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Allocution de son excellence Hama Amadou, président de l’Assemblée Nationale, à l’ occasion de la cérémonie d’ouverture de la session budgétaire au titre de l’année 2013
Publié le samedi 5 octobre 2013   |  Niger Diapora


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© Autre presse par DR
Assemblée Nationale: Cérémonie d’ouverture de la session budgétaire au titre de l’année 2013


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Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée nationale du Tchad ;
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement;
Monsieur le Vice-président de l’Assemblée nationale du Maroc ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée nationale du Tchad ;

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement;

Monsieur le Vice-président de l’Assemblée nationale du Maroc ;

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

Monsieur le chef de la délégation parlementaire du Congo Démocratique ;

Honorables Députés, chers collègues ;

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales ;

Monsieur le Gouverneur de la région de Niamey ;

Monsieur le Maire, Président du conseil de ville de Niamey ;

Messieurs les Maires d’arrondissements de la ville de Niamey ;

Messieurs les officiers généraux et supérieurs des forces de défense et de sécurité ;

Mesdames et Messieurs les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile ;

Honorables chefs coutumiers ;

Respectables chefs religieux ;

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités ;

C’est un réel plaisir pour moi de vous accueillir si nombreux à la cérémonie officielle d’ouverture de la deuxième session ordinaire de notre institution au titre de l’année 2013.

Au nom de tous mes collègues députés, et de l’ensemble du peuple nigérien dont nous sommes les représentants, je vous remercie pour cette marque insigne de considération, témoignée au parlement ainsi qu’aux travaux de notre session budgétaire.

La cérémonie d’ouverture de la session budgétaire qui nous réunit aujourd’hui est la troisième du genre que nous organisons depuis notre installation le 31 mars 2011.

C’est donc la troisième fois que mes collègues et moi-même allons nous consacrer à l’examen et à l’adoption de la loi de finance de l’année à venir, proposée par le Gouvernement.

L’adoption d’une loi de finance est, comme vous le savez bien, pour l’Etat comme pour la nation tout entière, un moment très attendu parce que c’est le moment où les deux pouvoirs de la République, l’exécutif et le législatif, engagent collectivement leur responsabilité sur les moyens financiers à mettre en œuvre afin de répondre dans la mesure du possible, aux attentes légitimes des populations nigériennes, pour l’année nouvelle.

C’est pour cette raison, que je me dois d’appeler mes collègues députés à une attention, une rigueur et une vigilance sourcilleuse afin que le budget de l’année 2014, soit un budget réaliste et prudent, même s’il aspire tout légitimement à être politiquement ambitieux.

Ambitieux naturellement, pour tenir compte du programme du gouvernement, mais réaliste et prudent pour rester dans les limites du possible, c’est-à-dire des capacités financières objectives de notre pays.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Mais avant de poursuivre plus loin mon propos, permettez que je vous signale la présence au sein de notre hémicycle du très honorable Haroun Kabadi, un homme aux grandes qualités de cœur et d’esprit, un vrai ami du Niger, Président de l’Assemblée nationale du Tchad.

Le Tchad, notre grand voisin de l’Est, pays avec lequel le Niger a toujours entretenu des rapports exemplaires de fraternité et d’entre-aide, et ce malgré, l’appartenance de nos deux pays à des communautés différentes.

Mon cher Kabadi, votre présence parmi nous aujourd’hui, traduit en quelque sorte, et de façon très éloquente la volonté commune, de tous les africains de notre époque de transcender les clivages et les cloisonnements géographiques hérités de la colonisation, pour œuvrer ensemble à la réaffirmation de l’identité africaine dans le monde, ainsi qu’à l’émergence de cette Afrique nouvelle, émancipée et fière, à la création de laquelle nombre de générations des fils de ce Continent avant la nôtre, ont rêvé et versé souvent leur sang.

Votre pays, le Tchad dans cette optique a toujours milité pour la concrétisation de ce rêve commun en prouvant plus d’une fois son esprit de solidarité africaine, notamment sur le plan militaire, en s’illustrant sur les champs de bataille, pour ramener la paix et la stabilité dans plusieurs pays du continent secoués par la guerre.

Ainsi que l’a montré la récente participation de votre pays à la reconquête du Nord-Mali, occupé pendant plus d’un an par les hordes terroristes et sanguinaires, ces alliés actifs des trafiquants de drogue et d’armes.

L’engagement résolu de l’Armée Tchadienne, très loin de ses frontières, en constitue donc pour nous la preuve irréfutable.

La sous-région ouest-africaine, au-delà du Mali directement concerné par cette agression aussi gratuite qu’insensée, ayant mis en péril son existence même, en tant qu’Etat souverain, vous doit une dette de sang, et sans doute aussi, une reconnaissance éternelle.

