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La fièvre de la vallée du Rift a fait 25 morts au centre du Niger
Publié le mercredi 28 septembre 2016   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
La fièvre de la vallée du Rift a fait 25 morts au centre du Niger


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Vingt-cinq décès sur 73 cas de fièvre de la vallée du Rift ont été enregistrés dans les districts sanitaires de Tchintabaraden et de Tassara (centre du Niger) à la date du 25 septembre, a annoncé mardi au cours d’un point de presse le secrétaire général du ministère de la Santé publique.

Idrissa Maiga Mahamadou a toutefois souligné la nécessité de distinguer deux périodes dans la survenue de cette épidémie. La période d’avant l’alerte où 23 cas ont été enregistrés dont 17 décès, soit un taux de létalité de 75% et la période du 29 août. Au cours de cette période, où l’alerte a été donnée et un mécanisme de prise en charge mis en place, 50 cas ont été enregistrés dont 8 décès. Soit 16% de létalité.

La fièvre de la vallée du Rift est une maladie virale d’origine animale pouvant aussi contaminer l’homme.

Elle est transmise à l’animal par la piqûre des moustiques Aèdes et Culex et peut se transmettre à l’homme par la manipulation d’animaux malades et par la consommation du lait frais non bouilli provenant d’animaux contaminés.

La transmission par l’animal peut intervenir au cours de l’abattage ou de la découpe, pendant les mises bas et les interventions vétérinaires ou encore lors de l’élimination des carcasses ou des fœtus.

Selon Idrissa Maiga Mahamadou, pour éviter la transmission de la maladie, il convient de limiter le déplacement des animaux des zones infestées vers les zones non infestées et de faire bouillir le lait avant
consommation.

En outre, a-t- il ajouté, il faut éviter le contact direct avec les animaux malades et enfouir avec précaution les cadavres des animaux morts.

Enfin, dès l’apparition des premiers signes de la maladie, il faut recourir aux formations sanitaires en vue de bénéficier des traitements adéquats, a indiqué Maiga Mahamadou.

Selon toujours le secrétaire général du ministère de la Santé publique, cette sortie médiatique était d’autant plus nécessaire qu’elle visait à informer les populations sur l’évolution de la maladie.

En outre, a-t-il souligné, seuls les services officiels sont autorisés à communiquer sur la maladie. Cette mise en garde vaut surtout pour certaines voix non autorisées qui se répandent selon lui sur les ondes en donnant de fausses informations.


SA/cat/APA

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