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Le Sahel N° du 5/9/2016

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2013-2016 : Le Ministère des Enseignements Secondaires à 3 ans d’existence : Les acquis et les difficultés dressés par les huit directeurs régionaux
Publié le jeudi 8 septembre 2016   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Les Responsables des structures centrales du Ministère des Enseignements Secondaires en réunion à Tahoua


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Dans un contexte, où la politique de décentralisation fait plus que jamais parler d’elle, il a été question pour tous les directeurs régionaux des Enseignements secondaires, lors de la réunion des cadres du Ministère des Enseignements secondaires tenue du 1er au 3 septembre 2016 à Tahoua, de dresser les actions menées par le gouvernement dans le sous secteur. D’une part, ils ont notamment passé en revue, les acquis et les difficultés, trois (3) ans après la création du Ministère des Enseignements Secondaires. La réunion a en outre formulé des recommandations, en rapport avec les préparatifs de la rentrée 2016-2017. D’autre part, il s’ est agi à travers cet exercice de vulgariser les réflexions sur la gestion des ressources humaines dans le sous secteur. Il ressort des interventions que beaucoup d’investissements ont été faits, néanmoins, davantage d’efforts restent à fournir.

L’homme, a-t-on coutume de dire, est à la base et à la fin de tout développement. Cette maxime nous parait encore plus vraie quand il s’agit du développement humain» explique dans ses propos introductifs, le directeur régional des Enseignements Secondaires d’Agadez, M. Brah Ayouba. Il relève que sa région compte 689 enseignants dont 191 titulaires (soit 27.72%), 489 sont des contractuels, soit (72.27%) et 9 sont des Appelés du Service Civique National. Etant donné que ces derniers n’ont pas de formation initiale, cela peut sans nul doute impacter sur la qualité des enseignements. Ce qui est pourtant déterminant pour un meilleur rendement scolaire. D’après le directeur régional, il existe aussi une insuffisance du personnel technique, tel que les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux ou encore les animateurs. Dans certaines disciplines, il n’y a ni
Inspecteur Pédagogique Régional, ni Conseiller Pédagogique, à plus forte raison un simple animateur pédagogique. A cela s’ajoute le refus des enseignants affectés de rejoindre leur poste et le retard dans l’affectation des enseignants. Le manque de locaux, l’insuffisance des points d’eau, des salles informatiques, des bibliothèques et des laboratoires, sont autant de maux pour la bonne marche de ce sous-secteur de l’enseignement.

Pour le directeur régional des Enseignements Secondaires d’Agadez, les pratiques de l’interventionnisme et des affectations doivent s’arrêter en vue d’une gestion plus rationnelle des agents. Il faut laisser aux régions la latitude de gérer le personnel des structures déconcentrées.
Ainsi, les élèves du niveau de la 6ème sont souvent laissés des mois durant sans enseignants. Les effectifs sont pléthoriques parfois sans classes fixes avec l’espoir naïf qu’ils rattraperont leur retard en 5ème et 4ème. A ce niveau, les pratiques pédagogiques de l’utilisation des enseignants doivent être revues. Dans certaines localités difficiles d’accès comme Bilma, Tchimia et Iférouane, les chefs d’établissements et les censeurs assurent les cours au-delà des heures officiellement prescrites.

« L’année scolaire 2015-2016 a été particulière relativement aux examens du BEPC et du BAC. Le taux de réussite au brevet est de 28.40%, soit la moitié de celui de 2015. Les résultats des examens du baccalauréat sont quasi-identiques. Plusieurs éléments endogènes et exogènes sont en cause, dont la surcharge du programme, l’insuffisance quantitative et qualitative des professeurs. Certes, les conditions dans lesquelles les examens se sont déroulés ont changé. L’option politique étant prise par le Chef de l’Etat son Excellence Issoufou Mahamadou de faire désormais des examens propres et justes» a indiqué M. Brah Ayouba.

