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Boko Haram affaibli par les luttes intestines et les revers militaires
Publié le jeudi 15 septembre 2016   |  Francetv info


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© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Des soldats nigériens patrouillent dans le nord du Nigeria, sur les traces de Boko Haram.


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Boko Haram est affaibli par des luttes intestines, une faction dissidente du groupe djihadiste nigérian conteste le pouvoir brutal du chef de l’organisation Abubakar Shekau. De son côté, l’armée nigériane, aidée par le renseignement occidental, inflige des revers militaires à l’organisation. Les contacts établis par Boko Haram avec al-Qaïda au Sahel et l' EI en Libye sont aujourd'hui coupés.

De violents combats opposent depuis plusieurs semaines deux factions rivales du groupe djihadiste Nigérian Boko Haram. Le chef de l'organisation Abubakar Shekau, qui avait prêté allégeance à l'Etat Islamique en mars 2015, n’aurait pas hésité à liquider plusieurs de ses commandants.

Des membres du camp Shekau ont également été tués dans l'Etat de Borno (nord-est du Nigeria) par un groupe rival dirigé par Abou Mosab al-Barnaoui.

Luttes intestines

«Il y a eu des morts, les combattants de Shekau ont dû fuir», affirme un milicien, Babakura Kolo, cité par l’AFP. «Des centaines de villageois pris en otage avec leur bétail par les combattants de Shekau en fuite ont été libérés par les hommes de Barnaoui.»
«Après chaque attaque, les combattants de Barnaoui expliquent aux villageois que le clan Shekau s'est éloignés du vrai "djihad" (guerre sainte), qu'ils tuent des innocents, pillent leurs biens et brûlent leurs maisons, des actes contraires aux enseignements de l'islam», rapporte un habitant.

Al Barnaoui reproche à Shekau ses attaques indiscriminées contre les civils, majoritairement musulmans : villages rasés, hommes massacrés, femmes et enfants capturés dans les campagnes, et dans les villes, attentats-suicides sanglants contre mosquées, marchés ou gares routières.

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