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Point de presse du ministre Mohamed Ben Omar Ben face aux lobbies des universités Nigériennes
Publié le vendredi 23 septembre 2016   |  TamTaminfo.com


L’honorable
© Autre presse par DR
L’honorable Mohamed Ben OMAR, Quatrième Vice-président de l’Assemblée nationale du Niger


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l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Mohamed Ben Omar, a donnéun point de presse le samedi 17 septembre 2016par rapport à la situation du blocage de la rentrée académique 2016-2017 par le syndicat des enseignants chercheurs (SNECS) et celui des étudiants (UENUN) ; afin de lever toute équivoque sur les rumeurs tentant à incriminer le gouvernement d’avoir hypothéqué la rentrée académique 2016- 2017.
Dans ses propos introductifs, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Mohamed Ben Omar a précisé que le gouvernement tient par sa voix, à démentir ces allégations d’autant plus que sous la conduite du Président de la République, Issoufou Mahamadou, et du Premier Ministre, Brigi Rafini, un conseil des ministres a été convoqué à l’effet de passer en revue les préparatifs relatifs à la rentrée scolaire 2016-2017.
Une large communication et un état des lieux ont été faits par tous les ministères en charge de l’éducation. Depuis le mois de juillet toutes les fournitures et tous les manuels scolaires ont été acheminés dans les différentes régions du pays. Les assises des commissions d’affections et de placement des enseignants se sont tenues pendant le mois d’Août, pour que chacun puisse être à son poste aux dates prévus.
En ce qui concerne la question des pécules des contractuelles, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, soutient là également qu’un état des lieux a été fait, et l’enveloppe s’élève à vingt et un (21) milliards de Francs CFA, pour le niveau de l’Enseignement Primaire. Ce montant ne concerne que cinq (5) régions sur les huit (8), car selon le ministre, les régions de Niamey, d’Agadez et de Maradi parviennent efficacement sur la base de leurs recettes à payer les contractuels.
En outre selon, M. Mohamed Ben Omar des consignes fermes ont été données par le Président de la République Issoufou Mahamadou pour l’efficience de la rentrée scolaire 2016-2017. A ce titre, des ressources ont été canalisées pour payer les contractuels. Cela est également valable pour les allocations et les bourses. » Hormis les frais de scolarité et les frais des œuvres universitaires, le budget alloué pour les bourses est actuellement de 16 milliards. Le cumul de toutes ces dépenses dépasse largement les 20 milliards sur la période d’une année.
Pourtant, pour l’année 2015-2016 le gouvernement a épongé toutes les dépenses relatives aux bourses et aux allocations du deuxième trimestre. Il reste une balance de 154 millions pour les étudiants qui se trouvent dans certains pays européens, et ils sont en train d’être payés » a expliqué M. Mohamed Ben Omar. Il a néanmoins saisi cette occasion pour tirer la sonnette d’alarme et, indiquer que notre pays ne peut pas continuer sur l’élan actuel.
Dans cet ordre d’idées, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a relevé que la rubrique de l’aide sociale pour le budget 2016, s’élève à un (1) milliard cinq cent (500) millions. Et le nombre d’étudiants éligibles ne cesse de croitre avec 150 039 nouvelles demandes pour cette année, ce qui gonfle le budget de l’aide sociale à quelques deux (2) milliards, sept cent quatre-vingt-dix (790) millions de Francs CFA.
Relativement aux reliquats des paiements à ce niveau, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, préconise le respect des principes, soit d’attendre que l’Assemblée Nationale siège afin d’apporter les réaménagements né- cessaires dans la perspective d’une mise à disposition des ressources. En ce qui concerne le paiement des arriérés de salaires et la coupure des primes de recherche des enseignants chercheurs, le ministre Mohamed Ben Omar affirme dit s’être entretenu avec les protagonistes, ce, avant qu’ils n’entament le mouvement de grève.
Il s’agissait de les rassurer que des démarches étaient effectivement entreprises pour les mettre dans leurs droits. » N’oublions pas que notre pays a un programme avec des partenaires tel que le FMI. Par conséquent, il y a des mesures d’ajustement que nous devons apporter à notre budget. A cet effet, et par rapport aux échéances qui nous ont été données tous les budgets ont été revus à la baisse en vue de réajuster nos dépenses par rapport à nos propres recettes. J’ai fait le tour de toutes les universités pour expliquer cette situation, hormis Diffa, même si nous sommes en train de prendre des mesures pour endiguer le manque à gagner.
A titre d’exemple, dès notre prise de fonction, nous avons épongé 2 mois d’arriérés de primes de recherche pour l’université de Tahoua soit, 34 millions. Les universités de Zinder et de Maradi ont chacune encaissé 33 millions. Mieux, nous avons viré 140 millions uniquement pour l’Université de Zinder, car il y avait plus de 6 mois de retard de paiement des primes de recherches », at-il précisé. Notant que les transactions pour le paiement de arriérés de salaires des enseignantschercheurs ont été effectués jeudi dernier, le ministre Mohamed Ben Omar a estimé qu’il n’y a donc « plus place aux revendications et le mot d’ordre de grève doit immédiatement être levé « .
Aujourd’hui, il faut reconnaitre, en dehors de la responsabilité du gouvernement, celle aussi des enseignants chercheurs qui ne travaillent plus, les recherches sont mises à rude épreuve, les cumules des années blanches et autres retards qui ne sont pas sans conséquences sur l’avenir des étudiants et du pays dans son ensemble. Actuellement il y a des facultés où les étudiants continuent de prendre cours avec une inscription de 2012.
Espérons que le forum du 19 au 25 septembre 2016 sur les réformes de l’enseignement universitaire puisse permettre de mettre fin au blocage que connait l’université de Niamey.

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