Du point de vu des préparatifs de la rentrée scolaire 2016-2017, la Direction Régionale des Enseignements Secondaires d’Agadez, a enregistré 4 dossiers de demande de création d’établissement. Il a été établi 8 dossiers de création de cantines scolaires. Pour ce qui est des acquis, ils sont de l’ordre de la formation de 1044 enseignants, 62 chefs d’établissements ont été formés aux techniques de remplissage de fiches statistiques et 45 missions de travail ont été effectuées.

Le directeur régional des Enseignements Secondaires de Diffa, M. Moussa Kanta, soutient que sa structure dispose de six (6) agents. Le personnel de bureau, tel que les censeurs, les surveillants, les bibliothécaires et le personnel d’appui sont insuffisants. Les 2/3 du personnel enseignant sont constitués d’enseignants contractuels sur un effectif de 443 enseignants. Là encore, l’effectif des enseignants sans expérience, constitue un grand handicap. Les encadreurs pédagogiques sont surtout basés à Diffa, très loin de la plupart des établissements qui sont ruraux et situés en zones difficiles d’accès. Le manque de moyens de déplacement, et un déficit en moyens logistiques, la vétusté de certains bâtiments, le retard des crédits de fonctionnement et, le payement des pécules des contractuels sont autant de défis pour la région.

La charge horaire moyenne par professeur du cycle moyen est de 17 heures et est proche de la moyenne admise par les normes pédagogiques soit 21 Heures. On constate cependant des disparités sur l’étendue de la région.

«Malgré les conditions de travail difficiles, l’insécurité, le manque de moyens logistiques, l’encadrement pédagogique a néanmoins été conduit de façon satisfaisante» explique Le directeur régional des Enseignements Secondaires de Diffa.

M. Moussa Kanta, indique que le taux de réussite au BEPC-2016 est nettement en baisse (46,43%) par rapport à celui de 2015 (63,77%). Il est plus élevé au niveau de l’enseignement Franco-Arabe. Pour lui, l’introduction du nouveau programme et le retard accusé dans son démarrage a conduit beaucoup d’enseignants à une course contre la montre où il fallait à tout prix, finir le programme quelle que soit la qualité de l’enseignement à dispenser. Et, ce programme présente certaines difficultés ; il n’est pas soutenu par un livre pour professeur, à plus forte raison la formation des enseignants et des encadreurs.

Pour ce qui est du niveau collège par exemple, les exclus représentent 24,22% tandis que plus de 53,93% passent en classes supérieures et 20% redoublent pour le cumul 4ème/3ème. Ceux qui abandonnent sont majoritairement des garçons et proviennent des zones où l’insécurité est quasi permanente. A cette situation d’insécurité s’ajoute le désir de s’adonner aux activités lucratives.

« En 2014 sur les 68 salles de classe programmées, 21 sont achevées, 28 sont arrêtées et, 19 non démarrées » conclut le directeur régional des Enseignements Secondaires de Diffa.DRES-de-la-Rgion-dAgadez-M

Pour ce qui est de la région de Dosso, son directeur régional des Enseignements Secondaires, M. Sara Magawata dénote que dans les matières telles que le français seuls Doutchi, Gaya et Loga ont atteint le volume horaire officiel par enseignant soit 18h par semaine. Les ressources humaines sont mal réparties, du point de vue des matières littéraires, ce, malgré le manque récurrent de professeurs. A quelques exceptions près, la gestion des charges horaires du cycle moyen, est adéquate dans toutes les disciplines scientifiques. Les Difficultés sont notamment de l’ordre des retards dans la confection des paillotes; l’instabilité des enseignants contractuels; le paiement des pécules et allocations; et le débrayage permanent des élèves.

M. Sara Magawataa a exprimé un besoin de 864 enseignants et de 68 conseillers. Du point de vue des recommandations, il s’agit de remplacer progressivement les paillotes en salles de classe en matériaux définitifs; de permettre aux régions de nommer et d’affecter les chefs d’établissement; de payer à temps les allocations des élèves et de mettre à la disposition des services déconcentrés des moyens à temps pour la mise en œuvre de leurs activités.

