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Les banquiers appellent à davantage d’efforts face aux problèmes d’infrastructure en Afrique
Publié le jeudi 8 septembre 2016   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Standard Bank confirme une forte croissance de la classe moyenne en Afrique


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Les dirigeants des milieux bancaires en Afrique ont appelé les gouvernements à répondre aux défis d'infrastructures qui entravent l'intégration régionale, notamment en réorganisant les projets d'infrastructures pour attirer des financements.

S'exprimant lors du Sommet mondial sur l'investissement en Afrique qui s'est achevé mardi à Kigali, les banquiers ont mis en garde que les fruits de l'intégration ne pourraient être pleinement cueillis sans des infrastructures appropriées.

Jonathan Muga, directeur du Financement de l'Énergie et des Infrastructures pour l'Afrique de l'Est au sein de la Standard Bank, a souligné que le financement des infrastructures était souvent freiné par le niveau de risque élevé associé aux projets d'infrastructure.

Le gouvernement dépense actuellement 10% de son PIB sur les infrastructures et une partie significative de ce montant est consacré aux transports, y compris aux réseaux routiers.

"En ce qui concerne le financement privé des infrastructures, nous constatons en général que l'écart entre les attentes et la réalité est énorme. Par conséquent, il est nécessaire que les gouvernements réorganisent la structure de nombreux projets qui ont besoin de financements du secteur privé", a déclaré M. Muga.

George Negatu, directeur régional pour l'Afrique de l'Est au sein de la Banque africaine pour le développement, a déclaré que la Communauté d'Afrique de l'Est semblait la mieux intégrée du continent, mais que la mauvaise qualité des lignes de transmission, le faible accès à l'énergie, et l'insuffisance des transports aériens, ferroviaires et routiers freinaient la compétitivité.

"À moins que nous soyons en mesure d'assurer de meilleures infrastructures régionales, nous ne parviendrons pas à réaliser ce que nous voulons", a-t-il mis en garde.

M. Negatu a également observé que le coût élevé de l'énergie affectait l'intégration économique, limitant la productivité de l'industrie dans la région.

"Cela signifie en soi que les compagnies et industries de la région ne sont pas en mesure de tirer profit de la chaîne de valeur mondiale", a-t-il dit.

M. Negatu a dénoncé l'incohérence ou l'absence de politiques et réglementations harmonisées pour permettre les investissements dans la région.

Les différents pays appliquent différents régimes ou cadres réglementaires ce qui freine les investissements, a déclaré M. Negatu, appelant à davantage de systèmes financiers favorables permettant aux entreprises d'emprunter de l'argent pour investir à long terme.
"Les barrières non-tarifaires rendent également les échanges commerciaux impossibles. À moins de changer cela, l'intégration régionale restera un vœu pieu", a déclaré M. Negatu.
Les banquiers ont appelé les gouvernements de la région à mettre en place des mécanismes de financement créatifs pour permettre le développement des infrastructures.

Edward George, Directeur de la Recherche du Groupe au sein d'Ecobank, a déclaré que seule une personne sur quatre dans la région du COMESA avait accès à l'énergie, et que certains des pays avaient tendance à utiliser des sources d'énergie alternatives comme l'énergie hydroélectrique ce qui complique les choses en particulière à la saison sèche. Fi

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