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Réunion de plusieurs pays africains prévue fin octobre à Niamey pour discuter de la crise libyenne, selon un ministre algérien
Publié le mardi 4 octobre 2016   |  Xinhua


Le
© Autre presse par DR
Le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l`Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel


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ALGER, (Xinhua) -- Une réunion à laquelle participeront une dizaine de pays africains aura lieu fin octobre dans la capitale nigérienne, Niamey, afin de discuter de la crise libyenne, a indiqué lundi à Alger le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

Cette réunion, à l’initiative de l’UA regroupera le Comité des Cinq (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Tchad et Niger) et les pays du voisinage de la Libye (Tunisie, Algérie, Egypte, Soudan, Tchad et Niger) s’inscrit dans le cadre du suivi de la situation en Libye, a fait savoir le haut responsable algérien lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Tahar Siyala qui accompagne le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale de Libye, Faïz Serradj actuellement en visite de deux jours en Algérie.

En plus de la réunion prévue à Niamey, M. Messahel a annoncé que les présidents des pays du Comité des Cinq tiendront également à la fin octobre, au plus tard, une réunion consacrée au suivi de la situation en Libye, sans pour autant préciser le lieu de cette rencontre.

De son côté, le chef de la diplomatie libyenne qui a salué le rôle de l’Algérie dans ses tentatives de règlement de la crise libyenne, a indiqué que son pays avait demandé officiellement à l’Algérie de lui transmettre les mécanismes de son expérience dans le domaine de la réconciliation nationale ainsi que des législations y afférentes, en vue d’en tirer profit, tout en affichant sa conviction que "la résolution de la crise en Libye ne peut se faire que par les Libyens eux-mêmes et à travers une réconciliation effective".

Sur ce sujet précis, M. Messahel a souligné la disponibilité de son pays à garantir l’"accompagnement aux Libyens dans ce processus jusqu’à sa concrétisation", précisant que "l’Algérie n’a eu de cesse de souligner que le règlement de la crise en Libye ne peut se faire sans le dialogue et la réconciliation nationale".

Après la chute en 2011 du régime de Mammar Kadhafi, la Libye a sombré dans un climat d’instabilité politique et sécuritaire dont elle a du mal à s’en sortir.

Les efforts de la communauté internationale pour ramener les parties libyennes rivales à former un gouvernement d’union nationale sont restés pour le moment vains.

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