« Une multitude de facteurs interagissent et créent des déséquilibres d’ordre quantitatif et qualitatif. Plus de la moitié des demandes d’affectation au niveau national sollicitent d’aller à Niamey et dans les chefs-lieux des régions. L’interventionnisme politique va également à l’encontre d’une allocation rationnelle des enseignants. Et, les saisons de pluie précoces obligent les établissements en paillotes à arrêter les cours» affirme le directeur régional des Enseignements Secondaires de Dosso.

Créée le 13 Novembre 2013, la Direction Régionale des Enseignements Secondaires de Niamey, dispose selon, son premier responsable, M. Zakari Hima Barkiré, de six (6) services techniques, de cinq (5) Directions Départementales des Enseignements Secondaires et de deux (2) Inspections de l’Enseignement Secondaire Franco–Arabe. Ces services gèrent 248 établissements secondaires.

«L’effectif des contractuels reste encore important malgré les efforts consentis par l’Etat dans le recrutement à la fonction publique. Quant au nombre de bibliothécaires, il reste élevé au regard du nombre réduit de bibliothèques et du manque crucial d’ouvrages. Concernant les surveillants et les censeurs, le ratio semble normal, mais une répartition équitable s’impose » souligne M. Zakari Hima Barkiré. D’après lui, la charge horaire moyenne au niveau du cycle base 2 est de 12 heures et reste en deçà des normes et, la moyenne horaire au cycle moyen est de 13 heures avec un dépassement de la norme des 16 heures en Math, où la moyenne horaire est de 17 heures.
Le directeur régional des Enseignements Secondaires affirme que des efforts restent à faire en ce qui concerne l’encadrement et la formation continue des enseignants, particulièrement les contractuels. D’après lui, pour relever le défi de dispenser un enseignement de qualité, les encadreurs doivent être dotés de moyens devant leur permettre de s’acquitter de leurs tâches.
Il ajoute que le taux de réussite au BEPC 2016 est nettement inférieur à celui de 2015 soit 33,66% contre 53,7%. Ces résultats sont dus aux grèves intempestives, au manque de profil de certains enseignants et à la rigueur dans l’organisation des examens propres. Le taux d’admission au Bac a également connu une baisse de 17,02 points en série A et 10,19 points en série D. Par contre, on note une hausse de 18,26 points en série C. Les classes de 6ème et de 5ème cumulent un fort taux d’exclusion.

« Dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire 2016-2017 nous avons suggéré de créer des CEG et d’en transformer d’autres. Il est tout aussi important de doter les établissements et les services en personnel auxiliaire et doter la Direction Régionale des Enseignements Secondaire de Niamey de son local propre » a conclu M. Zakari Hima Barkiré.

Au niveau de Maradi, le Directeur régional des Enseignements Secondaires par intérim, M. Abdou Hassane, a rappelé que son institution est entre autres composée de Sept (7) directions départementales des enseignements secondaires et compte 258 établissements publics et privés, avec 3897 agents toute catégorie confondue. Seulement, 587 de ces enseignants sont des titulaires et 81.44% sont des contractuels sans formation pédagogique initiale.DRES-de-la-Rgion-de-Niamey--M Il existe un fort taux d’abandon car l’écrasante majorité ces contractuels sont des étudiants. « Cinq Directions Départementales des Enseignements Secondaires sur neuf ne disposent pas de personnels auxiliaires et le personnel d’encadrement est également très insuffisant. Les charges horaires par discipline varient et se situent globalement entre 16 H et 26 H» indique M. Abdou Hassane.

S’agissant du taux de réussite des élèves aux examens du BEPC 2016, il a expliqué qu’il est en baisse de 23 points par rapport à celui de l’année 2015. Cette situation découle singulièrement du faible taux d’exécution des programmes dans certains établissements publics ruraux où les cours débutent avec un grand retard. Quant aux résultats du BAC A, ils sont en hausse par rapport à 2015 sauf dans cinq (5) départements. Pour le BAC D, les résultats sont en hausse à Dakoro et à Mayahi seulement. Tous niveaux confondus, les taux de promotion est de 50,60%, celui de l’abandon est de 26,66%, l’exclusion est de 20,85%. Ces résultats sont en partie dus au niveau des enseignants et le faible niveau des enfants depuis le primaire.