Monsieur le Président, la représentation nationale vous remercie, sincèrement d’avoir accepté de faire le déplacement de Niamey.

Elle apprécie au plus haut point, la qualité de l’importante délégation qui vous accompagne.

Soyez-en remercié.

Notre second invité de marque, c’est l’honorable Vice-président de la chambre des représentants du Royaume du Maroc, son Excellence Ouadia Ben Abdellah.

L’amitié du Niger pour le Royaume du Maroc, son Roi et son peuple, a été une constante dans le temps.

Et le Maroc a toujours montré combien l’amitié du peuple nigérien lui est précieuse, en faisant preuve d’une solidarité et d’une sollicitude de tous les instants à l’égard du Niger.

Cette belle amitié, nous entendons au niveau du parlement nigérien la traduire à travers des relations renforcées et de confiance avec le parlement marocain.

Votre présence ici à nos côtés, en ce jour solennel, est une réponse à nos attentes.

Transmettez à mon collègue Karim Ghellab, nos sentiments de fraternelle considération et aussi d’amitié sincère, ainsi que notre souhait de voir s’établir des relations particulières avec votre parlement à travers un protocole de coopération dûment discuté et signé, je l’espère très rapidement. Merci d’être venu.

Vous êtes ici en terre nigérienne d’Afrique chez vous, avec des frères à l’écoute de vos plus infimes souhaits.

Notre troisième invité, est plutôt un émissaire du Président de l’Assemblée nationale du Congo Démocratique, mon ami, le Dr Aubin Minaku, qui nous avait annoncé son arrivée, mais que les aléas de l’agenda de l’homme politique viennent de perturber au dernier moment.

Mais il nous a fait l’honneur de dépêcher son Directeur de cabinet pour exprimer ses regrets.

Nous comprenons et nous demanderons donc au Professeur Jean-Pierre MAVUNGU, de lui réaffirmer nos sentiments fraternels et nos vœux d’un véritable rapprochement des parlements congolais et nigérien.

Ce rapprochement est indispensable, si nous voulons que se réalise demain, l’Afrique nouvelle, sans frontières ni visa, entre tous les peuples africains et arabes du Continent.

Monsieur Mavungu, soyez le bienvenu au Niger.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

La présence de ces illustres hôtes à la présente cérémonie est le témoignage, que la diplomatie parlementaire en Afrique est en train d’ouvrir la voie à un rapprochement réel et effectif entre les parlements du Continent, ce qui à plus ou moins longue échéance, permettra d’impliquer davantage les parlementaires dans le processus décisionnel de l’intégration africaine jusqu’ici confinée dans le domaine exclusif des exécutifs nationaux.

Si l’on veut que cette intégration soit véritablement celle des peuples et non des bureaucraties aux analyses extraverties, il est éminemment nécessaire d’y associer les représentants des peuples.

L’intégration doit se construire en se fondant aussi sur une certaine dimension humaine, notamment celle qui permet de prendre en compte les besoins essentiels des populations.

L’intégration ne saurait, pour cette raison, se réduire à la seule vision des technocrates, plus préoccupés à élaborer des règles et des codes, qu’à mettre en œuvre de véritables programmes de réalisations concrètes et visibles attendus par nos peuples.

D’où, malgré les résistances des bureaucraties des institutions crées pour favoriser l’intégration, la nécessité impérieuse de trouver les moyens d’impliquer les parlements du Continent dans la construction de cette union africaine, aussi impérative qu’incontournable si tant est, qu’il est vrai, tous nos Etats ressentent la nécessité d’accélérer le processus mais aussi de l’ajuster aux réalités socioculturelles, qui forment l’identité de l’Afrique.

L’ajuster aussi, pour concrétiser de façon effective les vraies attentes des peuples du Continent, las de vivre dans le mépris et la marginalisation.

C’est dire par conséquent que, pour se réaliser, l’intégration africaine que nous souhaitons ardemment, doit s’envisager au-delà des rencontres annuelles des exécutifs du Continent, rencontre sans doute utile, nous en convenons, mais qui ne suffisent pas à l’évidence pour l’exécution des décisions véritablement nécessaires pour accélérer le processus.

Parce que ces décisions de nos Chefs d’Etat, dès lors qu’il s’agit d’investissements transnationaux susceptibles de traduire la communauté de destin de nos peuples, buttent dans leur mise en œuvre, contre les contreforts de nos intérêts nationalistes étroits, et à courte vue.

Honorables Députés,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Au plan national, la présente session budgétaire s’ouvre comme l’ an passé, pendant que l’hivernage se retire.

