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Création du FRDDR : l’arroseur …..arrosé
Publié le mercredi 7 septembre 2016   |  Tamtaminfo


Déclaration
© Autre presse par DR
Déclaration du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR)


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Suite à la création du FRDDR par l’opposition politique nigérienne, un webcontributeur, qui très certainement sympathisant ou indécrottable du Guri a écrit dans l’article « FRDDR : le wassan kara de l’opposition politique nigérienne…», publié récemment sur Tamtaminfo : « Les prochains jours nous édifieront, car avec la classe politique actuelle de notre pays, la parole donnée n’a aucun sens et le peuple nigérien est nargué par ces politiciens qui le prennent pour des moutons de panurge. Et renier ses convictions est la chose la mieux partagée…

Le FRDD pour revenir à la source était un front unitaire qui avait regroupé à l’époque toutes les forces démocratiques du pays à la suite du holdup électoral du Président Baré. En ce temps, la démocratie nigérienne était en danger et il fallait une lutte acharnée pour la restaurer. Il fut un temps où le FRDD avait son sens, notamment quand des prétoriens voulurent faire un hold-up électoral ou encore lorsque faillit s’installer un régime de type bonapartiste, c’est-à-dire cherchant à gouverner hors des mandats constitutionnels !….
Pour l’heure, nous ne sommes dans aucun de ces cas de figure ! ».

Ainsi, nous relevons que si hier, notre web contributeur avait milité pour la restauration de la démocratie (sic !), aujourd’hui, pour lui «...Les étiquettes et slogans d’hier ne peuvent jamais prévaloir dans le présent ! »

A la lecture d’un raisonnement aussi simpliste du web contributeur, Nous ne savons pas s’il faut en rire ou en pleurer, mais nous disons simplement qu’il devrait se rappeler des adages qui disent : « si tu ne veux pas qu’on insulte ta mère un jour, n’insulte pas celle d’autrui » et « ne faites jamais à autrui ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse ».

Notre web contributeur invoque le Bonapartisme, terme qu’il est loin de maîtriser, pour justifier l’instauration du FRDD sous Baré, alors même que sous la 4ème république prévalait un régime de type présidentiel. Nous lui rappelons que Le bonapartisme, s’inspirant de l’action de l’empereur Napoléon Ier, « vise à établir un État national à exécutif fort et centralisé mais d’essence républicaine et assis sur la consultation régulière du peuple par le biais de plébiscites ».
C’était loin d’être le cas sous Baré qui avait été élu dans le cadre d’un régime présidentiel.
De ce qui arrive aujourd’hui, nos cousins gaulois diront que c’est « l’arroseur..arrosé » ou « le restaurateur …..restauré » au choix.

Pourtant, de mémoire de nigérien, le bienfaiteur du contributeur avait bien été averti avant les élections de 2016 par des personnes averties de ce qui pouvait lui arriver. Mais il n’en avait cure. Pourtant il avait été établi depuis la nuit des temps « de ne jamais faire à autrui, ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse »

Pour notre web contributeur considère que l’opposition n’a aucune raison de créer le FRDDR, malgré les griefs dénoncés à tort ou à raison par les détracteurs de la Renaissance, en matière de mal gouvernance à savoir :

• Les violations répétées de la constitution dénoncées par l’opposition politique ;
• les interdictions presque systématiques des marches et meetings de l’opposition et de la société civile et l’instrumentalisation de la justice dénoncée par le Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (SAMAN) ;
• Les emprisonnements de journalistes et d’hommes politiques et le « concassage » inégalé de partis politiques ;
• l’enrichissement vertigineux de nombreux pontes du régime, en contradiction avec la paupérisation des populations ;
• la nomination d’un gouvernement pléthorique et de nombreux conseillers des chefs d’institutions aussi budgétivore qu’inefficace ;
• la politisation jamais égalée de l’administration entraînant les ruptures d’égalité dans les concours et recrutements de la fonction publique ;
• la persistance de la famine et de la malnutrition, les morts enregistrés par dizaines d’éléments des FDS et l’enregistrement de nombreux blessés et les dizaines de milliers de réfugiés démunis ;
• les délestages et les pénuries d’eau, malgré les promesses fallacieuses
• les arriérés de salaires et de bourses pour les enseignants et les étudiants et des entreprises pour raison de morosité économique liée à l’explosion de la dette et de la masse salariale.
Notre webcontributeur pourrait avoir raison si on transpose sa logique à la boutade d’un de mes grand-frères qui définit le créancier comme « celui qui croit qu’il sera remboursé par le débiteur ». Pris sous cet angle, « un peuple roulé dans la farine est celui qui avait cru mordicus que « l’opposant démocrate historique respectera ses engagements électoraux sitôt aux affaires ».

Après tout, un adage bien connu dit bien que « les promesses n’engagent que ceux qui y croient » et l’essayiste Oscar Wilde a bien dit de la démocratie « qu’elle est l’oppression du peuple, par le peuple, pour le peuple.”

Dans tous les cas, de grâce, toi, tes amis guristes et vos anciens amis du FRDD, foutez la paix au président Baré qui a besoin de repos et réglez vos problèmes sur terre.

Si vous n’avez rien à faire, allez désherber le cimetière qui servira de « guida gaskya » à tous, tu ferais œuvre utile.

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