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Fête de Tabaski, la grande affluence n’est pas encore au rendez-vous à Niamey
Publié le vendredi 9 septembre 2016   |  Agence Nigerienne de Presse


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© Autre presse par DR
Vue de Niamey, capitale du Niger


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Niamey - La Ommah islamique du Niger s’apprête à célébrer lundi prochain, l’Aïd El kébir ou fête du mouton.

A quelques jours de cet important évènement religieux, les principaux marchés de la capitale hantés hier par le déguerpissement commencent petit à petit à renouer avec l’ambiance habituelle. C’est le cas de ‘’ Tourakou’’ (marché à bétail) ou les moutons se comptent en milliers de têtes pour une clientèle de plus en plus rare.

Dans ce marché ou tous les regards étaient ce jour-là braqués sur un ciel quelque peu menaçant, les prix des moutons et des bœufs étaient accessibles à tous. Ibrahim Amadou, revendeur de bétails, explique :’’les béliers coutent moins chers que l’année dernière, parce que d’une part, la situation financière du pays est très difficile, et d’autres part, l’exportation du bétail vers le Nigeria est quasi-nulle à cause de la dévaluation du Naira, la monnaie nationale. Au contraire, de nombreux moutons nous parviennent de ce pays. Sans compter ceux de la Région de Gao (Mali) qui, en pareilles occasions, envahissent nos marchés. Aux dernières nouvelles, ils sont déjà en route pour Tillabéry et Niamey’’.

Autres animaux prisés en dehors des moutons, a-t-on constaté sur place, les bœufs. Ils sont aussi achetés pour le sacrifice de la Tabaski. Visiblement, leurs prix sont en deçà de ceux des années précédentes. ‘’ En 3 jours, j’ai vendu 36 bœufs, mais pas à des prix intéressants. Un taurion vendu à 120.000 f CFA cette année par exemple, pourrait couter 150.000f l’année passée’’, pleurnichait cet autre vendeur dans une colère à peine contenue.

Malgré la disponibilité et l’accessibilité des bétails sur les marchés locaux, beaucoup de personnes interrogées disent n’avoir pas encore acheté leurs moutons pour diverses raisons. M Ibrahim, Agent de l’Etat affirme qu’à la date du 8 septembre, donc en moins de 4 jours de la fête, il n’a pas encore perçu son salaire d’aout 2016. Ils sont nombreux comme lui, dira un informaticien d’une Société para publique, ‘’ les travailleurs qui attendent impatiemment ce salaire pour faire le sacrifice d’Abraham, habiller madame et les enfants, bouillir la marmite et réserver à Fatou, la copine du quartier, sa part’’.

Plusieurs syndicats ont d’ailleurs décrié cette situation de non payement de salaires, comme ceux du secteur de l’enseignement où des contractuels accusent plus de 4 mois d’arriérés ou encore les agents de la Municipalité qui réclament des arriérées de 3 mois de salaires.

Au Grand Marché de Niamey et dans les autres centres commerciaux de la ville, la fièvre de démolition des boutiques et kiosques installés anarchiquement, commence à s’estomper en cette veille de la fête. Devant les étals défilent femmes et enfants à la recherche du plus beau tissu ou de la plus belle parure.

Dans la rue, le bois de chauffe commence à faire son apparition. Il y a quelques jours, un communiqué mal compris du Gouvernorat de la Région de Niamey, faisait cas de son interdiction dans la capitale.

Événement célébré de par le monde, l’AID EL KEBIR, tire son origine de l’histoire du Prophète Patriarche.

Selon les enseignements Coraniques, Abraham avait promis l’immolation d’un bélier en offrande à Allah (Dieu) après la construction de la Kabba. Mais après la construction de l’Edifice, le Patriarche ne trouva pas d’animal pour tenir son engagement, c’est ainsi qu’il décida d’immoler son propre fils Ismaël (ascendant du Prophète de l’Islam Mohamed). Au moment de l’immolation, Allah envoya, par le biais de l’Ange Gabriel, un gros bélier pour le substituer à l’enfant, à l’insu d’Abraham. Dieu témoigne, ainsi de la foi sincère d’Abraham.

MSB/AMC/DMM/ANP/Septembre 2016

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