Cette année encore, la pluviométrie a été relativement abondante durant tout le mois d’août, toutefois le mois de septembre s’est révélé singulièrement stérile en précipitations, d’où les inquiétudes légitimes des paysans nigériens de voir la campagne agricole s’achever sur des promesses non tenues.

Faute de pluies supplémentaires, notre pays risque de vivre encore en 2014, sur le plan alimentaire, les souffrances propres aux années déficitaires.

Cependant le rechargement conséquent des nappes phréatiques, laisse quelques espoirs d’atténuation des pertes de récolte à travers les cultures dites de contre-saison.

Aussi, Monsieur le Premier Ministre, la représentation nationale souhaite-t-elle de votre gouvernement, le démarrage aussi rapidement que possible, du programme des cultures irriguées, dont nos compatriotes, ayant compris qu’ils ne peuvent plus compter sur les seules cultures pluviales, tendent de plus en plus à en faire une seconde campagne agricole dans l’espoir, de vaincre la disette.

L’aide de l’Etat, vous le savez, constitue un puissant stimulant à leur engagement.

A cet égard, nous ne doutons pas un seul instant, que le gouvernement s’emploiera promptement à répondre à leurs espérances.

Néanmoins, face à la situation alimentaire incertaine que nous entrevoyons, il nous revient, Mesdames et Messieurs les Députés, en ce qui concerne la représentation nationale, d’appeler nos concitoyens à une gestion, prudente et responsable des modestes récoltes céréalières de cette campagne agricole peu généreuse, en évitant les gaspillages susceptibles, d’amener notre pays, à solliciter encore une fois l’assistance alimentaire de la communauté internationale.

Sur un tout autre chapitre mais en restant toujours dans l’appréciation de l’hivernage qui s’achève, nous notons aussi qu’à l’instar de l’année dernière, les pluies du mois d’août ont provoqué de terribles inondations, ayant occasionné d’innombrables dégâts matériels mais également des pertes en vie humaine.

Au total il a été enregistré plus d’une dizaine de morts et des centaines d’habitations ravagées par les eaux.

De même, des champs ainsi que des rizières, pour l’essentiel, situés sur les berges du fleuve Niger, ont été entièrement dévastés, rendant toute espérance de récolte vaine.

Ainsi, de très nombreuses familles sont d’ores et déjà certaines d’être condamnées à vivre en 2014, dans le dénuement complet, l’incertitude et sans aucun doute une inéluctable disette.

Les inondations sont donc devenues au Niger, ces dernières années, un phénomène récurrent.

Leur fréquence autant que l’importance des dégâts qu’elles provoquent, interpellent l’Etat, sur l’urgence de l’endiguement des berges du fleuve.

Il faut que la construction des digues de protection ne soit plus différée, car les populations paysannes riveraines du fleuve souffrent, et n’ont, et ne peuvent avoir, d’autre recours que la sollicitude des pouvoirs publics.

Endiguer les berges, pour contenir les cours d’eau dans les limites de leurs lits naturels, se pose donc en nécessité aussi urgente qu’incontournable.

Il appartient au gouvernement d’y répondre, ne serait ce que partiellement avant l’hivernage 2014.

Honorables Députés,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,,

La vérité nous oblige cependant à dire que si le gouvernement est d’abord tenu pour le premier responsable de la construction du pays, ainsi que, de la sécurité des citoyens, ces obligations ne sauraient être objectivement assumées par les seuls gouvernants.

Elles dépendent aussi du civisme des populations.

En effet, quel résultat attendre des mesures édictées ou proposées par les pouvoirs publics lorsque, au nom de la liberté démocratique, le citoyen se complait dans l’indiscipline sinon même dans l’anarchie liberticide ?

C’est pour dire que si chaque année, les inondations plongent notre pays dans le deuil et le confrontent à des dégâts matériels de plus en plus insupportables, c’est sans doute aussi, par la faute de ces concitoyens qui, en dépit des mises en garde et des interdictions formelles qui leur sont faites par les autorités, d’occuper les zones inondables désormais bien connues, s’entêtent à s’installer comme par défi, précisément sur les terrains réputés dangereux pour l’habitation.

Ils s’ingénient à ignorer les instructions des autorités domaniales.

Ils rétorquent aux menaces salutaires qu’on leur adresse, que la démocratie et la liberté qu’elle confère au citoyen, leur donnent le droit de refuser de se soumettre aux injonctions de l’Administration, contrariant le choix de leurs cœurs.

Mieux, ils rappellent aux autorités municipales en particulier, de ne point oublier que bientôt, elles auront besoin de solliciter de nouveau leurs suffrages.

Il est donc temps pour l’Etat, de faire montre de plus de rigueur, car personne dans un pays ne peut se soustraire légitimement, à l’observance de la loi et de la règle administrative.

