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Lutte contre le blanchiment d’argent au Niger : La CENTIF tarde à impliquer la société civile et les medias dans le combat !
Publié le lundi 7 octobre 2013   |  medianiger.info


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© Autre presse par DR
Lutte contre le blanchiment d’argent


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Le Niger à l’instar des autres pays de la communauté internationale dispose d’une stratégie nationale de Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Cette politique adoptée en Conseil des Ministres par décret n° 2013-220 /PRN /MF du le 14 juin 2013 vise entre autres objectifs à favoriser la protection des biens publics, l’émergence d’un système économique et financier de qualité ou encore promouvoir la bonne gouvernance économique et sociale. Malheureusement, la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), la pièce maîtresse du dispositif chargée de conduire des actions relatives à la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) tarde toujours à impliquer les acteurs de la société et aussi la presse et les medias.


Malgré la recommandation de la stratégie nationale de Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) d’impliquer la société civile et les medias pour une bonne réussite du dispositif national de LBC/FT, afin d’internaliser davantage le phénomène au Niger à travers notamment la mise en œuvre d’un certain nombre d’action. Il s’agit, pour laCellulenationale de traitement des informations financières (Centif) d’encourager la création d’une coalition regroupant les Organisations de la sociétés civiles (OSC) et les medias et d’organiser à leur intention des séances de formation de sensibilisation et diffusion des textes LBC/FT afin qu’ils s’engagent efficacement dans la LBC/FT au Niger. Devant cette inquiétante situation, ils sont de plus en plus nombreux les nigériens qui ne croient pas à la capacité de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) qui semble montrer ses limites dans la LBC/FT au Niger au moment ou ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur au Niger. En dépit de la volonté affichée par le gouvernement du Niger d’éradiquer ce fléau qualifié de « cancer pour les pays » hors du territoire nationale, la capacité de la Centif et le Comité national de coordination des actions relatives à la LBC/FT à conjuguer leurs efforts dans la mise en œuvre de cette stratégie et aussi dans la mobilisation des ressources de financement nécessaires à la mise en œuvre des activités programmées. Bien que le Niger ait été retiré la liste des pays soumis au processus de suivi renforcé pour le faire figurer sur celle du processus de suivi régulier normal et de présenter son cinquième rapport de suivi en novembre 2013, les résultats enregistrés par la Centif demeurent insignifiants par rapport aux Centif des pays de l’UEMOA et de la CEDEAO.

Il faut rappeler que la Centif-Niger a enregistré seulement 16 déclarations de soupçon (DOS) et/ou saisines administratives au cours de l’année 2012.Le résultat mitigé dans la lutte contre la criminalité financière doit interpeller le gouvernement du Niger. A cet effet, il doit appuyer davantage cette Institution afin qu’elle puisse à l’instar des autres pays véritablement lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Pour cela, il doit exiger des résultats probant aux responsables de la Centif, afin qu’a l’instar des autres pays, le Niger intègre définitivement la liste des pays ayant engagé une farouche combat contre les délinquants financiers.

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