fort que la même situation se présentera au Niger avec surtout avec l’ouverture de la session ordinaire d’octobre où les observateurs s’accordent à dire que le sort du président Hama Amadou est scellé.

Il pourrait être débarqué de son poste de Président de l’Assemblée Nationale avec un vote de défiance des députés nationaux.

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