Selon le directeur régional des Enseignements Secondaires par intérim, il est impératif de créer des cantines dans certains établissements. En terme de difficultés, il a particulièrement relevé l’insuffisance des tables bancs, le grand nombre de classes en paillotes et les effectifs pléthoriques dans les établissements. Il a proposé la création de 37 Collèges d’Enseignement Général (CEG), la transformation de deux (2) CEG en Complexe d’Enseignement Secondaire(CES) et la création de 29 cantines.

« L’année scolaire 2015-2016 s’est déroulée dans un contexte particulièrement calme, en dépit des interruptions de cours occasionnées par les scolaires à partir de la fin du 2e trimestre » relève le directeur régional des Enseignement Secondaires de Tahoua, par intérim, M. MarouYayé Antarou.

Il souligne que sa région fait face à quatre (4) problèmes majeurs qui ont une incidence directe sur les performances. Il s’agit de l’insuffisance du personnel enseignant, en particulier en milieu rural; la carence des moyens d’action de l’administration et du personnel d’encadrement pédagogique; le nombre déficient des infrastructures et du mobilier. En 2015-2016, Tahoua dénombrait 81,75% de contractuels, 17,91% de titulaires et 0,34 % d’appelés du Service Civique National. La charge horaire moyenne régionale pour le cycle de base 2 est de 16 heures. Pour toutes les disciplines littéraires, la charge hebdomadaire n’a pas dépassé 16 Heures, soit en deçà des 21h exigées pour ce cycle d’enseignement.

DRES-de-la-Rgion-de-Dosso-M« Au titre de l’année 2016-2017, la région de Tahoua va accueillir un effectif provisoire de 102.973 élèves. Les besoins induits sont de l’ordre 2092 salles de classe opérationnelles, contre un existant de 1185. Le déficit des professeurs, tous cycles confondus est de 336. Le manque à gagner en tables-bancs est de 30.642. L’acquisition des fournitures par l’Etat est en cours. Nous encourageons la concertation entre le Ministère des Enseignements Secondaires et le Ministère de Enseignement Primaire sur les questions liées à la qualité des enseignements» a préconisé M. Marou Yayé Antarou.

Pour ce qui est des résultats à la session du BEPC 2016, il soutient qu’au plan régional, le taux de réussite a chuté en passant de 52,74% en 2015 à 43,14% en 2016. Les résultats au BAC ont aussi connu une régression. Le taux régional est passé, de 40,70% en 2015 à 35,53% en 2016. Pour ce qui est du rendement en 6eme et 5eme, le taux de promotion est respectivement de 40,90% et 58,47%.

Le directeur régional de l’Enseignement Secondaire de Tillabéry, M. Abdou Soumana dresse à travers son bilan de l’année scolaire 2015-2016, une faible dotation des services déconcentrés en personnels auxiliaires et même en agents de bureau. Certaines directions départementales des Enseignements Secondaires ont même de la peine à fonctionner. « Cependant, un nombre important d’enseignants ont été formés en atelier soit 1059. Plus de 674 ont été initiés à la lecture des nouveaux programmes d’études. Les missions de travail des responsables déconcentrés varient de 0 à Ayorou à 30 à Téra. Les moyens roulants peuvent expliquer la disparité constatée dans le travail des responsables » explique M. Abdou Soumana.azi

Il souligne que les résultats obtenus à l’examen du BEPC 2016 sont loin d’être satisfaisants. Ils chutent de 51,94% en 2015 à 23,04% en 2016 et, la mauvaise utilisation du temps scolaire en 2015–2016 en est pour quelque chose. En effet, il y a eu 73 coups de sifflet, ce, sans préavis de grève et leur durée moyenne est de 48h. Les enseignants aussi ont débrayé après le 8 de chaque mois si les pécules ne sont pas payés. Ces aléas n’ont pas permis de finir les programmes et on comptabilise plus de 100 jours perdus pour l’année 2015-2016.

tilaberyLes taux de réussite au BAC a été de 38,87% en série D et de 49,57% en série A en 2015 contre 21,85% en D et 34,05% en A en 2016. Les redoublants et les exclus sont coude à coude avec respectivement 25,42% et 25,88%. Parmi les exclus on dénombre 3,44% par abandon et 22,25% par insuffisance de travail. Le taux d’exclusion est plus élevé en 6eme et 3eme. Il est respectivement de 32,09% et de 29,50%.

