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Le Sahel N° du 27/9/2016

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Poursuite de la mission du Groupe de travail Femme Paix Sécurité en Afrique de l’ouest (GTFPS-AO) au Niger : La délégation rencontre le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix et la ministre en charge de la Promotion de la Femme
Publié le mercredi 28 septembre 2016   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l`Espace CEDEAO (REPSFECO)/Niger : De la politique à la société civile


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La délégation du Groupe de travail Femme Paix Sécurité en Afrique de l'ouest (GTFPS-AO) qui séjourne dans notre pays depuis le 25 septembre dernier dans le cadre de la Journée Internationale de la Paix, continue sa mission d'aide et de solidarité au Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l'Espace CEDEAO (REPSFECO) section du Niger, par des rencontres et des réunions de travail avec les institutions partenaires nationales et internationales.
La mission a commencé ses activités hier par une réunion de travail avec le PNUD, institution des Nations Unies qui coordonne l'activité du REPSFECO-Niger, du GTFPS-AO et des autres organisations qui interviennent dans le maintien de la Paix. Elle a ensuite eu une réunion de prise de contact et d'échange avec le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) le Colonel-Major Mahamadou Abou Tarka dans la salle réunion de ladite institution. Au cours de cette rencontre, il a été procédé à la présentation des membres de la délégation, qui comprend la Guinée, le Sénégal, le Nigéria, la représentante du Bureau régional des Nations Unies en Afrique Centrale (avec siège à Libreville au Gabon), Mireille N. Tushinina, (responsable genre) et la présidente de la délégation Agathe Tellou du bureau de Nation Unies pour l'Afrique des l'Ouest et du Sahel (UNOWAS) qui a son siège à Dakar au Sénégal. La coordination du GTFPS-AO est assurée par ce Bureau et l'Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes).
Après la présentation des membres de la délégation, Agathe Tellou a indiqué au président de la HACP l'opportunité de cette mission au Niger, les raisons pour lesquelles la mission cherche à aller jusqu'à Diffa pour rencontrer les femmes et les jeunes des camps des réfugiés de la région. Elle a expliqué que le groupe de travail a été mis en place en 2009 et se focalise sur le partage d'expériences, l'analyse et l'évaluation participative des initiatives et efforts de la sous-région en faveur de la participation des femmes aux processus de paix. C'est pourquoi la délégation est venue échanger avec la HACP pour un partage d'expérience dans le processus de la consolidation de la paix surtout en ce qui concerne la femme et les jeunes
Le Col-Major Mahamadou Abou Tarka, président de la HACP a, à son tour pris la parole pour expliquer à ses hôtes ce qui a amené le Niger à créer 1994, la HACP et l'évolution de sa politique de consolidation de la Paix. Le président de la HACP a indiqué que suite aux rébellions armées répétitives et à la signature de plusieurs accords de paix, le Niger a jugé utile de créer une institution chargée se suivre la mise en œuvre, de ces différents accords de paix signés, la restauration et la consolidation de la paix nouvellement acquise. Le Col-Major Mahamadou Abou Tarka a ajouté que le processus de paix a permis l'intégration de l'élite de la rébellion dans la gestion administrative des leurs régions respectives tandis que les combattants sont intégrés dans l'armée nationale et dans la fonction publique.
La HACP a menée des actions de développement dans les régions périphériques du Niger où la rébellion a eu lieu, avec l'autonomisation des femmes et des jeunes ainsi des actions de culture citoyenne. La HACP est d'ailleurs en train de réfléchir sur un plan d'action de la résilience de toutes les actions menées jusqu'alors pour les femmes et les jeunes dans les régions sujettes aux conflits au Niger. Le Col-Major Abou Tarka a enfin réassuré la délégation du GTFPS-AO, qui espère se rendre à Diffa pour visiter les camps de refugiées, que la région est sécurisée. Pour lui la phase militaire est terminée, il faut juste restaurer la paix dans la zone.
Dans l'après midi, la délégation a rendu une visite de courtoisie à la ministre de la Promotion de la Femme et la protection de l'enfant Mme Amadou Aissata pour lui expliquer les objectifs du Groupe de travail et surtout demander à la ministre de faire un plaidoyer auprès du gouvernement pour la mise en œuvre du plan d'action de la Résolution 1325 que le Niger a adopté et qui attend d'être mis en œuvre.

Wata Nana Fatouma(onep)

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