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Enseignements Professionnels et Techniques : La priorité au secteur rural
Publié le vendredi 4 octobre 2013   |  Le Sahel




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Dans le cadre de la rentrée 2013-2014, beaucoup d'actions et d'innovations sont entreprises au niveau du Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques pour offrir aux jeunes filles et garçons des programmes pertinents dans ce domaine. Des échanges fructueux ont été effectués en amont, pour contribuer au bon déroulement de la rentrée et au développement des bonnes relations entre les différents acteurs de la communauté éducative.

Concernant les infrastructures, et la dotation des établissements en matériel pédagogique, tout est prévu au niveau de tous les établissements, a indiqué le Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Idi Manou. Il a été déjà procédé à la réception officielle de cette dotation et toutes les directions régionales ont reçu la dotation nécessaire pour l'ensemble des établissements professionnels et techniques. M. Idi Manou a souligné que présentement toutes les directions régionales disposent d'un minimum de fournitures qui leur permettra de démarrer les cours, et que tous les directeurs régionaux sont à pied d'œuvre pour lancer le démarrage effectif de la rentrée.

S'exprimant sur le lancement de la rentrée qui, ces dernières années, s'effectue de façon décentralisée, il a indiqué que le Président de la République, Chef de l'Etat, donne priorité au secteur rural, particulièrement en ce qui concerne l'enseignement et la formation professionnels et techniques. Une pratique qui, selon lui, consiste à rapprocher le plus près possible la population rurale du dispositif de la formation professionnelle. ''Voilà ce qui explique cet intérêt pour les régions, en ce qui concerne le lancement de la rentrée. Cette année, le lancement a eu lieu à Tillabéry, car il a été décidé, ces dernières années, de le faire de façon rotative, c'est-à-dire au niveau des différentes régions; cela donnerait du courage aux populations des régions, qui trouveront qu'on se soucie de leur promotion'', a-t-il dit.

Le Secrétaire général a souligné que pour améliorer la qualité de l'enseignement, une importance sera accordée à la formation de type rural qui sera particulièrement encouragée. Et dans le cadre de l'orientation des étudiants dans les filières de formations professionnelles et techniques, le Ministère entend mettre l'accent sur les axes stratégiques du Programme Sectoriel de l'Education et de la Formation (PSEF). Le Secrétaire Général a rappelé que tous les secteurs de l'éducation sont engagés à partir de 2013 dans ce programme PSEF. Selon lui, c'est un travail holistique qui a été mené avec toute la communauté éducative, en essayant de voir ce qu'il faut prendre en charge dans la population scolarisable. Il a révélé la stratégie développée par le Ministère pour répondre aux attentes des populations, précisant qu'une répartition est faite au niveau de chaque ministère, qui se charge effectivement de prendre en compte un certain nombre de pourcentage d'élèves. M. Idi Manou a expliqué clairement que son ministère procède de deux manières pour faire accéder les élèves aux différents établissements professionnels et techniques. ''D'abord, il y a l'orientation; à ce niveau, les élèves titulaires du BEPC sont orientés dans des académies d'enseignements tels que les lycées professionnelles et techniques. Les titulaires du brevet d'étude qui n'ont pas pu être orientés peuvent, s'ils le désirent, faire des concours pour accéder à des centres de formations. Nous avons dans chaque région un centre de formation, et des concours sont organisés afin que ces élèves rejoignent ces établissements. Nous avons aussi, dans le cadre des concours, d'autres élèves titulaires du CFEPD. Des déscolarisés des collèges peuvent venir rejoindre un certain nombre de centres qu'on appelle les centres de formation de niveau élémentaire'', a-t-il dit. Le Secrétaire général a annoncé que ces concours ont pris fin actuellement, et les élèves vont bientôt être informés des différents centres dans lesquels ils sont admis. ''Nous orientons 60 à 80 par centre sur les concours, et les mêmes nombres sur orientations, afin que le maximum d'élèves puisse avoir accès à ces établissements '', a souligné M. Idi Manou.

Outre les 8 lycées techniques, ce ministère a à sa charge plusieurs centres de formation répartis dans toutes les régions du Niger. Les élèves peuvent suivre des cours théoriques et faire des travaux pratiques selon leurs spécialités. Dans le cadre de l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage, un intérêt est accordé aux secteurs liés au domaine rural. Un certain nombre d'actions marquera les enseignements basés sur la maitrise des techniques professionnelles pour permettre aux élèves d'être opérationnels et compétitifs sur le marché du travail.

D'après lui, l'année 2013-2014 sera consacrée à l'éducation, et ceci fait partie des actions importantes du PSEF. Ce n'est pas encore officiel, mais un souhait de tous les partenaires sociaux, aussi au niveau de l'Etat. M. Idi Manou a exprimé sa confiance au monde enseignant et réaffirmé la volonté de son ministère de réformer la formation professionnelle.

Il a émis le vœu de voir s'instaurer un bon climat entre les membres de la communauté éducative et, a réitéré l'intérêt que le ministère accorde aux préoccupations des différents syndicats du secteur. Il a enfin salué le courage de la presse qui, dans le cadre de son travail, donne une certaine visibilité au secteur de l'éducation. ''Ce secteur a besoin de la communication pour qu'ensemble, parents, élèves et formateurs puissent concourir à la bonne marche de l'éducation'', a conclu M. Idi Manou.

Aissa Abdoulaye Alfary

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