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Niger : ce que l’on sait de Jeffery Woodke, l’Américain enlevé dans le centre du pays
Publié le lundi 17 octobre 2016   |  LeMonde.fr


L`ombre
© Autre presse par DR
L`ombre d`un terroriste


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Selon le ministre de l’intérieur à Niamey, l’otage est aux mains du groupe djihadiste du Mujao et se trouverait au Mali. Deux de ses gardiens ont été tués dans l’attaque.


Un travailleur humanitaire américain, Jeffery Woodke, a été enlevé dans la soirée du vendredi 14 octobre à Abalak, une préfecture de la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, la capitale du Niger. Deux personnes ont été tuées dans une fusillade précédant le rapt. « On pense que c’est le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), a déclaré à l’AFP le ministre nigérien de l’Intérieur, Mohamed Bazoum. Nous avons suivi les ravisseurs quand ils ont franchi la frontière malienne. Ceux-ci se sont dirigés vers la région de Menaka (est du Mali), près de la frontière nigérienne, une zone contrôlée par le Mujao ».


Jeffery Woodke est présent au Niger depuis 1992. Selon des sources à Abalak, il avait une excellente réputation grâce à son travail pour JEMED, une ONG américaine d’inspiration chrétienne. Lui-même croyant convaincu, il s’abstenait pourtant de tout prosélytisme. En 2006, ses deux fils ayant grandi avec lui au Niger sont allés poursuivre leurs études supérieures aux Etats-Unis, avec leur mère. Depuis lors, M. Woodke partageait son temps entre les Etats-Unis, Niamey et Abalak où son ONG faisait du développement intégré, creusant des puits pastoraux jusqu’à 140 m de profondeur, et construisait des écoles. « Il travaillait très bien. Il travaillait à cause de Dieu », confie l’un de ses anciens employés. C’est dans la communauté peule qu’il était le plus engagé, parlant d’ailleurs couramment le fulfulde, la langue peule, et un peu moins bien le tamachec (la langue des touareg), ainsi que l’arabe.
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