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Les Accidents vasculaires cérébraux (AVC) : Mettre l’accent sur la prévention
Publié le jeudi 15 septembre 2016   |  AFP




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Les accidents vasculaires cérébraux, communément appelé AVC, sont la base de beaucoup de décès de par le monde et sont l'une des principales causes de handicap acquis de l'adulte. Pourtant une prise en charge très précoce peut éviter les complications et en limiter les séquelles.
Certains symptômes doivent alerter toute personne qui les en ressent. Il s'agit notamment des paralysies, des engourdissements ou une diminution brutale de la force au niveau de la moitié du visage ou du corps, difficultés voire impossibilité de parler et comprendre, des maux de tête violents, accompagnés par des troubles de la vision, etc. Les AVC sont des affections très graves puisqu'un quart des patients décède. D'après les spécialistes, on distingue deux cas de figure. Si la paroi d'un vaisseau sanguin est fragilisée, elle peut se dilater localement et former ce que l'on appelle un anévrisme. Une sorte de petite poche qui peut se rompre. Un hématome se forme alors et comprime les structures avoisinantes. On parle alors d'AVC hémorragique.

Autre situation, un vaisseau peut être obstrué par un caillot sanguin (thrombose) ou par une plaque d'athérome. La zone du cerveau qui n'est plus correctement irriguée par ce vaisseau manque alors d'oxygène et les cellules nerveuses meurent. On parle d'AVC ischémique. Différents troubles neurologiques apparaissent en fonction de la zone du cerveau touchée. Les attaques cérébrales laissent souvent des séquelles de gravité très variable. La rapidité de la prise en charge médicale est donc cruciale. Il existe des chirurgies dites préventives pour prévenir les AVC. L'opération de la carotide en fait partie.

Les attaques cérébrales laissent souvent des séquelles de gravité très variable en fonction de l'étendue de l'hémorragie. La partie de cerveau qui n'est plus irriguée souffre et des neurones meurent. C'est ce qui provoque les troubles neurologiques, qui sont très différents en fonction de la zone du cerveau touchée. On estime que 60% des victimes d'AVC gardent des séquelles : il peut s'agir d'une grande fatigabilité, de troubles de la mémoire, de difficultés pour parler... Certains patients restent paralysés. Les AVC peuvent aussi provoquer la démence.

Après un AVC, il est impératif pour les malades de commencer une rééducation. Paralysie, difficulté à s'exprimer, à se mouvoir, telles sont les séquelles les plus fréquentes après un AVC. Pour éviter qu'elles ne s'installent, les patients sont rapidement pris en charge par les orthophonistes et les kinésithérapeutes. La prise en charge des séquelles d'accident vasculaire cérébral est adaptée en fonction des troubles ressentis. Un kinésithérapeute intervient pour les problèmes d'équilibre et de paralysie. Les troubles cognitifs et du langage sont pris en charge par un orthophoniste. Dans les services de médecine physique et de réadaptation, des équipes spécialisées stimulent les fonctions neurologiques endommagées pour améliorer la récupération. Il faut entre deux semaines et six mois de rééducation avant de se prononcer sur les séquelles définitives d'un AVC.

Il existe cependant des gestes qui concourent à la prévention des AVC. Certaines mesures de prévention sont communes à l'ensemble des pathologies cardio-vasculaires. Elles consistent notamment à augmenter l'activité physique, à limiter la consommation de sel, à promouvoir la consommation de fruits et légumes, à lutter contre le tabagisme, à dépister et traiter l'hypertension, etc. La sensibilisation et l'information des populations sur ce qu'il faut faire sont des actions qui peuvent s'avérer fructueuses dans la prévention des AVC. D'après l'AFP, l'AVC est encore la troisième cause de décès en France avec près de 32.000 morts par an. On recense près de 150.000 accidents vasculaires cérébraux chaque année, soit un cas toutes les quatre minutes. On parle d'AVC ou d'attaque cérébrale quand une partie du cerveau ne reçoit plus de sang.

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