S’installer sur des terres inondables, impropres à l’habitation à tous points de vue, constitue une faute grave, pire un acte criminel qui expose la vie de toute une famille à un danger mortel.

Cette attitude irresponsable mérite une sanction, une sanction sévère à la hauteur des conséquences désastreuses, qui peuvent résulter de cette inconscience inacceptable.

Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs,

Je ne vais pas terminer mon propos, sans évoquer la situation politique qui prévaut actuellement dans notre pays.

Je l’aborde cependant sans aucune intention d’ouvrir la polémique, mais simplement parce qu’il m’est impossible de la taire, tant elle cause de soucis à nos concitoyens.

Au point où ils appréhendent avec une réelle et terrible inquiétude l’ouverture de la présente session de notre parlement.

Pourtant la rupture d’alliance intervenue récemment au sein de la mouvance présidentielle, n’a rien en soi d’exceptionnel, en démocratie.

Elle est même, dirai-je, dans l’ordre naturel des choses, dans le domaine politique.

En effet, les coalitions peuvent se faire et se défaire au gré de l’évolution des relations entre partis, sans pour autant toujours générer pour le pays une crise politique comme le redoutent nos concitoyens, las, on le comprend, de vivre dans l’instabilité chronique, instabilité d’un Etat qui, il est vrai, change constamment de République et de Constitution.

Dans le cas présent, les récents événements intervenus au sein de la mouvance présidentielle résultent tout simplement d’une perte de confiance réciproque entre des membres qui la composent.

Quoi donc de plus normal que de se séparer en douceur afin de ne pas tomber dans le piège des sables mouvants de l’amitié sans sincérité, au sourire éclatant de dents blanches mais remplies de venin, c’est-à-dire un semblant d’amitié fait d’invectives, d’insultes par procuration, et de guerres de tranchées, qui ne peuvent déboucher à terme, qu’au discrédit collectif de la classe politique ainsi que du système institutionnel.

Aujourd’hui donc, il faut l’avouer la rupture est totale, et semble définitivement consommée.

Il reste que, de part et d’autre, il nous faut la gérer sans colère ni rancune.

Il faut l’admettre sans sombrer dans le ressentiment vindicatif et les représailles qui ne feront qu’élargir le fossé et déboucher sur une crise véritable.

Il convient aussi de la gérer en évitant de conduire le Niger à la déstabilisation politique car le contexte sous-régional reste encore menaçant, et il nous faut avec réalisme en craindre les fâcheuses conséquences.

Du reste, cette rupture d’alliance ne semble même pas mettre en cause l’existence d’une majorité de soutien au gouvernement.

Dès lors, il n’y a pas lieu pour notre peuple de perdre sa sérénité, tant que les acteurs politiques de tous les bords feront preuve de mesure pour agir et rester dans les limites du cadre démocratique.

Et même dans l’hypothèse d’un basculement de cette majorité en faveur de l’opposition, la loi fondamentale sous l’empire de laquelle vit le Niger, a déjà prévu les solutions à la résolution des problèmes politiques susceptibles de naître de cette reconfiguration du paysage politique.

Il appartient par conséquent, au détenteur suprême des prérogatives constitutionnelles, de les mettre en œuvre opportunément, afin d’éviter par ces moyens, à notre pays de tomber encore une fois dans la confusion et les tiraillements politiciens, qui ont été fatals à tant de régimes et de Républiques au Niger.

Il convient aussi que l’exercice du pouvoir reste démocratique, quelle qu’en soit la situation.

Car le recours abusif à la force contre les adversaires politiques, est en soi un aveu de faiblesse, la force n’étant pas nécessaire, ni les violations de la loi pour gouverner, lorsque le soutien du peuple est effectif.

Il est donc important pour la sérénité collective de la nation, que l’exercice du pouvoir d’Etat sorte du champ de l’émotion et des sentiments personnels pour s’exercer selon les seules règles démocratiques, au nom desquelles, la classe politique nigérienne s’est si souvent battue.

En effet, la démocratie ne doit pas être seulement dans les discours, elle doit se manifester concrètement dans chacun des actes de la gouvernance politique autant que dans les comportements des opposants eux aussi.

C’est pourquoi nous nous devons de prier Dieu, honorables Députés, afin qu’il nous guide dans la voie de la sagesse et que nous agissions tous, avec mesure, probité, intégrité morale et un sens aigu de responsabilité, dans la difficile mission que nous a confiée le peuple nigérien, celle de veiller à la stabilité du pays.

Gardons à l’esprit, qu’au delà de tout, seuls doivent compter les intérêts de la nation.

Le peuple nous regarde.

C’est sur ces mots que je déclare ouverts les travaux de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de 2013.

Que Dieu nous préserve de l’intolérance et qu’il veille sur le Niger et son peuple !

Je vous remercie.

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