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Le département de Ouallam coupé des autres villes à cause de fortes pluies
Publié le jeudi 18 aout 2016   |  Niger Diaspora


Les
© Autre presse par DR
Les pluies diluviennes


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Des pluies diluviennes tombées les 11 et 12 Août dernier dans la zone et celles provenant notamment du Mali ont occasionné d’importants dégâts dans le département de Ouallam. Les ponts de Tonkoboi et Sargan submergés par les eaux de pluie ont fini par céder, 10 villages inondés et de nombreux champs engloutis provoquant ainsi un désastre humanitaire pour ces populations dont la principale activité reste et demeure l’agriculture.

Ce Samedi, le Gouverneur de la région accompagné par ses proches collaborateurs s’est rendu sur les lieux afin de constater de visu l’ampleur des dégâts causés par ces fortes pluies enregistrées dans le département. Ensuite, il a instruit le préfet du département de Ouallam et les responsables de la sécurité publique de prendre des dispositions en vue d’empêcher la traversée de ces ponts devenue dangereuse pour les usagers en attendant de trouver des solutions appropriées à la rupture de ces ponts.

La veille le Gouverneur Chéroutan Mohamed, ses collaborateurs et le Président du Tribunal de Tillabéry étaient sur l’ile de Kandadji. Objectif de cette visite sensibiliser les populations encore réticentes soit 253 ménages de regagner les nouveaux villages des déplacés. Le premier responsable de la région du fleuve a exprimé son indignation sur l’attitude de ces populations qui refusent de quitter les lieux malgré qu’elles soient impliquées dans tout le processus dans le cadre de leur dédommagement et de leur réinstallation sur de nouveaux sites viabilisés.
C’est pourquoi Chéroutan Mohamed, les a invité à respecter leur engagement car l’Etat a déjà mis tout en œuvre pour créer les meilleures conditions de vie à ces derniers. Par conséquent un délai de 5 jours leur a été donné pour regagner les nouveaux villages enfin que puissent véritablement commencé les travaux proprement dit du barrage de ’’Kandadji’’ et ceci dans l’intérêt de l’ensemble des fils du pays.

Il faut rappeler qu’une première vague de populations estimée à 5410 personnes soit 774 ménages ont été déjà réinstallés au niveau des nouveaux villages ce qui a couté à l’Etat et ses partenaires la bagatelle somme de près de 40 Milliards de FCFA.

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