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Remaniement ministériel: de l’union des victorieux à l’union nationale…
Publié le samedi 27 aout 2016   |  Autre presse


Cérémonie
© AFP par BOUREIMA HAMA
Cérémonie d`investiture du Président du Niger, SEM Issoufou MAHAMADOU
Samedi 02 Avril 2016. Niamey. Le président Mahamadou Issoufou, a été investi pour un deuxième mandat en présence de plusieurs présidents africains.


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Depuis l’acceptation du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) de Seini Oumarou de l’invitation du Président de la République, Mahamadou Issoufou à participer à un gouvernement d’union nationale, les spéculations vont bon train sur la composition de la prochaine équipe de la Renaissance, acte II. Dans ce qui se dit dans les salons futés de la capitale nigérienne, votre petit fouineur, « Le Hérisson » a fait les recoupements suivants.
Tout d’abord, une ouverture verrouillée.

La très probable arrivée du MNSD Nassara ne va pas allonger la liste. Au contraire, l’ouverture sera verrouillée. Histoire, non seulement de contenter l’opinion nationale qui s’est largement répandue en récriminations les premières secondes qui suivirent l’annonce de la composition de l’équipe de Brigi/Renaissance acte II, mais aussi de répondre positivement aux injonctions des partenaires providences qui, par ces temps de sécheresse financière, ne veulent pas voir leur argent dans les marmites des épouses de la pléthore de ministres.
L’union nationale prônée par le Chef de l’Etat signera donc la fin des ‘’ministères bouche-trou » et le début d’une nouvelle ère, celle du resserrement des ceintures pour le bonheur des vieux jours des nos maigres ressources financières.

30 membres pour le prochain gouvernement, une équipe type pour un Niger normal
On parle d’une équipe de trente (30) membres. Comme quoi, même sans le moindre nouveau visage, 13 des 43 collaborateurs actuels de Brigi Rafini seront dans l’obligation d’aller se faire cuire leurs œufs dans la campagne. Cette fois, ce ne sont pas les partis politiques qui seraient au devant de la scène du partage, mais les groupes parlementaires. Dans ce qui est annoncé par ceux qui sont dans les secrets des leaders, la part du lion, dix (10) portefeuilles ministériels reviendraient bien évidemment au groupe parlementaire des ‘’lions’’ à savoir celui du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme.

Puis suivront successivement, les groupes parlementaires MNSD Nassara et amis (6 portefeuilles), MPR Jamhuriya et camarades Bassira (5 portefeuilles), les Patriotes (3 portefeuilles) et les Républicains (3 portefeuilles). Si vous êtes forts en calcul mental, on n’a pas encore les 30. Pour les trois portefeuilles restants, il y a la part du Chef de l’Etat, pour la Défense nationale et la Diplomatie qui relèvent de ses prérogatives qu’il ne partage pas. Et, enfin le Premier Ministre viendrait pour compléter l’effectif de ‘’l’archétype’’
Cette fois, il n’y aurait pas de ‘’coquilles vides’’.

« Il n’y aura que des ‘’coquilles pleines’’, à la limite des ‘’coquilles à moitié remplies’’ », lâche ironiquement un whos’who socialiste entre deux conversations ‘’Lumana’’. Les réflexions seraient déjà en cours pour étudier les fusions possibles afin d’éviter tout enchevêtrement de rôles. Vraisemblablement, il n’y aura pas de ministère délégué, en dehors de celui en charge du budget qui « tient à cœur » (Exigences des partenaires financiers, parait-il). ‘’Coquilles pleines’’ et ‘’coquilles à moitié remplies’’, les tout prochains promus seront apparemment dans le beurre. Ils se partageront même l’argent du beurre si « vaches laitières » venaient à se rassasier.
Des ministres triés sur le volet.

Ne sera plus ministre n’importe quel premier venu. Cette fois, il sera question de l’homme ou de la femme qu’il faut à la place qu’il faut, entend-on dans les causeries des ‘’initiés’’. Le Président de la République serait décidé à se départir de certains caprices. « La Renaissance culturelle doit passer par la naissance d’une équipe de combattants aguerris à la gestion des affaires publiques » ; Dixit, un ex syndicaliste reconverti en défenseur des droits de l’homme et de la démocratie, militant du peuple de la gauche nigérienne.
Des chamailleries déjà !

A l’interne des groupes parlementaires et des formations politiques, on commence déjà à ‘’se rentrer dedans’’. Si au niveau des groupes parlementaires, l’équation n’est pas très, très difficile à régler et peut se résoudre par l’arithmétique, au niveau des formations politiques, de surcroît les grosses pointures, la guerre des clans est déclenchée. Au sein des petits poucets, c’est-à-dire les partis à un (1), deux (2), trois (3) députés, s’il y a un seul portefeuille dans le panier, pas de problème, ce sera pour le boss, à moins que ce dernier ne s’’’abdoulabolise’’ pas (Le président de la Convention Démocratique et Sociale, Abdou Labo a laissé l’unique portefeuille de ministre qui revient à son parti dans le gouvernement actuel à l’un de ses lieutenants, Abdou Amani).
Les maintiens très probables.

Au Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), ‘’on monte, on descend’’, le duo de fer, Mohamed Bazoum et Hassoumi Massaoudou, va revenir, le premier avec son titre de Ministre d’Etat.

A côté de ces deux inamovibles, peut ajouter Albadé Abouba du Mouvement Patriotique Républicain (MPR Jamhuriya), lui aussi avec son grade de « Etat », Ibrahim Yacouba du Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kishin Kassa), Omar Hamidou Tchiana dit Ladan Tchiana de l’Alliance pour des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN), lui aussi avec son ‘’Etat’’, Mohamed Ben Omar de Parti Nigérien pour la Démocratie (PND Bassira), Lawan Magagi de l’Alliance pour le Renouveau Démocratique (ARD Adaltchi Mutuntchi), Moctar Kassoum de la Convention Pour la République (CPR Ingantchi) et dans une certaine mesure, l’actuel Garde des Sceaux, Marou Amadou qui pourrait encore être repêché par les socialistes nigériens au département de la justice.

Au MNSD Nassara, le Secrétaire Général, Abdoul Kadri Tidjani, l’une des chevilles ouvrières du rapprochement avec le PNDS s’en sortirait également avec sa voiture noire.
Les départs très probables
Nous ne citerons pas de noms pour ne pas provoquer de diarrhée chez les plus fragiles. Une chose est sûre, mesdames et messieurs, vous ne reviendrez pas tous au gouvernement.
La sélection prochaine sera difficile, très difficile même. Vive ceux que nous venons de citer ci-dessus, les autres débrouillez-vous !

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