«C’est à ces deux niveaux que le faible niveau et l’incapacité des élèves à suivre les cours et à être admis au BEPC se manifeste» précise le directeur régional des Enseignements Secondaires de Tillabéry, tout en notifiant qu’il n’y a pas eu de programmation d’infrastructures scolaires en 2015 et 2016. Néanmoins, quelques infrastructures et équipements scolaires du programme de 2014 ont été achevés même si certains entrepreneurs ont des difficultés à honorer leur engagement.

Il ressort de son intervention que les problèmes à surmonter sont l’anarchie totale dans les établissements en zone urbaine due à la trop grande liberté donnée aux élèves dans la mise en place de leurs structures syndicales; le retard accusé dans le paiement des pécules et allocations qui créent de sérieuses perturbations pendant une bonne partie de chaque mois ; et le non-paiement total ou partiel des factures de certains entrepreneurs qui a entrainé l’arrêt quasi-total de beaucoup de chantiers du programme 2014.

Le directeur régional des Enseignements Secondaires de Zinder, M. Kaigama Ibrahim Sinnia a lui indiqué que l’année scolaire 2015–2016 a démarré sous de bons auspices avec la livraison d’importantes quantités de fournitures et de manuels scolaires, le recrutement et les affectations des enseignants. Néanmoins, le second semestre a été entaché de grèves pour non-paiement des allocations scolaires et de pécules. Ces nombreuses perturbations des cours ont fortement réduit le temps scolaire, ce qui justifie en grande partie les faibles résultats enregistrés en fin d’année. En effet, le taux de réussite au BEPC des sessions 2016 est de 30,49% contre 46,82% en 2015. Le taux de réussite au BAC a été de 27,39%.

D’après M. Kaigama Ibrahim Sinni, à la fin de l’année 2015–2016, et au niveau du cycle de base II, 47,71% des élèves du 1er cycle sont promus en classes supérieures, alors que 23,46% ont redoublé et 28,86% sont exclus. DRES-par-intrim-de-la-Rgion-de-la-Rgion-de-Maradi-MLe cycle moyen donne un taux de promotion de 54,72%, un taux de redoublement de 28,68% et 16,59% des élèves sont exclus.

« Malgré les efforts de recrutement des enseignants à la Fonction Publique, le taux de contractualisation demeure encore de 74,44%. Les chefs d’établissements réduisent les volumes horaires des classes de 6eme et 5eme à cause de l’insuffisance des professeurs. Au cycle moyen, les charges horaires moyennes sont habituellement inférieures aux normes officielles. A cela s’ajoute une insuffisance de personnel auxiliaire dans les établissements et les services déconcentrés» a indiqué le directeur régional des Enseignements Secondaires de Zinder.

DRES-par-Interim-de-la-Rgion-de-Tahoua-MIl rappelle que 3950 enseignants ont été formés dans le cadre des Unités Pédagogiques. Mais, les travaux de construction des infrastructures de 2014 sont en arrêt à cause du non-paiement des décomptes des entreprises. Néanmoins la région a bénéficié de plusieurs classes construites par les bonnes volontés. M. Kaigama Ibrahim Sinni, préconise que des dispositions idoines soient prises pour que s’arrête le type de dictée-questions. Qu’il soit révisé à la hausse le nombre de bacheliers à former à l’Ecole Normale Supérieure. Selon lui, il faut ouvrir les sections DAP et CAPES dans les facultés de sciences de l’éducation.

Samira Sabou, Envoyée Spéciale(onep)

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