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MPR-Jamhuriya, rien ne va plus !
Publié le vendredi 23 septembre 2016   |  Nigerdiaspora


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© Autre presse par DR
Le MPR-Jamhuriya est né d`une traîtrise politique sur fond de bataille judiciaire entre Albadé Abouba et le MNSD Nassara


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Pour ceux qui se rappellent encore, le MPR-Jamhuriya est né d'une traîtrise politique sur fond de bataille judiciaire entre Albadé Abouba et le MNSD Nassara. À son tour, l'ancien protégé de Tandja Mamadou est en train de vivre les affres de la déchirure politique. Rien ne va plus chez les Jamhuriyistes!
Il ne faut pas se laisser leurrer concernant le soi-disant ''succès'' du MPR Jamhuriya aux législatives dernières. Car, primo, tout le monde sait que ces élections ont été pipées. Secundo, Albadé étant un patin entre les pains de la Renaissance, il fallait bien lui donner un certain poids politique. Du reste, la réalité est tout autre. Le MPR-Jamhuriya ne pèse pas grand-chose sur l'échiquier politique national. Dans ce parti, un seul homme mène le jeu dont il est le concepteur. Il s'agit d'Albadé Abouba, le monarque de la Jamhuriya à la solde de la Renaissance. Depuis sa rébellion au sein du MNSD-Nassara, Albadé conduit une guérilla politique dont le seul but est de servir ses propres intérêts.
Les hommes qu'il avait pu embarquer dans son aventure ne sont que des marionnettes qu'il manipule au gré de ses prébendes politiques. Tous ceux et celles qui gravitent autour d'Albadé ne sont à ses yeux que des petits soldats qu'il n'hésitera pas à sacrifier pour assurer sa gloire politique. Tenez, le cas d'Amadou Salifou illustre parfaitement le cynisme politique caractérisant le leader de Jamhuriya. Le ''vieux'' de Goudel voyait un sauveur en Albadé, l'homme qui pourrait lui assurer l'ascension politique dont il a toujours rêvé. Par un tour de force politico machiavélique dont les nigériens se souviendront toujours, Amadou Salifou devint le président de l'Assemblée nationale. C'était par la volonté emprunte de calculs de bas étage d'un certain Albadé Abouba. Le pauvre Amadou Salifou avait tellement cru en sa bonne étoile qu'il se voyait de nouveau à la tête de l'Hémicycle après les législatives de mars dernier. Mais c'était sans tenir compte des noirs desseins de Albadé. En effet, Albadé a été, pour ceux qui ne le savent pas encore, l'artisan de l'échec d'Amadou Salifou dans sa course au fauteuil de député au titre de la région de Niamey. Le patron de Jamhuriya aurait de lui-même torpillé la campagne du président de l'Assemblée qu'était Amadou Salifou. Ce, en finançant de sa poche les rivaux du ''vieux'' de Goudel. Le pourquoi de ce double jeu ? C'était simple, Issoufou Mahamadou avait promis à Amadou Salifou de le reconduire au perchoir de l'Assemblée nationale. Et, il se trouvait qu'Albadé lorgnait du même côté. En clair, l'ex farouche ministre de l'Intérieur sous Tandja se voyait incarner la deuxième personnalité du pays. Seulement, il y avait un hic : Issoufou Mahamadou s'étant autoproclamé "réélu", il ne pouvait offrir ce poste à Albadé, car tous deux sont issus de la même zone ! Alors pour consoler Amadou Salifou, Zaki lui aurait de nouveau promis le fauteuil de Médiateur de la République. Là également Albadé aurait manoeuvré. Et comme par magie, le poste était revenu à Ali Sirfi Maïga, lequel aurait adhéré au Jamhuriya tout juste la veille de sa nomination ! Il devient clair qu'Albadé ne veut plus d'Amadou Salifou. Ce dernier, telle une vieille chemise, n'est plus d'aucune utilité dans l'engrenage politico mafieux du leader de la Jamhuriya. Se sentant berné, Amadou Salifou décida de se mettre à l'écart des activités de la coordination régionale de Niamey. Aux dernières nouvelles, il ne serait qu'un simple militant de base. Toutefois, il est loin d'être la seule victime des manoeuvres d'Albadé au sein du MPR-Jamhuriya. Dans le camp des frustrés, on cite également les noms de Wassalké Boukari et Alma Oumarou. Ces deux reprocheraient à Albadé la façon cavalière avec laquelle il procède à la désignation des militants à proposer aux postes de nomination. Sans consulter le bureau politique national, avec juste la complicité de quelques coordinations régionales, Albadé place les hommes de son choix, là où ça lui chante. Les dents grinchent dans la famille politique de celui que Tamboura avait qualifié de ''simple magasinier, sans niveau''. Le volcan est en activité, l'éruption est imminente. Rien ne va plus au Jamhuriya, de nombreux ténors menacent de quitter le navire !
Alpha

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