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A la tête des Finances, seules la compétence, la probité et l’intégrité doivent primer…
Publié le vendredi 16 septembre 2016   |  Tamtam Info


Saïdou
© Autre presse par DR
Saïdou Sidibé, Ministre des finances


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Depuis l’annonce par le MNSD Nassara de son ralliement à la mouvance présidentielle, les spéculations vont bon train quant à la prochaine redistribution des cartes au niveau du Gouvernement et dans beaucoup de secteurs clés de l’administration. La nomination du Ministre des Finances, M. Sidibé Saïdou, la semaine dernière à la tête de la Cour des Comptes va certainement accentuer le remaniement ministériel.

Aujourd’hui, au Niger, tout fonctionne au ralenti, chacun est suspendu ; on scrute l’horizon, on attend, le profond remaniement tant annoncé.
Les marabouts, zimas et autres vendeurs d’illusions se frottent les mains et le lobbying fonctionne à plein régime. Chacun veut avoir sa part du gâteau. Pour notre part, nous pensons que le Président de la République a, cette fois-ci, toutes les cartes en main pour bien manœuvrer et bien maîtriser la situation socio-économique du pays.

Pour cela, il devrait opérer un bon choix des hommes et des femmes capables de l’aider à bien réussir son deuxième mandat. Il doit imposer ses choix, même si l’avis de la majorité compte; dans ce Niger qui veut émergent, seuls les critères de probité, d’intégrité, de compétence et de loyauté envers la Nation doivent être privilégiés. Les enquêtes de moralité ne doivent pas être bâclées, ni orientées.

Elles doivent être sincères et rigoureusement vérifiées. Certains ministères et notamment ceux de souveraineté doivent être des domaines réservés du Président de la République.
Parmi ces ministères, les Affaires étrangères, la Défense Nationale, l’Intérieur, les Finances, la Justice pour ne citer que ceux-ci. Aujourd’hui, intéressons-nous au profil idéal d’un bon ministre des Finances.

Cet homme en plus d’une compétence avérée, doit être intègre, grand connaisseur des rouages de l’exécution des dépenses publiques et du recouvrement des ressources publiques.
L’idéal serait qu’il soit aussi un connaisseur des cadres du ministère des Finances. Un ministre qui saurait placer les hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour travailler dans l’intérêt supérieur du peuple souverain du Niger. En effet, un homme qui ne connaît pas les pratiques des rouages du ministère réussira difficilement.

Parmi ces cadres et sans être exhaustif, nous pouvons retenir certains noms comme Lamine Zeine, Issoufou Kado, Abdellah Boureima, Issoufou Issa, Maman Labo Souley (MLS), Mahamadou GADO, Ousmane Dante, Mme Rabo, Mme Gambo, Lady Issoufou, Malam Djibo, Zara Maigari Ambalam, Toudjani Sama, Dan Mairo, Mani Katché , Mme Ousseini Ramatou, Mamou Tchany, Aichatou Neino , Boubacar Djibo, Harouna Hamidou, etc .. Comme on le constate, la pépinière est pleine, mais c’est le choix qui fait défaut !
En effet, des cadres comme Lamine Zeine ou Issoufou KADO entre autres de l’avis d’un spécialiste, auront des difficultés à travailler dans le système actuel gangrené, tant que le Président de la République ne prend pas ses responsabilités.
Dans l’entourage immédiat du Président Issoufou, il y a trop de Rapetout et ceux-ci ne voudront jamais d’un vrai assainissement. Ils mettront des bâtons dans les roues.
Si le Président de la République veut réussir à redresser la barre, il lui faudra taper fort sur la table et laisser les mains libres à celui qu’il aura choisi pour superviser les Finances de la République. Il ne sert à rien de faire venir des gens qui ont une conscience professionnelle aigüe et qui risqueraient d’être constamment en conflit avec des vautours.
L’exemple du passage de Issoufou Kado à la tête de la paierie de l’Assemblée nationale est illustratif à plus d’un titre. Quand l’orthodoxie est bafouée, le bon soldat rend le tablier et laisse la place à la compromission.

Il en est de même de Lamine Zeine qui, en un laps de temps, a redressé les Finances publiques, procédé au paiement des arriérés internes et externes et donner un nouveau souffle à l’économie nigérienne.
C’est le cas également de Maman Labo Souley, un des meilleurs cadres de douane de sa génération, ex conseiller du Président Issoufou lorsqu’il était à la tête de la Primature, expert et formateur de l’Organisation mondiale de la Douane (OMD).

Néanmoins, le Chef de l’Etat peut également confirmer le jeune Ahmat Jidoud ministre délégué comme ministre des Finances ou ouvrir sa liste à d’autres compétences aussi bien de l’intérieur et de la diaspora ; l’essentiel étant de trouver un homme ou une femme capable de redresser la barre et d’aider le Président à tenir ses engagements contenus dans ce sermon :
«Mon vœu le plus cher, c’est qu’à la fin de mon mandat, lorsque j’aurais quitté le pouvoir conformément aux prescriptions de la Constitution, je laisse un Niger radicalement transformé, un Niger où les institutions démocratiques seront plus fortes, un Niger où la lutte contre la corruption aura progressé, un Niger où les inégalités auront reculé et la classe moyenne se sera renforcée, un Niger uni, en paix et en sécurité, un Niger où « la faim zéro » est une réalité, un Niger bien équipé en infrastructures de toutes sortes, un Niger qui aura progressé sur la voie de sa transition démographique, un Niger où l’école sera gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans, un Niger où 40% de nos enfants fréquenteront les centres de formation professionnelle et technique et en sortiront avec un métier, un Niger où les universités formeront les cadres parmi les plus compétents de la sous-région, un Niger où l’accès aux soins de santé, à l’eau potable et à l’assainissement sera garanti, un Niger où les emplois, notamment pour les jeunes, seront abondants, enfin un Niger résolument engagé dans la réalisation de l’unité de notre continent.
Voilà le projet pour lequel, plaise à Dieu, je travaillerai nuit et jour pendant cinq ans. Voilà l’ambition à la réalisation de laquelle j’invite tous les Nigériens ».

Pour atteindre des tels objectifs, le Président de la République devra opérer des changements, certainement douloureux pour certains, mais salutaires pour un Niger uni, prospère et qui gagne.
On ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs.

Ibrahim Aghali (Web Contributeur) Tamtam Info News

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