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Mise en place du Comité chargé de la répartition du Fonds d’aide à la Presse au titre de l’année 2012 par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Le CSC attend des travaux et des délibérations incontestables et conformes aux textes régissant
Publié le vendredi 4 octobre 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Comité chargé de la répartition du Fonds d`aide à la presse, au titre de l`année 2012 officiellement installé


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Le Comité chargé de la répartition du Fonds d’aide à la presse, au titre de l’année 2012, a été officiellement installé hier à Niamey. La cérémonie d’installation s’est déroulée dans les locaux du Conseil supérieur de la Communication, sous la présidence de M. Abdourahamane Ousmane, président du CSC. Créé par décision n° 07 du CSC en date du 03 septembre 2013, ce comité est composé des membres du CSC ainsi que des personnes ressources et est présidé par M. Ali Ousseini Sountalma, vice président du CSC. Lors de cette cérémonie d’installation, le président du CSC a insisté sur l’obligation et la nécessité pour ce comité de faire un travail objectif et de déposer un rapport de qualité, à même de permettre une répartition irréprochable des fonds dans le respect des textes.

Ce comité a notamment pour attributions de fixer des barèmes suivant les critères définis par l’article 9 du décret 2010-723 du 21 décembre 2010, déterminant les modalités de financement et d’utilisation du fonds d’aide à la Presse, ainsi que les mesures indirectes de soutien à la Presse. Il doit également étudier les dossiers de demande d’aide soumis par les entreprises et les organes de presse, proposer la répartition du Fonds d’aide à la Presse selon les quotas entre les différentes catégories de médias. Il lui incombe aussi de préparer les projets de convention d’attribution des aides non remboursables et d’assurer le suivi de l’exécution des conventions d’aide non remboursable au titre de l’année 2011.

Pour l’année 2012, c’est un montant de 200 millions de francs FCFA que l’Etat a inscrit dans la loi des finances au titre de subvention aux entreprises privées de presse. Cette somme sera répartie aux organes déclarés éligibles au fonds, d’après les critères définis par le décret n° 2010-723 du 21 octobre 2010 et les objectifs assignés à ce fonds qui sont au nombre de trois (3). En effet, à travers cette subvention, l’Etat souhaite contribuer à alléger les charges de fonctionnement des organes et des entreprises de presse. Cette subvention vise aussi à soutenir la modernisation des entreprises et des organes de presse et enfin à améliorer la qualité des prestations des médias et promouvoir le pluralisme dans les médias. Ainsi, l’organe de régulation (le CSC) a toujours tenu à ce que l’entreprise ou l’organe de presse présente un projet dont l’objectif cadre avec les trois objectifs assignés au fonds d’aide à la Presse.

On retient qu’un total de 53 dossiers, toutes catégories confondues, sont enregistrés au CSC, dont 18 au titre des radios, 27 au titre de la presse écrite, et 8 au titre des télévisions. ’’Je tiens à préciser que le fonds d’aide à la Presse est octroyé à la requête des organes ou entreprises de presse. Un organe qui n’a pas fait de demande ne peut pas recevoir le fonds d’aide à la Presse. Par le passé, nous avons été interpellés par des citoyens qui disent n’avoir pas compris pourquoi tel organe n’a pas bénéficié du fonds d’aide à la Presse’’, a précisé le président du CSC.

C’est sans doute pour cette raison qu’avant de renvoyer le comité à l’exercice de ses fonctions, M. Abdourahamane Ousmane a tenu à attirer son attention sur le traitement des dossiers : ’’Veillez au respect strict des critères édictés par le décret et faites preuve d’équité dans le traitement des dossiers. Vous devez travailler dans la transparence et la collégialité afin de présenter un rapport de qualité qui va faciliter son examen et son adoption par la plénière. Une fois que nous avons la certitude d’avoir travaillé dans le respect des textes, nous n’aurons aucun problème de conscience et nous n’aurons aucune difficulté à justifier, à l’égard de tous les candidats, pourquoi ils ont obtenu tel montant et pourquoi pas un autre montant’’.

Kadidjatou Mounkaila

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